Le Front de lib�ration nationale (FLN) compte remettre sur la table la question de la r�vision constitutionnelle sit�t apr�s la tenue des �lections l�gislatives du 17 mai prochain. Le secr�taire g�n�ral de l�instance ex�cutive du parti, Abdelaziz Belkhadem, l�a affirm� hier sur les ondes de la Radio Cha�ne III, invit� de la derni�re �dition de l��mission �En toute franchise�. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Le FLN n�en d�mord pas, c�est le moins qu�on puisse dire, tant il poursuit de militer pour un amendement du texte constitutionnel, en d�pit des oppositions que la classe politique, les membres de l�Alliance pr�sidentielle, y compris, a exprim�es. �Pour le FLN, la r�vision constitutionnelle reste une pr�occupation. Une fois les �lections l�gislatives pass�es, nous remettrons sur la table cette question que nous consid�rons importante pour la vie institutionnelle du pays�, a soutenu Belkhadem pour qui le pr�sident de la R�publique n�a pas renonc� au projet mais a tout juste r�am�nag� l�ordre des priorit�s. D�ici la relance de la revendication autour de la r�vision constitutionnelle, le parti de Belkhadem s�attellera � pr�parer la comp�tition �lectorale. Une comp�tition dont, affirme Belkhadem, confiant, il sortira grand vainqueur. �Nous sommes confiants en les r�sultats des prochaines l�gislatives, d�abord du programme prometteur et rassembleur que nous proposons mais aussi du capital FLN. Nous avons, par ailleurs, nos propres moyens de sonder l�opinion et ces sondages ont fait ressortir que nous serons encore la premi�re force politique.� Belkhadem, confiant donc de pr�server le FLN de toute mauvaise surprise, a consid�r� que les r�sultats du scrutin l�gislatif, quels qu�ils soient, n�alt�reront pas l�Alliance pr�sidentielle. �Quels que soient les r�sultats des �lections l�gislatives, nous travaillerons � maintenir l�Alliance pr�sidentielle.� Voil� qui ne manquera pas de rassurer Ouyahia mais surtout Soltani qui, dans un pass� pas lointain, a affich� une vell�it� � timide certes � de s�affranchir quelque peu du giron du pouvoir. Si l�Alliance est partie pour encore durer, son �largissement �ventuel � d�autres pr�tendants reste incertain. Tout comme l�alliance gouvernementale d�ailleurs. �Si le pr�sident d�cide de me reconduire dans mes fonctions de chef du gouvernement, je n�ai, me concernant, aucune r�serve � travailler avec d�autres partis politiques�, a avou� Belkhadem. Interrog� sur ce qu�il pensait de la demande faite par certains partis de passer au weekend dominical, le secr�taire g�n�ral de l�instance ex�cutive du FLN est rest� tr�s confus, au point de ne retenir, son commentaire commis, s�il est pour ou contre. Autrement dit, il a choisi de se confondre dans les attendus pour ne pas avoir � formuler un avis tranch�. En revanche, Belkhadem s�est d�clar� favorable � l�ouverture des m�dias audiovisuels � l�investissement priv�. Une ouverture, a-t-il dit, assortie de la mise en place de garde-fous. Belkhadem s�est aussi d�clar� favorable � la d�p�nalisation du d�lit de presse, � condition que cesse la diffamation. Engag� dans une pol�mique avec le secr�taire g�n�ral de l�UDR, Amara Benyoun�s, Belkhadem, � qui l��pisode de cette prise de bec � �t� rappel�, a choisi hier de temp�rer son propos, ne s�emp�chent cependant pas de d�cocher quelques fl�chettes � une cible qu�il a pris le soin de ne pas nommer. �Je tiens � dire que je n��tais pas personnellement � Rome lorsque a �t� sign� le contrat national. Mais j��tais membre du bureau politique du parti au moment o� le FLN avait sign� ce contrat. Le contrat de Rome est aujourd�hui largement d�pass� par la charte pour la paix et la r�conciliation nationale.� Et � propos des partis non agr��s mais qui se sont d�brouill�s pour participer aux �lections l�gislatives, Belkhadem dira : �Il y a des figures politiques, parce qu�elles n�ont pas eu d�agr�ment, elles pensent que c�est Belkhadem qui le leur a refus�. Je rappelle simplement que je ne suis chef du gouvernement que depuis une ann�e. Elles ont tenu leurs r�unions constitutives bien avant que je ne sois chef du gouvernement�, a-t-il dit. Le secr�taire g�n�ral de l�instance ex�cutive du FLN a affirm� vouloir toujours faire adh�rer son parti � l�Internationale socialiste. Motivation : �contrecarrer ceux qui utilisent cette tribune pour ternir l�image de l�Alg�rie.�