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Me ALI YAHIA ABDENOUR L'A AFFIRME HIER A L'UNIVERSITE D'ETE DE CCFC
"En Alg�rie le pouvoir l�gislatif est minor�"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 06 - 2007

Comment dans notre pays, depuis l�ind�pendance � ce jour, le pouvoir �se prend, s�exerce et se garde�. C�est ce qu�a tent� de d�montrer par quelques exemples Me Ali Yahia Abdenour, invit� � parler de d�mocratie, de libert� et de droits de l�homme dans le cadre de l�universit� d��t� de la Conf�d�ration des cadres de la finance et de la comptabilit�s (CCFC), qui se tient depuis hier et pour deux jours au Centre international de la presse (CIP) � Alger.
Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - �Le pouvoir se garde par un coup d�Etat, par les armes et par les urnes, pr�cise l�avocat, d�fenseur des droits de l�homme, qui raconte comment en 1962, l�arm�e des fronti�res a pris le pouvoir. Comment s�est fait le coup d�Etat de 1965 et comment depuis le pouvoir �se prend par les urnes�. Pour arriver � d�montrer que depuis l�ind�pendance de notre pays on a confisqu� aux Alg�riens le droit d��lire en toute souverainet� leurs repr�sentants et leur pr�sident. Pour cet avocat, qui a consacr� sa vie � la d�fense des droits de l�homme, �que le peuple vote ou ne vote pas, le r�sultat est le m�me�. Et cela les Alg�riens l�ont compris et l�ont fait savoir lors des l�gislatives du 17 mai dernier. Une abstention que commente l�avocat qui revient sur les l�gislatives de 1997 pour se demander par quel tour de passe-passe, un parti, celui d�Ahmed Ouyahia alors chef du gouvernement, n� deux mois avant les �lections en question en arrive � arracher 157 si�ges � l�Assembl�e populaire nationale. �Le pr�sident de la R�publique lui-m�me l�a reconnu au lendemain de son �lection du 15 avril 1999, en d�clarant : �Les l�gislatives de 1997 �taient � 100% truqu�es� En 2002, c�est le parti d�Ali Benflis, chef du gouvernement � ce moment-l�, qui se retrouve avec 197 d�put�s � l�Assembl�.� Deux exemples qui, selon le conf�rencier, font que l�on se demande �si c�est le peuple ou les instances dirigeantes qui votent� ? La parenth�se ferm�e, l�ex-pr�sident de la Ligue alg�rienne de la d�fense des droits de l�homme (LADDH) affirme que c�est l� un des facteurs qui font que dans notre pays le pouvoir l�gislatif �est minor� �. Ce qui l�am�nera � parler de la s�paration des pouvoirs. Faisant remarquer que �le pouvoir judiciaire, cens� �tre ind�pendant, est un auxiliaire du pouvoir ex�cutif � et pour l�avocat qui se demande qui �dirige� l�Alg�rie �le pr�sident, l�arm�e, ou le p�trole ?� Il y aura confusion de pouvoir tant qu�il n�y aura pas de s�paration des pouvoirs. �Quand il a d�missionn�, Ahmed Benbitour avait dit que les ministres �taient d�sign�s par le pr�sident de la R�publique, Ali Benflis avait d�clar� la m�me chose�, rappelle Me Ali Yahia Abdenour avant d�aborder la question des droits de l�homme en Alg�rie. Un pays o� il n�y sera pas question tant qu�il n�y aura pas de d�mocratie, de justice et de libert�. �Quand elles ne sont pas ind�pendantes du pouvoir, qu�elles n�organisent pas leur assembl�e g�n�rale et les r�unions de leurs organes, ces ligues ne peuvent pas pr�tendre d�fendre les droits de l�homme.� Pour lui, aujourd�hui, en Alg�rie, seule la LADDH, la ligue qu�il a eu � pr�sider longtemps est la seule �habilit�e� � d�fendre les droits humains. L�avocat auquel on a coll� l��tiquette de �d�fenseur� des int�gristes islamistes consid�re que l�on ne peut pas d�cemment parler de droits de l�homme sans parler de paix et de justice que l�on ne peut s�parer l�une de l�autre. �La paix, ensuite la v�rit� et la justice, on amnistie apr�s si on veut�, conclut Me Ali Yahia Abdenour qui consid�re que telle qu�elle a �t� abord�e la charte sur la r�conciliation et la paix n�est pas faite pour r�gler la question du terrorisme, parce qu�elle s�est faite sans tirer de le�on de ce qui a �t� fait ailleurs dans le monde. �Celui qui a commis un crime doit le payer, l�amnistie vient apr�s.� Celui qui tient � pr�ciser que d�fendre la personne humaine, ne veut pas dire d�fendre ses points de vue et son id�ologie appelle le pr�sident de la R�publique � �tre le pr�sident de tous les Alg�riens en mettant sur pied une commission nationale qui n�exclurait aucune comp�tence pour trouver une solution de sortie de crise.

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