Plusieurs entreprises publiques et priv�es ont pris part, cette ann�e, � la c�l�bration de la Journ�e mondiale de l�eau en exposant, au niveau du si�ge de l�ADE de Tizi-Ouzou, des sp�cimens de leurs �quipements, leurs r�alisations et projets en chantier ou en cours d��tude donnant un aper�u sur l��volution technique et pratique du secteur � travers la wilaya. Ainsi, l�ADE a insist� sur les aspects production, traitement et distribution de l�eau ; les 63 millions de m�tres cubes qu�elle produit annuellement proviennent � 72% des eaux souterraines et de 19% seulement des eaux superficielles en attendant la mise en exploitation du barrage de Taksebt dans les transferts vers l�est, en direction d�Azazga, et vers l�ouest, en direction d�Alger, sont, localement, tr�s avanc�s d�apr�s des sources officielles. Les sources qui constituaient autrefois l�essentiel de l�approvisionnement des populations en eau potable ne repr�sentent plus que 8%. L�unit� ne se contente pas de pomper ces eaux disponibles, auxquelles s�ajoutent l��quivalent de 1% provenant de l�unique station de dessalement d�eau de mer et de les distribuer � travers 59 communes sur les 67 que compte la wilaya, elle proc�de pr�alablement � leur analyse et traitement afin de donner un produit de qualit�, consommable sans aucun risque. Elle g�re 171 forages, 123 stations de pompage, 698 r�servoirs, 6 stations de traitement, des r�seaux d�adduction et de distribution respectivement de 1600 km et 2200 km, 163 000 abonn�s et une �cole de formation aux m�tiers de l�eau. L�Office national d�assainissement, �galement pr�sent g�re de son c�t� 8 stations d��puration dont 4 anciennes r�habilit�es. Des �tudes sont en cours en vue de doter le barrage de Taksebt de 16 stations similaires au niveau d�un m�me nombre de bassins versants o� se jettent les rejets de nombreux villages alentours. Le tube PEHD ondul�, produit par une entreprise oranaise Innovation, transformation, polym�re (ITP), constitue, pour beaucoup d�entrepreneurs en b�timent et travaux publics et hydrauliques et surtout pour le grand public, une r�v�lation. Il pr�sente d��normes avantages entres autres, une longue dur�e de vie (100 ans), selon les �tudes techniques du producteur, un faible co�t de transport, de pose, 8% du prix d�achat au lieu de 80 pour le tube traditionnel, et d�entretien, une grande r�sistance � la corrosion... C�est un produit r�volutionnaire pour l�assainissement, l��vacuation des eaux us�es, �gouts industriels et pluviales... L�Hydraulique, l�entreprise de r�alisation d�ouvrages industriels, Agro-Deel Equipements, et autres organismes �trangers prenaient �galement part, symboliquement, � la manifestation qui s�est d�roul�e, il est vrai, dans un espace tr�s r�duit au cours d�une journ�e glaciale et pluvieuse. B. T. IFERHOUNENE L'association sociale Asam en d�tresse C�est au village A�t-El-Mansour, � moins d�un kilom�tre de la commune d�Iferhoun�ne, que l�association sociale Asam vit sont moment d�agonie. Malgr� la volont� qui anime les membres de cette structure, celle-ci n�a malheureusement pas trouv� une �coute de la part des services comp�tents. En effet, elle n�a m�me pas de local, notamment pour installer la biblioth�que du village, tr�s demand�e par les jeunes. Le seul si�ge qu�elle occupe actuellement est un gourbi, non �clair�, de quatre m�tres carr�s et non am�nag�. Tout se fait � la lumi�re de la bougie, avec quelques vieux meubles en guise d�am�nagement. Pour Amar, membre de cette association : �Les promesses faites par les autorit�s locales pour l�attribution d�un local afin d�am�liorer nos conditions de travail et notre rendement sont rest�es vaine.� Fonctionnant avec les moyens du bord, cette association � caract�re social souhaite de meilleures conditions et une �coute afin d��largir son champ d�action. Tout en soulignant le r�le tr�s important que jouent ces structures en milieu rural, nous pouvons rappeler que l�association Asam a pu r�pondre, malgr� les carences, aux attentes des plus d�munis du village. Ne m�rite-t-elle pas un meilleur sort ? MAT Il tue son fr�re sous l'effet de psychotropes La population de la commune de Mechtras, 30 km au sud de Tizi- Ouzou, est encore sous le choc apr�s le drame survenu dans la soir�e de mardi dernier. Il �tait environ 20h30 lorsqu�un jeune, qui �tait sous l�effet de psychotropes, selon une source locale, a �t� pris d�hyst�rie, s�en est pris aux passants avec une arme blanche avec lequel il a bless� l�g�rement trois personnes. En tentant de le ma�triser, son fr�re a�n� a re�u un coup de couteau en plein c�ur. �vacu�e vers l�h�pital de Boghni, la victime �g�e de 37 ans a succomb� en cours de route. A. A. Y. Les handicap�s, ces laiss�s-pour-compte C�est une frange mise � l��cart qui crie sa d�tresse. Situ�e au centre de la petite ville, l�association des handicap�s Tafat (lumi�re), de la da�ra d�Iferhoun�ne, vit dans l�oubli et l�angoisse d�un avenir incertain. Depuis sa cr�ation en 2001, elle est carr�ment ignor�e par les services comp�tents. L�aide se fait rare, ce qui accentue le d�nuement et explique le repli de cette association sur elle-m�me, ne trouvant plus aucun secours. �Depuis l�ann�e 2005, aucune subvention n�est venue embellir notre quotidien ; nous somme mis � l��cart�, nous d�clare, M. Challan, pr�sident de l�association. �M�me la location de notre modeste local de 2 m�tres carr�s est � ma charge personnelle, ce qui est inadmissible, cela me co�te 2500 DA chaque mois�, ajoute-t-il, tout en regrettant que des handicap�s subissent un tel sort, en 2007. Selon notre interlocuteur, la da�ra d�Iferhoun�ne compte pr�s de 600 handicap�s, un chiffre qui est loin d�inciter � l�indiff�rence. Mais les pouvoirs publics ne manifestent aucune volont� en faveur de cette cat�gorie. �Au moins un sourire�, ironise M. Challan qui esp�re des actions plus cons�quentes de la part des organismes de solidarit�. Etant au point mort, l�association Tafat souhaite que l�on apporte un peu de lumi�re dans une vie de brume. MAT UGTA L'union locale nous �crit Dans son �dition du 21 mars 2007, votre quotidien a publi� une information selon laquelle le secr�taire g�n�ral de l�Union locale UGTA de Tizi Ouzou avait suspendu deux syndicalistes de la Protection civile de Tizi-Ouzou en outrepassant ses pr�rogatives. Cette information �tant incompl�te, vous voudrez bien me permettre d�apporter quelques pr�cisions de nature � �clairer le lecteur. Ces �l�ments ont �t� suspendus par l�union locale conform�ment aux statuts et r�glement int�rieur de l�organisation. En effet, pour se maintenir co�te que co�te � la t�te de leur section syndicale contre la volont� de pr�s de 700 travailleurs de cette entit�, ils n�ont pas h�sit� � user de moyens ill�gaux, dont l�utilisation frauduleuse du cachet de l�organisme. C�est vous dire qu�une information incompl�te peut pr�ter � confusion et constituer une forme de d�sinformation. P/l�Union locale UGTA, Tizi Ouzou Le secr�taire g�n�ral A. Tekli