Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
TRANSPARENCY INTERNATIONAL PUBLIE DES ETUDES SUR NEUF PAYS AFRICAINS DONT L'ALG�RIE Un engagement encore faible envers les conventions contre la corruption
L'ONG Transparency International vient de rendre public, � partir de son si�ge � Berlin, un communiqu� o� elle annonce qu'elle a �dit� des �tude *sur plusieurs pays africains, �tudes dressant un �tat des lieux sur l'application par ces pays, dont l'Alg�rie, des Conventions des Nations unies et de l'Union africaine (UA) de lutte contre la corruption. Le constat est qu'il y a beaucoup d'insuffisances et �norm�ment de retard dans la mise en �uvre de ces importantes conventions, et tr�s peu de volont� politique de la part des gouvernants. Nous publions ci-dessous le communiqu� de Transparency International. �Selon les �tudes pays, dont l'Alg�rie, publi�es le 18 avril 2007 par l'ONG Transparency International (TI), neuf pays africains doivent encore mettre en �uvre les dispositions des conventions internationales contre la corruption. Il existe encore certains vides juridiques dans la l�gislation de l�Alg�rie, du Burundi, du Kenya, du Liberia, du Nigeria, de la Sierra Leone, de l�Afrique du Sud, du Togo et de l�Ouganda au regard des dispositions de la Convention des Nations unies contre la corruption (UNCAC) et de la Convention de l�Union africaine sur la pr�vention et la lutte contre la corruption. Les sections nationales de TI ont suivi la mise en �uvre des dispositions depuis que la Convention de l�Union africaine est entr�e en vigueur le 5 ao�t 2006. �La mise en �uvre de la convention doit maintenant �tre la priorit� absolue�, a d�clar� Akere Muna, vicepr�sident du comit� de direction de TI. �La Convention de l�Union africaine offre un guide tr�s utile pour mener un tel processus. De concert avec la soci�t� civile, TI continuera ses activit�s de lobby aupr�s des gouvernements et des l�gislateurs afin d�apporter une r�ponse ad�quate aux d�fis pos�s par ce processus. Ces analyses juridiques offrent une assistance utile � l��chelle du pays, un programme de r�formes.� Ces �tudes analysent les mesures prises contre la corruption et mettent en lumi�re les principaux manquements des r�formes. Une caract�ristique commune � la plupart des pays est l�absence de strat�gie nationale globale de lutte contre la corruption, ainsi qu�un manque de volont� politique de mettre en �uvre les r�formes. �Le Nigeria dispose d�une impressionnante collection de structures, institutions et lois visant � lutter contre la corruption, ainsi qu�une exp�rience r�ussie dans le domaine du recouvrement de fonds d�tourn�s�, a d�clar� Lilian Ekeanyanwu, auteur de l��tude sur le Nigeria et expert international des conventions contre la corruption. �Cependant, le programme nig�rian n�atteint pas les standards et conditions pr�alables � un r�gime efficace de lutte contre la corruption ainsi que le r�clament les conventions.� Les gouvernements ont l'obligation de rendre des comptes L�objectif de TI dans les deux cas a �t� de cr�er un m�canisme de suivi efficace. �Les progr�s ne seront effectifs que lorsque les gouvernements auront l�obligation de rendre des comptes publiquement. Aussi longtemps que les gouvernements ralentissent le processus de cr�ation d�un tel m�canisme de suivi, comme le fait le gouvernement alg�rien, nous mettons s�rieusement en doute leur engagement�, a d�clar� Djilali Hadjadj, porte-parole de la section nationale de TI en Alg�rie. Les gouvernements doivent rendre compte des progr�s effectu�s en compl�tant un questionnaire en vue de la prochaine Conf�rence des Etats-Parties en f�vrier 2008. TI encourage les organisations de la soci�t� civile � utiliser les conclusions des �tudes pays afin de remplir �galement ces �valuations. La coordination et l�harmonisation de la proc�dure de compte-rendu de l�application des deux conventions, r�gionale et internationale, devraient limiter la charge de travail pour les gouvernements en �cr�ant des synergies�, comme le souligne la d�claration finale du 5e Forum mondial qui s�est d�roul� du 2 au 5 avril 2007. Seuls 16 pays africains sur 53 ont ratifi� la Convention de l�Union africaine. Le r�sultat pour l�UNCAC est l�g�rement meilleur avec 29 ratifications. Toutefois, la faiblesse du nombre de participants africains � la premi�re conf�rence des Etats- Parties � la convention des Nations unies, en d�cembre 2006, laisse planer un doute sur l�engagement des gouvernements africains � appliquer la convention.� *Ces �tudes sont disponibles sur le site internet de Transparency International,www.transparency.or. Nous pouvons aussi les envoyer par email aux internautes du Soir d'Alg�rie qui nous le demandent. Pour cela, adressez un email � l'adresse �lectronique suivante : [email protected][email protected] . L'�tude sur l'Alg�rie, une cinquantaine de pages, a �t� faite par le journaliste Djilali Hadjadj.