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LA LADDH ET DES ACTEURS POLITIQUES S'INTERROGENT
"Des �lections libres sont-elles possibles en Alg�rie ?"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 01 - 2007

�Le pouvoir se prend, s�exerce et se garde par un coup d�Etat par les armes ou par les urnes�, a affirm� Me Ali Yahia Abdenour de la Ligue alg�rienne des droits de l�homme (LADDH) lors du s�minaire organis� jeudi sur la possibilit� d�organiser des �lections libres et transparentes en Alg�rie. Le but est de mettre en place un dispositif autonome de surveillance des �lections qui permettra de faire avancer le concept de respect des droits politiques dans notre pays.
Ilhem B. Tir- Alger (Le Soir)- En pr�sence du Dr Sa�d Sadi, Abdelhamid Mehri, Ahmed Benbitour, Abdeslem Ali Rachedi et des repr�sentants d�organisations et associations engag�es dans le domaine des droits de l�homme, la LADDH a organis� un s�minaire autour de la probl�matique de l�organisation d��lections libres et entam� une r�flexion approfondie. La Ligue a fond� le constat que le principe d��lections libres ne fait pas partie des constantes qui rythment la vie politique du pays. �Trop d�abus, trop de trucages, trop de fraudes ont �puis� la confiance des Alg�riens � se fier au principe de souverainet� populaire tel qu�il est appliqu� par le pouvoir en place� et �le droit du peuple alg�rien � disposer de lui-m�me, est devenu le droit de l�Etat � disposer de son peuple�, a soulign� Me Ali Yahia Abdenour avec le consentement de tous les pr�sents. Dans une premi�re phase, il a �t� question de rappeler l�histoire de la fraude �lectorale depuis l��re coloniale, ensuite passer � l�identification des conditions n�cessaires pour obtenir des �lections libres. La troisi�me �tape de cette rencontre a �t� consacr�e � la d�finition des grandes lignes d�un plan d�action permettant d�envisager la mise en place d�un dispositif autonome de surveillance des �lections (DASE). �Ce n�est pas une action � court terme visant les prochaines �ch�ances �lectorales mais bien un travail en profondeur en direction de la population face � l�administration et au pouvoir en place quel qu�il soit et permettant de faire avancer le concept de respect des droits politiques dans notre pays�, pr�cise-t-on. Plusieurs intervenants se sont succ�d� pour mettre en �vidence la fraude �lectorale observ�e dans toutes les �ch�ances qu�a connues le pays, notamment celles op�r�es apr�s le pluralisme. Cependant, Me Ali Yahia Abdenour a consacr� son long discours � la mise en �vidence de toutes les incoh�rences relev�es en mati�re de fraude et ce de Naegelen � Bouteflika. De Chadli Bendjedid en passant par Liamine Zeroual � Abdelaziz Bouteflika, tous les pr�sidents de la R�publique �taient choisis d�abord par l�arm�e et �lus ensuite par un vote qui n�est que simple formalit� selon le d�fenseur des droits de l�homme qui affirme �galement que �le peuple vote ou on vote pour lui mais il ne d�cide jamais�. Liamine Zeroual m�me avait d�clarait que �le discours critique ne peut �tre accept� que s�il fait apporter aux citoyens les �clairages compl�mentaires attendus pour formuler un avis ou un jugement �. Pour ce qui est des �lections l�gislatives de mai 1997 et locales du 23 octobre de la m�me ann�e, Ali Yahia Abdenour a expliqu� que �le pouvoir a distribu� aux �lections l��lectorat en quotas selon l��quilibre des forces qu�il voulait �tablir entre les partis et le RND n� en 1997 et qui a obtenu aux l�gislatives 156 d�put�s� et le pr�sident Abdelaziz Bouteflika avait d�clar� � la communaut� alg�rienne �tablie en Am�rique en 1999 �qu�il a refus� de rendre public le rapport de l�APN sur la fraude �lectorale aux �lections locales pour sauver la cr�dibilit� du Conseil de la nation�. La fraude, a-t-il dit, est prouv�e � 100%. Par ailleurs, et partant du principe que les �lections en Alg�rie ne maintiennent que la forme ext�rieure de la d�mocratie, il a �t� donc clair de constater que �le droit souverain du peuple � choisir librement ses repr�sentants au niveau de toutes les institutions �lues de l�Etat ne s�est pas r�alis� depuis l�ind�pendance du pays� et que �les �lections qui ont pour unique objectif de l�gitimer les �lus, ont chaque fois tourn� au ridicule et � la mascarade parce que marqu�es par des fraudes massives. Personne ne croit � des �lections libres, transparentes, supervis�es par le syst�me politique, sp�cialiste de la fraude�. Me Ali Yahia Abdenour r�it�re : �Les �ch�ances �lectorales se suivent et se ressemblent et les pratiques qui faussent le scrutin sont permanentes. La corruption qui est � tous les niveaux gangr�ne l�appareil de l�Etat, la justice en premier lieu�. Avant d�ajouter : �Les intellectuels dans leur grande majorit�, condamn�s � l�impuissance ou � la trahison, ont renonc� � leur r�le critique et pour servir de simples relais ou d�instruments du pouvoir.� Ainsi �la devise dans la voie du devoir nous rappelle que les droits de l�homme reviennent de loin en Alg�rie mais qu�ils ont encore un tr�s long chemin � parcourir et qu�il faut �tre plus sensible, plus motiv�, plus d�termin� � poursuivre la route qui reste � faire�, a-t-il conclu. De son c�t�, l�ex-chef du gouvernement Ahmed Benbitour a indiqu� en marge de cette rencontre qu��il faut faire attention � ne pas tomber dans le leurre �lectoraliste. Quand bien m�me des �lections sont transparentes, et c�est loin d��tre le cas, mais cela ne m�nera pas � la d�mocratie car elle a besoin d�institutions op�rationnelles, fortes, concr�tis�es par le pouvoir l�gislatif, le pouvoir judiciaire, les forces de s�curit�, les m�dias, la soci�t� civile et les partis politiques et l�ensemble de ces institutions doivent fonctionner ensemble�. Le Dr Kamel Daoud s�est exprim� �galement sur la question de la fraude au cours des pr�sidentielles. Les soci�t�s civile et politique n�ont rien � voir dans la prise de d�cisions et le gouvernement n�a pas besoin d��tre contr�l� selon lui. �Avec un peu de recul, il devient clair que jamais depuis l�ind�pendance, il n�a �t� question de laisser les Alg�riens choisir librement� et la vraie question est comment changer alors cet �tat de fait ?

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