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ENTREPRISE DES PRODUITS ROUGES DE BATNA
Privatisation, dites-vous ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 02 - 2007

Un attroupement devant la direction g�n�rale de l�Entreprise des produits rouges de Batna � mise en veilleuses depuis la fermeture et vente des briqueteries � attire forc�ment l�attention. 96 ex-salari�s de la d�funte briqueterie de Fesdis demandaient une entrevue au PDG-EPE-EPRE au sujet de leurs droits non per�us depuis pr�s de trois ans ; la cession effective de la soci�t� s�est effectu�e en juin 2004.
Cette briqueterie, r�alis�e en 1977, avec une capacit� de production de 120 000 tonnes, �tait un mod�le en mati�re de gestion, de production en qualit� et quantit�, employant 212 travailleurs dont quinze cadres. Un certain 28 octobre, la nouvelle de la cession de la briqueterie de Fesdis � un priv� tombe comme un couperet, alors la r�sistance s�organise. Gr�ve, occupation de l�usine et surtout de l�int�r�t pour la reprise de leur entreprise, puisque la loi 01/04 du 20/08/2001 le permet, redonnent de l�espoir � ces travailleurs. 45 jours plus tard, tout semble rentrer dans l�ordre, le travail reprend et la production aussi jusqu�� l��vacuation de l�usine le 30 juin 2004. Depuis, beaucoup d�eau a coul� sous les ponts. Parmi les 96 protestataires, 6 cadres mis � l��cart ne comprennent pas aujourd�hui la fa�on dont les choses se sont d�roul�es contrairement aux lois de la R�publique et en pleines contradictions avec le contrat de cession de la soci�t� briqueterie de Fesdis. Selon nos interlocuteurs, il n�y a pas eu sauvegarde et encore moins promotion de l�emploi. Quant � parler de r�habilitation et de modernisation de la briqueterie, c�est trop demander � son acqu�reur, soutiennent-ils. Voulant savoir ce qui s�est r�ellement pass�, la r�ponse est cat�gorique : �Nous avons �t� pouss�s vers la sortie. 90 d�parts volontaires, 20 en retraite anticip�e, 6 cadres marginalis�s, soit plus de la moiti� des effectifs (212 travailleurs � la date de la cession de la briqueterie), renvoy�s de mani�re d�guis�e�, soutient un homme de quarante ans. Rares, nous dit un vieux, sont ceux parmi les anciens qui travaillent, mis � part quelqu�un avec une paie au rabais. L�important, soutient le groupe, ce son nos droits, 74 contractuels n�ont pas per�u leur solde de tout compte, sans compter les journ�es travaill�es non pay�es, le cong� annuel, les allocations familiales� et les revenus des 10%, capital de l�usine des travailleurs. Ces ex-travailleurs de la soci�t� briqueterie de Fesdis qui n�ignorent pas les clauses du contrat de cession de l�unit� savent que le paiement � temp�rament n�est consenti que sous r�serve du respect des conditions d�engagement souscris � l�acqu�reur. Ils n�y a pas eu de maintien de l�emploi alors qu�il est cens� maintenir le personnel existant � la date de la signature du contrat et pendant quatre ans, le maintien de l�activit� et aussi un investissement d�au moins douze milliards de centimes en deux ans, ce qui n�est absolument pas le cas, disent nos interlocuteurs. Dans ces conditions, l�acqu�reur a-t-il pay� cash le reste du prix de cession en application du contrat de cession ? Si l�on croit les ex-travailleurs de la soci�t� briqueterie de Fesdis, cette privatisation est une arnaque o� les travailleurs et l�Etat sont les grands perdants et ceux qui �taient cens�s garantir la bonne application des clauses du contrat de cession ont failli � leur mission. Il s�agit l� d�une affaire o� il y a certainement � boire et � manger sauf pour les travailleurs jet�s � la rue. Houadef Mohamed

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