C�est au centre culturel A�ssa-Messaoudi, � Hussein-Dey, que le pr�sident de l'Alliance nationale d�mocratique (ANR), R�dha Malek a donn�, jeudi, le coup d�envoi pour la campagne �lectorale. Accompagn� des membres de la liste fusionn�e avec l�Union pour la d�mocratie et la r�publique (UDR), de Amara Benyoun�s, qui d�ailleurs est � la t�te de cette liste, l�ancien chef du gouvernement s�est attaqu� sans tarder, aux th�mes qui feront l�objet de sa campagne : ch�mage, logement et corruption. Trois th�mes qui reviennent depuis l�ind�pendance de l�Alg�rie, sur la bouche des politiciens, � chaque campagne �lectorale et � tous les niveaux. Mais pr�cis�ment, pour cette nouvelle bataille, R�dha Malek aspire � un changement de p�le de d�cision. Qualifi�e d�une premi�re dans l�histoire, l�alliance �tablie entre son parti et celui de Amara Benyoun�s, le pr�sident de l�ANR se fait une conviction que �si de nouveaux visages s�introduisent � l�h�micycle Abane-Ramdane, cela apportera une cr�dibilit� � celui-ci et r�cup�re ses pouvoirs de d�cisions dont il est d�pourvu jusque-l��. R�dha Malek a exprim� son �c�urement de voir transformer au fil des ann�es, les repr�sentants du peuple, en simples fonctionnaires travaillant sous l�ordre du pouvoir ex�cutif. �La d�mocratie est le tr�sor qui pourra redonner � l�Alg�rie son souffle. La d�mocratie est la libert� d�expression, la libert� d�agir et de rendre compte aussi�, a-t-il clam�, pour rappeler les missions d�vou�es � l�Assembl�e populaire. Tout en accablant les �lus, le pr�sident de l�ANR met aussi les citoyens devant leurs responsabilit�s. Car voter est �galement un acte responsable que les �lecteurs doivent prendre en conscience. Selon R�dha Malek, l�abstention dans les �lections est un facteur de sanction pour les d�mocrates et favorise la fraude. Jugeant inacceptable et intol�rable le taux �lev� du ch�mage, dans une Alg�rie qui compte dans ses r�serves 77 milliards de dollars, l�orateur ne va pas non plus, sans accabler la jeunesse alg�rienne, pour sa morosit�, son inertie et sa tristesse. �Je ne comprends pas. Nous n�avions pas encore trente ans lorsque nous avons n�goci� les accords d�Evian. Nous faisions de la politique pour rester dignes. Aujourd�hui, les jeunes ne travaillent pas, ne participent pas � la politique et ne jouent pas leur r�le de citoyens�, fait-il constater, incitant les jeunes � faire preuve de beaucoup de maturit� et de responsabilit� afin qu�ils puissent aborder l�avenir avec optimisme. �Nous voulons que nos jeunes soient plus instruits, mieux organis�s, car l�apr�s-p�trole a commenc�. Nous n�allons pas attendre la famine pour commencer � travailler�, signale-t-il encore. Par ailleurs, R�dha Malek s�est insurg� contre la gestion actuelle des affaires de l�Etat et le manque de transparence vis-�-vis du peuple. �Ceux qui cachent la v�rit� au peuple ne travaillent pas pour ce peuple. Nous protestons contre ces m�thodes�, affirme-t-il en soulignant que l�APN n�a m�me pas daign� d�clencher une enqu�te parlementaire pour conna�tre les dessous de l�affaire Khalifa. Tout comme les derniers �v�nements terroristes, qui n�ont pas inqui�t�, outre mesure, les �lus du peuple. C�est pourquoi, en pr�sentant sa liste pour les l�gislatives, le pr�sident de l�ANR esp�re voir partir �les opportunistes du pouvoir� et voir arriver les �lus de la nation, au sens propre du mot. �Il faut arr�ter de choisir les incapable et les bandits. Il est temps que le peuple contr�le ses repr�sentants�, dit-il.