Les 1 200 participants � la 12e IACC ont adopt�, � l�issue de la rencontre, une �D�claration finale�* qui sera transmise aux Nations unies notamment. La Convention des Nations unies contre la corruption (UNCAC) occupe une place importante dans cette d�claration finale, et pour cause, cette Convention, premi�re du genre au niveau mondial, doit r�unir sa premi�re conf�rence des Etats-Parties (CEP) du 10 au 14 d�cembre 2006 en Jordanie. Consid�r�e comme un des principaux succ�s, ces derni�res ann�es, dans la lutte internationale contre la corruption, l�UNCAC doit se traduire lors de la CEP par des m�canismes de suivi, consacrer le r�le important de la soci�t� civile, et voir la promotion d�initiatives pour son application. La 12e IACC a fortement recommand� l�intensification de la coop�ration internationale dans le rapatriement des avoirs issus de la corruption, comme elle a pr�conis� une lutte sans merci contre la corruption dans le secteur de l�humanitaire qui draine des moyens financiers et mat�riels consid�rables, notamment lors des grandes catastrophes naturelles. Il est recommand� aussi d�impliquer davantage la participation des jeunes dans la pr�vention et la lutte contre la corruption. Si la 12e IACC accueille positivement la strat�gie anticorruption de la Banque mondiale, elle souhaite que cette derni�re intervienne de mani�re plus ferme dans ses relations avec les pays pour encourager la lutte contre la corruption. Deux autres secteurs ont fait l�objet d�une attention particuli�re de la part de la 12e IACC, au vu de l�ampleur de la corruption qui y s�vit, le secteur priv� et celui des banques : la mise en place de codes d��thique doit se g�n�raliser, ainsi que des mesures s�v�res en mati�re de surveillance des flux financiers et de contr�le. Le secteur de la d�fense, de l�armement et de la s�curit� ont fait l�objet d�une attention particuli�re, et pour cause, les commissions et les pots-de-vin, notamment dans le commerce des armes, sont presque syst�matiques et � des pourcentages tr�s �lev�s : la 12e IAACC recommande l��laboration et la mise en chantier de codes anticorruption dans les multinationales de l�armement et chez les agents publics du secteur de la d�fense. Enfin, la 12e IAACC rappelle que l�efficacit� de la lutte contre la corruption passe par le renforcement des capacit�s des institutions qui en ont la charge et par la protection des d�nonciateurs et des donneurs d�alerte. D. H. *Pour prendre connaissance de l�int�gralit� de cette d�claration (en anglais et en espagnol), il faut consulter le site internet de la 12e IACC : www.12iacc.org