Des rumeurs totalement infond�es circulent dans la wilaya de Tizi- Ouzou portant sur l�augmentation de l�allocation de 9 000 DA par trimestre allou�e aux filles de chouhada qui, dit-on, on ne sait dans quel but, sera port�e � 30 000 DA. Il est �galement question d�une pension de 5 000 DA/mois � tous les fils de chouhada quelle que soit leur situation sociale. Ces rumeurs ont provoqu� un rush vers les services d��tat civil des APC et sur la mouhafadha des moudjahidine dans le but d�obtenir les papiers justificatifs ouvrant droit au b�n�fice d�une loi cens�e �tre vot�e par l�APN mais qui n�existe que dans l�esprit de ses inventeurs. La F�d�ration des fils de chouhada de la wilaya de Tizi-Ouzou d�nonce, dans une d�claration remise � notre bureau, cette information mensong�re qui �rel�ve, selon les auteurs de la d�claration, d�une campagne d�intox et d�une �ni�me tromperie visant � discr�diter cette frange de la soci�t�. �Il s�agit, en fait, de la loi de finances 2007 qui pr�voit une pension aux fils et filles dont le p�re et la m�re sont tous les deux des chouhada, autrement aux pupilles de la nation qui se comptent sur les doigts d�une main�, souligne la F�d�ration des fils de chouhada qui rappelle qu��au moment o� l�Etat indemnise des gens de tous bords et pendant que d�autres accaparent des biens du peuple, l��crasante majorit� des fils de chouhada est socialement d�munie. Elle est en outre m�pris�e et trahie par ceux-l� m�mes qui sont cens�s la d�fendre�. Dans cet esprit, la f�d�ration d�nonce le minist�re des Moudjahidine qui �persiste � reconna�tre et � prendre en charge des milliers de faux moudjahidine gr�ce � la complicit� et au silence de soi-disant responsables d�organisations nationales de fils de chouhada manipul�s � des fins politiques�. La d�claration se termine par un appel aux fils de chouhada � travers le territoire national � se d�marquer et d�noncer ces responsables et � s�organiser efficacement pour des actions d�envergure pour arracher leurs droits et exiger de l�Etat alg�rien qu�il s'acquitte de sa dette envers eux. La d�claration constitue un v�ritable cri d�indignation et refl�te une r�volte contre l�injustice qui frappe les laiss�s-pour-compte de cette cat�gorie de la population injustement d�sign�e du doigt pour payer les frais d�une politique faite pour d�autres. B. T. DRAA-BEN-KHEDDA L'association des ch�meurs Taddukli entame une gr�ve de la faim L�association des ch�meurs de Dra�-Ben-Khedda, Taddukli, a entam� une gr�ve de la faim, depuis mardi dernier, au si�ge de la da�ra pour faire aboutir ses dol�ances. Cette association, cr��e et agr��e depuis deux ans, a r�ussi � structurer les personnes sans emploi dont un grand nombre de p�res de famille et s�est battue pour l�acquisition d�un lot de terrain de 2 000 m2 sur le site de l�ex-cit� des Combattants dans le centre-ville pour r�aliser un centre commercial au profit des ch�meurs. Selon les services de la da�ra, l��tude fonci�re a port� sur une surface de 4 hectares, propri�t� de l�APC et de la Cnep, qui devaient initialement, il y a 15 ans de cela, y �riger 100 logements. Apr�s �tude et approbation du comit� technique de la da�ra, l�APC a, sur ce, �tabli une d�lib�ration de transfert du terrain � l�agence fonci�re de wilaya. Cette derni�re dont le conseil d�administration est pr�sid� par le wali doit l�galement se r�unir le premier trimestre de l�ann�e. Le chef de da�ra qui a organis� trois r�unions avec les manifestations d�plore l�impatience des gr�vistes et insiste qu�il n�est point question de d�roger � la r�glementation. Un porte-parole des gr�vistes de la faim, lui, campe sur ses positions tranch�es. �Il n�y a plus de tabous, il n�y a plus d�intouchables � Dra�-Ben-Khedda. Par cette action, on r�clame notre droit au travail, notre droit de ne plus souffrir. Les gens se trompent de cible, ils combattent les pauvres � d�faut de combattre la pauvret�.� D�termination et discipline, tels sont les mots d�ordre des gr�vistes qui insistent : �Nous ne voulons pas verser dans l�informel et l�ill�gal et le sort de notre commune nous inqui�te au plus haut point. Devant cette anarchie criante et d�solante qui nous �touffe chaque jour davantage, il est de notre devoir de citoyen de d�noncer l�existence d�un march� sur la voie ferr�e, un r�el vivier de pseudocommer�ants, une vraie jungle o� le manque flagrant en mati�re de s�curit� laisse libre cours � des rixes quotidiennes. L�occupation outranci�re de tous les trottoirs de la ville, le squatt des espaces libres...� Tels sont les termes employ�s dans une lettre ouverte au wali. A l�heure o� nous mettions sous presse, une �ni�me r�union avec les autorit�s locales se tient � la da�ra. Les gr�vistes campent sur leurs positions et refusent de diff�rer la protesta. Le bras de fer est parti pour durer.