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Femmes agressées à Hassi Messaoud
Le mouvement associatif réagit
Publié dans El Watan le 23 - 12 - 2004

Le procès en appel des auteurs des agressions contre les femmes à Hassi Messaoud, il y a plus de trois ans, aura lieu le 28 décembre prochain à Biskra. Son déroulement aura lieu après deux renvois dus à l'absence des jeunes auteurs de l'agression.
Au nombre de 39 au début de ce scandale, seulement trois continuent contre vents et marées à être présentes aux audiences. Lundi dernier, et après avoir observé un silence inquiétant, une dizaine d'associations féministes et des militantes sont sorties de leur mutisme. Elles se sont réunies à Alger pour discuter des « actions » à mettre en œuvre dans le but de soutenir les victimes et à faire en sorte que le procès des auteurs de ces violences soit un « modèle de justice ». Dans une déclaration commune, les signataires, Association des femmes pour la citoyenneté (Afepec), Association pour l'émancipation de la femme (AEF), Association de défense et de promotion des droits des femmes (ADPDF), Bnet Fathma n'Soumer, Commission femmes travailleuses de l'UGTA, Djazaïrouna, Rachda, Rassemblement des femmes démocrates (RAFD), réseau Wassila, SOS femmes en détresse, Association Vie, des moudjahidate et des militantes du MDS, ont déclaré que le crime dont ont fait l'objet les femmes dans le quartier d'El Haïcha, à Hassi Messaoud, a été précédé par une série d'autres attaques et violences contre des femmes vivant seules à Ouargla, Remchi, Bordj, Tébessa et qui « sont restés impunis (...). C'est l'acceptation de ces arguments qui mène à l'Etat de non-droit et c'est ce laxisme qui est à l'origine de l'impunité de toutes les agressions passées et de celles à venir si l'Etat n'y met pas un terme. » Pour les militantes des droits des femmes, si quelques-unes sur la trentaine étaient présentes le 15 décembre dernier au procès en appel à Biskra, c'est pour plusieurs raisons. « D'abord pour des pressions et des menaces publiques et claires, de la part des familles des criminels, qu'elles subissent au point où des propositions d'argent leur ont été faites en contrepartie du retrait des plaintes. L'attitude des autorités a été dans un premier temps de minimiser la gravité des faits, pis, de dissuader les victimes d'exiger réparation. Des pressions sociales ont été exercées sur ces femmes pour qu'elles gardent le silence afin de préserver les familles de leurs violeurs. La terreur à laquelle elles ont fait face a été telle que certaines ont préféré fuir la région et s'enfermer dans leur douleur. D'autres, par désespoir devant les obstacles, n'attendent plus rien de la justice. Il y a en outre toutes les difficultés de déplacement, d'hébergement pour des travailleuses au statut précaire. Qui peut aller au bout de sa quête de justice s'il n'est pas soutenu ? », ont-elles indiqué. Les signataires ont reconnu que la solidarité des associations n'a pas été « constante, publique et réitérée » pour « diverses raisons dont le problème d'information et le manque de moyens ». Elles ont jugé plus « plus marquant le silence quasi total des partis politiques, qui ne se sentent pas concernés par le droit constitutionnel de tout citoyen à la protection de l'Etat contre toute forme de violence, et particulièrement face à la violence organisée ». Elles ont conclu leur déclaration en assimilant ce qui s'est passé à El Haïcha de pogrom et en affirmant de ce fait que le procès des auteurs « est l'ultime chance pour la société de se racheter. C'est pour cela qu'il doit être un modèle de justice et rendre à ces femmes leur dignité ». A signaler que cette lettre a été envoyée hier à la présidence de la République afin que le premier magistrat de ce pays puisse rendre justice à ces femmes meurtries dont la blessure encore béante saigne à chaque fois qu'elles font face à leurs bourreaux dans les tribunaux. Ces femmes ont vécu l'horreur, en cette nuit du vendredi 13 juillet 2001, lorsque des groupes de jeunes ont envahi leurs maisons à El Haïcha pour les violer, torturer, pour certaines enterrées vivantes.

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