Les citoyens du village Rabta, dont les habitations jouxtent la RN71, 7 km � l�est d�Azazga, montent au cr�neau dans ce qui s�apparente � un path�tique coup de c�ur pour d�noncer la marginalisation dont ils disent �tre victimes de la part de l�APC d�Azazga, accus�e de faire fi de leurs dol�ances qui remontent � loin, selon eux, les excluant �de la manne financi�re et des projets dont sont arros�s les villages de la commune�. Les membres du comit� de village qui ont pris attache mardi avec notre bureau citent au premier rang de leurs dol�ances insatisfaites le danger que font peser sur la population les rejets de l�assainissement g�n�ral du populeux village A�t- Bouadda, qui surplombe et traverse leurs maisons avant de se d�verser dans la rivi�re. Outre les menaces de MTH qui se profilent � l�horizon � l�approche de l��t�, ces rejets des eaux us�es sont une cause d��boulements qui risquent de rendre impraticable la piste en aval r�alis�e aux frais du village et de souiller les terres jouxtant leurs habitations, s�inqui�tent les habitants qui sont s�rs que l�environnement p�tira de cette situation expos�e, selon eux, maintes fois � l�APC qui a vainement d�plac� � plusieurs reprises ses services techniques. Les habitants qui indiquent n��tre abreuv�s que de vaines promesses en d�pit de leurs multiples d�marches la derni�re remontant au 15 mars, envisagent de saisir le bureau d�hygi�ne communal comme ultime recours avant d�en r�f�rer aux plus hautes autorit�s du pays si rien n�est entrepris en faveur de leur village �laiss� pour compte du d�veloppement local�, puisqu�ils affirment que �hormis le goudronnage d�une route, projet ant�rieur � l�APC actuelle�, ils n�ont b�n�fici� que de broutilles comme ces quelques mat�riaux de construction int�gr�s dans les petits projets du village r�alis�s dans le cadre du volontariat. Les citoyens citent �galement le cas de la benne � ordures demand�e depuis belle lurette pour �viter la prolif�ration des ordures m�nag�res et en faciliter l��vacuation. Le cas de l��cole, situ�e � 3 km environ du village et que les �coliers rejoignent � pied � travers une piste non am�nag�e boueuse en hiver et poussi�reuse en �t�, tarabuste �galement l�esprit des villageois qui n�ont eu de cesse d�exiger son sablage. Les pressions du village avaient abouti � l�affectation d�un transport scolaire suspendu dans des conditions opaques apr�s un mois et demi, se plaignent-ils. Les habitants terminent en exposant le sempiternel probl�me de l�AEP, indiquant qu�ils font les frais de p�nuries m�me en hiver o� il leur arrive de rester sans eau 15 jours. La v�tust� de la conduite venant d�Ifigha par A�t-Bouadda en est, selon eux, la cause. En hiver, elle est livr�e aux �boulements et en �t� � la s�cheresse. Se disant l�galistes, ils esp�rent un sursaut d�orgueil de l�APC en faveur de leur village rat�, selon eux, par le d�veloppement local. S. Hammoum Le C-RA d�voile son plan d'action 2007 Le comit� local du C-RA d�Azazga inaugure une nouvelle �re dans sa fa�on de g�rer l�humanitaire en pr�voyant l�ensemble des actions � mener par ses membres durant l�ann�e en cours. Le plan d�action �labor� en concertation avec tous les adh�rents, selon un b�n�vole, est partag� en 5 chapitres : un chapitre p�dagogique englobant la formation et l�apprentissage, un autre sur le social, un troisi�me sur les activit�s et loisirs, un chapitre sur la pr�vention et enfin le dernier pour l�am�nagement et l��quipement du si�ge. Le secourisme se taille la part du lion dans le premier chapitre avec la formation de 3 promotions en faveur des adultes et d�une autre pour enfants, la cr�ation d�une �quipe d�intervention (secouristes �quipiers) et l�organisation d�un stage de recyclage des secouristes sur le terrain. Les nouvelles technologies ne sont pas n�glig�es dans ce chapitre qui pr�voit l�initiation � l�informatique et la cr�ation d�un club internet. La photo, la couture et la broderie font �galement partie des pr�occupations de ce premier chapitre. L�organisation de circoncisions collectives, de me�det el hilal, la distribution de couffins alimentaires sp�cial Ramadhan, la distribution permanente de denr�es alimentaires et d�effets vestimentaires aux n�cessiteux, les visites aux malades hospitalis�s et aux pouponni�res, l�aide aux familles victimes de catastrophes naturelles et l�organisation d�excursions au profit de familles n�cessiteuses constituent les actions cibl�es par le domaine social du plan d�action. Le chapitre 3 englobe les activit�s et loisirs qui consisteront essentiellement en la c�l�bration des diff�rentes journ�es nationales et internationales, la couverture sanitaire des diff�rentes manifestations publiques, les portes ouvertes et l�organisation d�excursions. La pr�vention meuble le quatri�me chapitre avec l�organisation de journ�es d��tude sur les maladies chroniques, les fl�aux sociaux, l�organisation de groupes de paroles encadr�s par des psychologues et des gyn�cologues qui aboutira, � terme, � la cr�ation d�une cellule d��coute. Le dernier chapitre a trait � la logistique et inclut une ambitieuse d�marche visant � doter la structure en v�hicule et ambulance.