Le stock restant de la dette ext�rieure de l�Alg�rie s��l�ve actuellement � 4,7 milliards de dollars selon le ministre des Finances, Mourad Medelci. De 30 milliards de dollars en 2000 le niveau de l�endettement ext�rieur a baiss� gr�ce notamment aux remboursements par anticipation op�r�s aupr�s de tous nos cr�anciers. En fait, ce stock comprend, selon Mourad Medelci, une dette commerciale d�tenue sur des entreprises alg�riennes de 4 milliards de dollars et une dette de l�Etat de 0,7 milliard de dollars. Un endettement en bonne voie de diminuer selon le grand argentier du pays. Par ailleurs, le processus de privatisation des entreprises publiques, dont le rythme, selon lui, s�est am�lior�, � raison de 15 � 20 entreprises privatis�es par mois, a permis d�engranger un gain pour le Tr�sor public de 100 milliards de dinars. Un chiffre modeste et qui ne prend pas en compte la vente de licences de t�l�phonie. N�anmoins, un chiffre sous-�valu� selon l�h�te de l�ENTV qui a estim� que la privatisation peut en engranger le double. Cela m�me si la finalit� de cette privatisation r�side dans la remise sur les rails de l�outil entrepreneurial, la pr�servation de l�activit� et de l�emploi et non dans la r�alisation de gains financiers. Cela �tant, Mourad Medelci a indiqu�, lors de ce forum, que l�ann�e 2007 verra la privatisation du Cr�dit populaire d�Alg�rie (CPA) et l�implantation de plusieurs banques �trang�res de premier rang dans notre pays, en attente d�agr�ments de la Banque d�Alg�rie. En fait, la privatisation du CPA, qui d�tient une part de march� de l�ordre de 15% en termes de d�p�ts et de cr�dits, ainsi que l��largissement de la place bancaire � d�autres op�rateurs �trangers, permettront, selon lui, un meilleur r��quilibrage entre le secteur bancaire public et celui priv�. Ainsi, la part du secteur bancaire priv� national, de l�ordre de 10% actuellement, pourrait augmenter de 25 � 30%, selon Mourad Medelci qui n�a pas manqu� d��voquer la poursuite des r�formes financi�res engag�es. Outre le lancement d�un projet de modernisation de la Bourse d�Alger, le ministre des Finances a ainsi �voqu� le d�veloppement du march� obligataire, deux milliards de dollars ayant pu �tre lev�s, le d�veloppement du march� hypoth�caire, du capital-risque et autres moyens permettant de lib�rer le financement de l��conomie de la contrainte bancaire mais aussi de la d�pendance aux hydrocarbures. Cela m�me si Mourad Medelci a indiqu� que les cr�dits � l��conomie ont cr� de 16% en 2005 et de 11,6% durant le premier semestre 2006, dont le secteur priv� national est le plus grand b�n�ficiaire. Par ailleurs, le ministre des Finances a r�affirm� que la monnaie nationale est �forte� car stable selon lui m�me s�il n�a pas �cart� la possibilit� d�arriver � une convertibilit� totale du dinar. Toutefois, la prudence est de mise selon Mourad Medelci, tant que l��conomie de march� n�est pas r�ellement enracin�e dans notre pays. En fait, l�h�te de l�ENTV a li� tacitement cette convertibilit� totale � ce que les Alg�riens rapatrient en Alg�rie les richesses qu�ils d�tiennent � l��tranger.