Le ministre d�l�gu� charg� des Affaires maghr�bines et africaines, Abdelkader Messahel, invit� hier de l��mission �Tahaoulet� de la Radio Cha�ne I, a estim� qu�il est grand temps de sortir de l�afro-pessimisme en travaillant � valider, � travers le Nepad, des partenariats et des �changes favorables au continent. Aussi la strat�gie de d�veloppement con�ue pour l�Afrique � travers le m�canisme qu�est le Nepad ne devrait pas souffrir de carences structurelles. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - C�est ce � quoi s�attellera, fondamentalement, le sommet extraordinaire du Nepad qui se tient aujourd�hui � Alger. Le ministre d�l�gu� aux Affaires maghr�bines et africaines a pr�cis�, d�ailleurs, que la seule question � l�ordre du jour de cette rencontre reste l�int�gration de certaines pr�rogatives jusque-l� d�volues au secr�tariat du Nepad � la commission de l�Union africaine. Un r�ajustement structurel dict� par la n�cessit� de coh�sion des deux structures et par le souci de pr�senter aux partenaires �trangers du continent un seul interlocuteur. Il est � s�attendre que le sommet d�cide de la cr�ation d�une agence qui prendra en charge les programmes inscrits dans le cadre du Nepad, � l�exception de ce qui rel�ve du politique qui restera du ressort de l�Union africaine. Selon Messahel, ce remodelage structurel servira � �viter la bureaucratie qui a, auparavant, scl�ros� les programmes de Lagos et de Abuja. L�escale alg�roise sera n�cessairement aussi une halte d��valuation d�un parcours long de six ann�es. Et � propos, il y a eu du positif mais aussi des insuffisances. Le m�canisme d��valuation par les pairs auquel ont souscrit volontairement 26 pays et l�extinction de pas moins de dix conflits � ils sont pass�s de 13 � 3 � sont comptabilis�s comme des bonds appr�ciables. Mais sur ce qui �tait attendu en termes d�impulsion de dynamisme nouveau au partenariat avec le continent africain, il ais� de constater que l�objectif est loin d��tre atteint. Messahel reconna�t que les pays riches n�ont pas effectivement aid� le Nepad, notamment en termes de transfert technologique et d�investissements directs. Ce qui a �t�, peut-�tre, engrang� confine en l�effacement des dettes de certains pays africains et quelques aides au d�veloppement. Cela reste �videmment insuffisant. Sur un autre plan, Messahel a inform� que le rapport relatif � l��valuation de l�Alg�rie par ses pairs sera pr�sent� en juillet prochain, lors du sommet de Accra. S. A. I.