La gestion de certaines communes sur les 47 que compte la wilaya de Mascara a souvent �t� d�cri�e par les citoyens. Certains n�ont peut-�tre pas r�pondu aux attentes des habitants et n�ont pas �t� � la hauteur de la confiance plac�e en eux. Les dol�ances �taient l�gion au cours de ce mandat et traduisaient le plus souvent des revendications l�gitimes. L�absence de dialogue a parfois envenim� les choses entre �lus et administr�s. Dans tout cela, parmi les membres des assembl�es populaires communales, on a tent� de r�cup�rer ceci pour s�adonner � leur pratique favorie en l�occurrence le retrait de confiance. Combien de tentatives de retraits de confiance � certains maires ont atterri chez le wali de Mascara ? Cela n��tait pas fait pour encourager les choses et la gestion des communes en a souvent p�ti. Les assembl�es fonctionnent parfois au gr� des humeurs qui ont souvent g�n�r� l�instabilit�. S�ajoute � cette situation chaotique l�absence de s�r�nit� quand des �lus sont tra�n�s devant la justice. Ils sont au moins une vingtaine � avoir eu des d�m�l�s avec cette derni�re. Parmi eux des P/APC qui ont �t� provisoirement d�gomm�s parce que faisant l�objet de poursuites judiciaires donc suspendus provisoirement en attendant le verdict d�finitif. Certains ont m�me �t� condamn�s en premi�re audience � des peines de prison ferme. D�autres ont introduit des appels et ont �t� r�habilit�s. Il y eut le P/APW de Mascara actuellement suspendu et poursuivi, un autre �lu de l�APW a �galement fait l�objet de la m�me mesure. Le reste concerne des membres d�APC ou pr�sidents d�assembl�es des communes de Mascara � Tizi en passant par Matemore, Maoussa, Zelamta, Mohammadia, Zahana, Sidi-Abdeldjebar, Hachem et Gharous, ce sont donc dix localit�s qui ont �t� �clabouss�s par des scandales. Dans le lot des griefs retenus contre nos v�n�rables �lus, l�on rel�ve entre autres, la dilapidation de deniers publics, l�utilisation des biens communaux � des fins personnelles, le d�passement dans la gestion des affaires communales, ou le faux et l�usage de faux. D�autres accusations sont inh�rentes au vol, coups et blessures volontaires ou insultes en public. La condamnation la plus lourde prononc�e en premi�re audience concerne un �lu de Zahana soit 9 ans de prison pour mauvaise gestion des �uvres sociales d�une entreprise publique. Voil� o� en est la situation en cette fin d�ann�e. M. Meddeber