La Soci�t� alg�rienne de chirurgie laparoscopique (Sacl) n�a cess�, selon son pr�sident le Pr Hir�che, chef de service de m�decine � l'h�pital Zmirli, de poursuivre sa mission de formation puisqu�en 2007, plus de 250 chirurgiens ont appris � ma�triser la nouvelle technique qui est la coelio-chirurgie. Esth�tique et peu douloureuse, la coeliochirurgie appara�t comme l'indication par excellence en gyn�cologie. �Cette pratique �volue favorablement en Alg�rie, et nous sommes presque au m�me niveau que nos confr�res europ�ens�, a affirm� le Pr Hir�che, consid�r� comme le pionnier de cette pratique en Alg�rie, � l�occasion de la tenue du 7�me congr�s de chirurgie endoscopique. Selon le Pr Hir�che �elle est � pr�sent pratiqu�e dans la majorit� des wilayas d�Alg�rie�. Pour ce dernier �il y a un v�ritable engouement pour cette nouvelle technique de chirurgie aupr�s de la jeune g�n�ration de chirurgiens�. S�exprimant en marge des travaux de ce congr�s qui a r�uni des experts nationaux et �trangers, le pr�sident de la SACL a pr�cis� que �d'ici 2010, la coeliochirurgie aura acquis droit de cit� dans le secteur de la sant� et de fa�on d�finitive�. Tr�s appr�ci�e pour ses aspects �conomique (peu co�teuse) et pratique (non invasive, pas d'ouverture du corps), le m�me sp�cialiste a indiqu� que la coeliochirurgie est tout aussi int�ressante dans la canc�rologie. A cet effet, elle a �t� pr�sent�e comme la chirurgie d�avenir �tant donn� qu�elle a �t� �largie � d�autres indications, notamment pour le traitement des cancers et ce, apr�s la chimioth�rapie et la radioth�rapie. Dans ce cas, le chirurgien y a recours pour �survoler l'int�rieur de la tumeur, pour laquelle le scanner s'est av�r� impuissant�, a-t-il dit, en citant, entres autres, les cancers colectoraux, ou surr�naux. Cependant, la coeliochirurgie est contre indiqu�e en cas d'insuffisance respiratoire ou cardiaque, mais elle reste d'un grand apport pour les patients souffrant d'ob�sit� et de diab�te. Pour sa part, le Pr Boualem Addad, du service de gyn�cologie au CHU Mustapha-Pacha, a soulign� que �les femmes optent d'embl�e pour cette technique qui n'agresse pas leur corps et ne laisse pas de cicatrices ind�l�biles� car elle est sans risque infectieux, et assure un confort maximal aux patients.