Apr�s avoir tenu un meeting � la Maison de la culture d�A�n-T�mouchent en pr�sence des cadres du parti, des �lus et des sympathisants, le secr�taire g�n�ral du RND a tenu dans l�apr�s-midi de mardi � l�h�tel Bel-Air, un point de presse au cours duquel il a survol� plusieurs points relatifs aux prochaines s�natoriales et l�alliance pr�sidentielle tant d�fendue par l�ex-chef du gouvernement. Pour le premier point o� on note la candidature de deux �lus du parti aux s�natoriales, le premier en la personne de Askar Ali repr�sentant le RND et le second le Dr Amrani Abdelhamid, membre de l�APW et se pr�sentant comme candidat ind�pendant, Ouyahia a d�embl�e menac� d�appliquer le r�glement int�rieur du parti qui stipule l�exclusion des rangs du RND pour tout cas d�indiscipline. Cependant, le secr�taire g�n�ral du RND souligne qu�il a envoy� un �missaire chez le Dr Amrani pour le convaincre de renoncer � se pr�senter le 28 d�cembre, faute de quoi le r�glement int�rieur sera appliqu�. Quant aux chances de son parti aux s�natoriales, Ouyahia n�a pas cach� son optimisme de voir sa formation r��diter le coup de 2002, tout en comparant les �lections comme la finale de coupe d�Alg�rie, l��quipe la mieux organis�e et pr�par�e l�emportera. A une question sur la r�vision constitutionnelle, le secr�taire g�n�ral du RND ne voit pas l�urgence d�un tel projet, car le pays n�est pas en 1962 pour �laborer une nouvelle Constitution, elle a d�j� �t� r�vis�e � deux reprises. Toutefois, le pr�sident de la R�publique peut d�cider des suites � donner : soit il l�abroge soit il la reporte. Concernant l�alliance pr�sidentielle tant d�cri�e par l�opposition, Ahmed Ouyahia ne s�est pas emp�ch� de vanter les bienfaits de l�alliance pr�sidentielle qui est � sa septi�me ann�e d�existence et ce qu�elle a apport� de mieux aux citoyens en mati�re de logements, de lutte contre le ch�mage et de la revalorisation salariale qui a vu le Smig doubler en si peu de temps. Certes, ajoute Ouyahia, il y a des divergences de points de vue entre les hommes politiques et m�me des d�chirements, mais il existe quand m�me une base d�alliance commune sur laquelle s�appuient les trois formations politiques � savoir les 11 engagements et les 14 points du programme de travail sur lequel le p�le pr�sidentiel active. Quant au p�le dit d�mocratique, qui ne cesse de critiquer � tort et � travers tout ce qui bouge dans la sc�ne nationale, qu�est-ce qu�il a fait ? s�interroge Ouyahia, �ont-ils (les d�mocrates) r�ussi � se regrouper en p�le d�mocratique comme ils le disent ? Ont-ils apport� des solutions aux probl�mes des Alg�riens ? Eh bien, il ne faut pas critiquer pour la simple raison de critiquer, il faut qu�ils mouillent le maillot pour apporter des solutions�. Le programme pr�sidentiel a occup� une grande partie du point de presse d�Ouyahia puisque selon ce dernier, le plan quinquennal 2005-2009 est ambitieux � plus d�un titre, et les nombreux projets qui en d�coulent vont rallumer la flamme de l�espoir chez les citoyens, et d�ajouter qu�aucun pays du tiers-monde ni m�me ceux du Golfe ne pourront faire pareil. Quant au bilan dress�, M. Ouyahia avance qu�en mati�re d�habitat, l�Alg�rie a r�alis� 700 000 unit�s de 1999 � 2005, et durant la m�me p�riode, le taux de ch�mage a baiss� de 29% � 15 %, le Smig est pass� de 4000 DA � 10 000 DA et bient�t 12 000 en janvier 2007. Pour la sortie d�Aboudjerra Soltani sur la corruption, M. Ouyahia n�a pas voulu s��taler sur le sujet en avan�ant que chacun est libre de parler, mais faire de bruit vainement n�est pas une ligne de conduite. Enfin, en r�ponse � une question sur les propos du ministre de la Communication Djiar sur le champ audiovisuel, le secr�taire g�n�ral du RND partage parfaitement l�avis du ministre de ne pas ouvrir le champ audiovisuel �pour ne pas suivre l�exemple du Liban ou du Venezuela qui ont beaucoup de cha�nes, mais ces derni�res ne servent pas la cause nationale, car chaque t�l� travaille pour un parti ou un clan, le sc�nario de 2003 (Khalifa New) ne doit pas reproduire o� deux id�es antagonistes et deux discours contradictoires se d�veloppent dans deux t�l�visions nationales�, conclut-il.