Le secr�taire g�n�ral des Nations unies a invit� le Front Polisario et le Maroc � entamer, le 18 juin 2007 � New York, des n�gociations directes. Si le gouvernement sahraoui a d�ores et d�j� confirm� sa participation � ces pourparlers, le Maroc, au contraire, ne semble toujours pas enclin � prendre part � ces n�gociations et continue � s�accrocher � son �plan d�autonomie�. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Marie Okabe, porte-parole du secr�taire g�n�ral de l�ONU, a confirm�, lundi dernier, l�organisation �sous l��gide des Nations unies� de �n�gociations sans conditions pr�alables� entre les gouvernements sahraoui et marocain. Le Front Polisario, � travers une d�claration officielle de son secr�tariat national, a �t� le premier � r�agir � cette annonce en informant accepter l�invitation de Ban Ki-moon. �Le secr�tariat national r�affirme la disponibilit� du Front Polisario � la mise en application, de bonne foi, de la r�solution 1754 et annonce son acceptation de l�invitation du secr�taire g�n�ral des Nations unies pour entamer, le 18 juin 2007 � New York, sous les auspices des Nations unies, des n�gociations directes avec le royaume du Maroc�, a indiqu� la plus haute instance politique du Front Polisario qui s�est r�unie lundi sous la pr�sidence de Mohamed Abdelaziz. Mais le gouvernement sahraoui craint de voir les autorit�s marocaines recourir � des man�uvres dilatoires dans le but de faire capoter ces n�gociations avant m�me qu�elles ne se tiennent. �Le secr�tariat national esp�re que le Maroc r�pondra positivement et s�rieusement � cette invitation et qu�il n�aura pas recours, comme par le pass�, � la pratique des atermoiements et le dressement d�obstacles de toutes sortes qui ont paralys� l�application des r�solutions pertinentes du Conseil de s�curit� portant sur les diff�rents plans de paix dont le dernier en date, le plan de paix pour l�autod�termination du peuple du Sahara occidental ou plan Baker�. Il semble que les craintes des Sahraouis soient bel et bien fond�es. En effet, il faut avant tout pr�ciser que le Maroc n�a toujours pas confirm� sa participation aux pourparlers de New York. Au-del� de cette �temporisation �, le gouvernement marocain s�ent�te � faire la promotion de son �plan d�autonomie�. Ce projet a pourtant �t� rejet� de facto par le Conseil de s�curit� de l�ONU � travers l�adoption de la r�solution 1754, qui pr�voit l�organisation d�un r�f�rendum d�autod�termination au Sahara occidental. Mais il y a pire. La r�pression aveugle des populations sahraouies dans les territoires occup�s et au Maroc m�me est une preuve irr�futable de la volont� des autorit�s coloniales � faire capoter ces n�gociations. T. H. LE CHEF DE L'ETAT L'A AFFIRME HIER "Le probl�me du Sahara occidental repr�sente un facteur de blocage du Maghreb" �Le probl�me du Sahara occidental repr�sente un facteur de blocage du processus de l'�dification du Maghreb qui conditionne l'avenir de toute notre r�gion�, a affirm� hier le pr�sident de la R�publique � l�occasion du d�jeuner offert en l'honneur du pr�sident du Nicaragua qui effectue une visite officielle en Alg�rie de deux jours. Abdelaziz Bouteflika a toutefois d�clar� que l�Union du Maghreb arabe ne saurait se construire au d�triment des droits du peuple sahraoui. �Mais il devient de plus en plus certain que cet ensemble ne saurait �tre r�alis� au d�triment du peuple sahraoui et de ses droits l�gitimes et inali�nables�. A cette occasion, Abdelaziz Bouteflika a tenu � saluer la d�cision prise par le pr�sident Daniel Ortega de r�tablir les relations diplomatiques entre la R�publique du Nicaragua et la R�publique arabe sahraouie d�mocratique (RASD).