Report�e une premi�re fois pour cause d�exigu�t� de la salle d�audience, l�affaire de la BCIA reprogramm�e pour ce 27 janvier aura finalement lieu au niveau de la salle de la cour criminelle d�Oran avec n�anmoins une nouveaut� d�cid�e d�un commun accord entre le parquet g�n�ral pr�s la cour d�Oran et le b�tonnat d�Oran en optant pour la transmission en temps r�el du proc�s via un grand �cran install� dans le couloir attenant � la salle d�audience et ce, au profit des journalistes et des avocats qui ne se sont pas constitu�s dans l�affaire. Amel B. - Oran (Le Soir) - Ayant �t� programm�e auparavant en date du 6 novembre 2006, l�affaire de la Banque du commerce et de l�industrie d�Alg�rie (BCIA) o� le pr�judice subi par la Banque ext�rieure d�Alg�rie (BEA) a �t� estim� � 13 238 953 231,80 DA, elle fut report�e suite � la contestation �mise par la d�fense quant � l�exigu�t� de la salle o� devait se tenir le proc�s. Ce jour-l�, � l�ouverture de l�audience, le constat est manifeste, la salle d�audience ne pouvait contenir les 57 pr�venus, une soixantaine de t�moins et pas moins d�une quinzaine de journalistes, ainsi qu�une centaine d�avocats. Pour rappel, cette affaire avait �clat� en 2003 o� pas moins de 68 personnes furent arr�t�es et pr�sent�es devant le magistrat instructeur du tribunal d�Es-Seddikia. Au cours de l�enqu�te, dix personnes avaient b�n�fici� d�un non-lieu d�finitif. Par ailleurs, en juillet 2006, le directeur de l�agence de la BEA de Sig d�c�dera, ce qui porta le nombre des pr�venus � 57. Parmi ces derniers, on compte 37 sous mandat de d�p�t, 7 sous contr�le judiciaire, 2 en libert� provisoire et 11 en �tat de fuite, dont le P-dg de la BCIA, son fils et le directeur de l�Union Bank. Des mandats d�arr�t internationaux ont �t� lanc�s contre eux. Concernant les chefs d�inculpation, les accus�s devront r�pondre des d�lits de dilapidation de deniers publics et complicit�, conform�ment � la loi 06-01. A pr�ciser que durant ce proc�s qui aura lieu ce 27 janvier 2007, parmi les 57 accus�s, quatre d�entre eux compara�tront en tant que t�moins et non en tant qu�accus�s et ce, apr�s avoir introduit un pourvoi en cassation aupr�s de la Cour supr�me. De ce fait, l�arr�t de renvoi de la chambre d�accusation ayant fait l�objet d�un pourvoi en cassation de la part de ces 4 personnes n�est pas d�finitif. Dans le cas de rejet par la Cour supr�me d�un ou des pourvois en cassation, l�arr�t de renvoi serait alors d�finitif et le tribunal criminel est saisi pour le jugement des concern�s. Dans le second cas de figure, la recevabilit� des pourvois donnera lieu � l�annulation de l�arr�t de renvoi. D�s lors, leurs dossiers seront retransmis � la chambre d�accusation qui devra les r�examiner. Un proc�s tant attendu bien �videmment par la partie civile, ayant subi le pr�judice, mais aussi par l�opinion publique, qui, contre toute attente, accorde un int�r�t tout particulier � ce type d�affaire li�e au d�tournement de sommes d�argent importantes. Suivre avec attention, les dessous de tels scandales financiers anime les discussions, en attendant des r�ponses qui pourraient transpara�tre au bout du proc�s. A. B.