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SUITE A UNE INJONCTION DE TROIS FEMMES VIOLENTEES DE HASSI-MESSAOUD ADRESSEE A L'ASSOCIATION AFEPEC �Le r�seau des associations des droits des femmes n�assistera pas au proc�s en appel�
Alors que le plus important que chacun devait retenir de l�affaire scandaleuse des femmes de Hassi-Messaoud �tait de s��lever contre la gravit� et la cruaut� des faits inqualifiables dont ont �t� victimes les 39 femmes habitant le quartier d�El Ha�cha le 17 juillet 2001, depuis le d�but du proc�s en 2004, des manipulations et intimidations de part et d�autre ont entour� cette affaire pour qu�au final elle soit �politis�e� tentant de la cadrer avec la �moussalaha� qui veut s��tendre au-del� du terrorisme et concerner tout fait gravissime en usant de cette �carte� du pardon. Amel B. - Oran (Le Soir) - Sinon, comment peut-on expliquer que l�on veuille �carter toutes les associations de d�fense des droits de la femme ? A travers trois notifications sommant l�association de l�Afepec (nomm�ment) en juillet 2006, ainsi que toute autre association de repr�senter ou de s�exprimer au nom des trois victimes (parmi les 39). D�s lors, ces femmes qui pourraient bien �pardonner� � leurs violeurs le jour du proc�s en appel, se retrouvent seules par la force d�une id�ologie dite du pardon. Nul n�a le droit de leur en vouloir si elles d�cident d�accorder leur pardon avec ou sans conviction r�elle, car n�ayant plus d�autre choix, apparemment. Elles ont subi les pires atrocit�s qu�elles tra�neront � vie sans jamais s�en sortir, meurtries � jamais par la torture, le viol, les coups et blessures et un lynchage diabolique. Les pressions qu�elles subissent depuis le d�but de toute cette affaire les fragilisent encore davantage et les isolent dans un carcan qu�elles ne pourront jamais briser. Lors d�une rencontre tenue ce jeudi au si�ge de l�Afepec, sa pr�sidente a tenu � pr�ciser les raisons pour lesquelles ni son association et encore moins les autres membres du r�seau ne seront pas pr�sents lors du proc�s en appel du 30 d�cembre 2006 � Biskra : �Dans le cadre du r�seau national qui s�est constitu� autour de cet �v�nement dramatique, l�Afepec a �t� charg�e de la pr�paration du proc�s. C�est ce qu�elle a fait jusqu�en juillet 2006, date � laquelle l�Afepec est destinataire d�une injonction par voie d�huissier de justice, lui notifiant, suite � trois demandes individuelles des femmes de Hassi-Messaoud, de ne plus repr�senter leurs int�r�ts au proc�s ni d�fendre leurs droits� et d�ajouter que �leur association devait transmettre le m�me message aux autres associations du r�seau�. Pour ce qui est des raisons qui auraient pouss� ces trois femmes � en venir aux notifications, l�Afepec pr�f�re ne pas en faire de d�duction h�tive, tout en �tant consciente que la d�marche est r�fl�chie et cibl�e par ses principaux initiateurs dont le but fut finalement atteint �isoler ces femmes des associations, s�orienter vers l�option du pardon�. Quant � l��ventuelle raison qui aurait men� � la notification, � savoir que les associations seraient �responsables de la pr�carit� dans laquelle se trouvent ces femmes et auraient utilis�, r�cup�r� les dons d�ONG internationales et auraient utilis� leurs photos dans les revues sans les informer�. A ces all�gations, l�Afepec a tenu � citer toutes les actions men�es jusqu�au mois de juillet pour aider ces trois femmes, en pr�cisant qu�elle n�a jamais publi� dans quelque support que ce soit, ni en Alg�rie, ni � l��tranger, les photos des victimes. Quant au financement, l�association affirme qu�il a �t� strictement utilis� pour la mise en �uvre des actions pr�vues dans le projet. Donc, au final, le r�sultat obtenu est clair, ces trois femmes seront seules durant le proc�s en appel, en supposant qu�il y ait r�ellement �des manipulateurs� derri�re cet isolement. Le but est atteint. L�Afepec s�est dit d�sol�e d�un tel revirement de situation, �apr�s tant d�efforts fournis � soutenir ces femmes depuis le d�but de ce cauchemar, mais que faire face � des injonctions nous intimant l�ordre de ne plus repr�senter, ni entourer ces femmes ?� L�aboutissement du proc�s en appel s�il aura bien lieu � la date pr�vue, sera sans doute porteur d�un bon nombre de r�ponses. A. B.