Le week-end dernier s�est tenue, au niveau du CHU de Mustapha-Pacha, l�assembl�e g�n�rale du Syndicat national alg�rien des psychologues (Snapsy) afin d�examiner et �valuer l�action syndicale entam�e depuis le 14 septembre 2004. Et le r�sultat a �t� qualifi� de peu reluisant. Le Snapsy note dans un communiqu� de presse que �l�assembl�e g�n�rale constate avec regret la non-concr�tisation de la totalit� des revendications des psychologues de la sant� publique soumises � la tutelle depuis le 15 novembre 2005�. Devant cette situation �intol�rable�, le Snapsy interpelle, encore une fois, le ministre de la Sant� pour la concr�tisation des revendications �l�gitimes� et �pressantes� des psychologues. Regroupant, depuis fin 2004, 500 psychologues sur les 640 que compte la sant� publique, le Snapsy veut r�habiliter ce m�tier important � la soci�t�. Tout en privil�giant le r�glement des probl�mes et conflits par le dialogue et la n�gociation, le pr�sident du syndicat Khaled Keddad n�exclut pas cependant d�autres moyens de lutte �au cas o� les premiers conduisent � l�impasse�. Il d�nonce �les diff�rentes discriminations dans le traitement des salaires du personnel de la sant� publique�. Dans ce contexte, le pr�sident du Snapsy soul�ve le probl�me de classement des psychologues �qui n�est pas clair. Vis-�-vis des autres corporations, nous ne savons pas si nous faisons partie du tronc commun (administration), du corps m�dical ou param�dical. Il faut clarifier ce point�. Deux lettres de dol�ances ont �t� envoy�es au pr�sident de la R�publique, par ce syndicat, pour expliquer la situation de ce corps. Ne voulant plus de �ce marasme�, les psychologues consid�rent que toute r�forme profonde du syst�me national de sant� publique ne peut se faire que dans le cadre de la concertation loin de toutes formes d�exclusion de certains corps des professionnels de sant� publique. Les psychologues demandent � accompagner et � r�pondre aux besoins des Alg�riens avec les moyens n�cessaires. �Nous r�clamons notre place dans la sant� publique avec nos droits et nos obligations. Assez de promesses sans lendemain�, s�exclame Khaled Keddad. Ce dernier se demande pourquoi les autres corporations m�dicales b�n�ficient des indemnit�s auxquelles les psychologues n�ont pas droit. �Nous ne percevons pas les primes de contagion, de classification, d�int�ressement et de documentation. Pourquoi cette s�gr�gation ? Pourquoi ce traitement in�quitable ? Et o� sont les promesses de Tou ?� s�interroge- t-il. La sant� mentale est devenue, surtout avec les �v�nements de la d�cennie noire, une pr�occupation majeure dans notre soci�t� et qui est relay�e dans le discours des politiques. Et encore une fois, les discours politiques demeurent loin de la r�alit� du terrain. Meriem Ouyahia