On ne cessera jamais de r�p�ter voire de crier haut et fort que ce genre de d�faites (Alg�rie-Guin�e) est douloureux. En r�alit�, toutes les d�faites, plus particuli�rement celles conc�d�es � domicile, font tr�s mal. Il y a peut-�tre celles que l'on peut accepter � l�instar de celles conc�d�es � l�occasion des rencontres amicales sans importance, ou encore celles face � des �quipes de renom telles que le Br�sil, l'Angleterre ou la France � titre d'exemple. Mais, celle de samedi dernier face � la Guin�e est vraiment douloureuse et aura de lourdes cons�quences, puisqu�elle est synonyme d'�limination de la phase de la coupe d'Afrique des nations. Avant le match, tout le monde �tait optimiste et pensait que le billet qualificatif pour le Ghana �tait acquis avant m�me le dernier d�placement en Gambie. Donc, une victoire devait nous ouvrir les portes de Ghana-2008. Dans le pire des cas, un nul �tait aussi porteur d'espoir avant le dernier match. Malheureusement, ces deux cas de figure (victoire ou nul) n�ont pas eu lieu et le r�ve caress� avant le match devenait un cauchemar pour les supporters des Verts � la recherche d�une �chappatoire d�un quotidien maussade. Apr�s cette d�b�cle, la question que tout un chacun de nous se pose : c'est de savoir pourquoi de pareilles situations se r�p�tent souvent sans pour autant trouver un rem�de � ce mal profond ? �videmment, apr�s cet �chec, chacun a son point de vue et personne en r�alit� n'aura tort en portant un jugement n�gatif. Et les faits sont l�, t�tus. D'abord, il faut admettre que l'adversaire �tait ce jour plus fort sur tous les plans. Les n�tres paraissaient �mouss�s en raison des efforts consid�rables d�ploy�s contre l'Argentine. Cette rencontre amicale nous a finalement fait beaucoup plus de mal que de bien. En outre, il faut �galement mettre en relief cette option tactique de l'entra�neur Cavalli qui n'�tait pas celle qui pouvait donner un r�sultat probant. Comment peut-on atteindre son objectif quand on � la peur au ventre d�s le d�part ? Ne pas utiliser les atouts majeurs dans une rencontre capitale et se contenter de jouer la prudence et op�rer avec un seul attaquant sans v�ritable soutien, est un choix suicidaire. Les joueurs du milieu de terrain d�fendaient plus qu'ils n�attaquaient, et du coup, le soutien au seul attaquant �tait quasi absent. Evoquer le manque d�efficacit� de nos attaquants est de ce fait une mani�re de se moquer du peuple. Contre la Guin�e, les Alg�riens n�ont eu en tout et pour tout que deux occasions franches de scorer. Deux tirs lointains de Ziani, le premier repouss� par le gardien en corner et le second sur Meniri qui mettra son pointu sur le poteau. Ce qui est insignifiant pour un onze qui jouait chez lui dans l�objectif d�assurer le succ�s qui le qualifierait sans calcul aucun � Ghana-2008. Les choix tactiques de l'entra�neur renvoient sur celui op�r� il y a un an par la FAF. Ce dernier doit reposer sur des crit�res tr�s importants entre autres le C-V, le v�cu sportif, la valeur des dipl�mes et celle des hommes et les ambitions de ceux-ci. Si ces crit�res ne sont pas r�unis, il ne peut y avoir de r�els objectifs. Par le pass�, un nombre important d'entra�neurs alg�riens a fait les frais d�un limogeage pour une raison ou une autre ; parfois sans raison valable. Tout le monde s'est abstenu de r�agir suite � la nomination de Cavalli (et avant lui Leekens et Waseige) et s'est dit que c��tait peut-�tre la seule issue capable d'apporter un changement Cette id�e de changement n'a malheureusement pas fonctionn� comme on s'y attendait intimement, puisque ces entra�neurs �trangers �taient souvent de niveau tr�s moyen et parfois moins bons que les n�tres. Nos entra�neurs ont pourtant fait leurs preuves par le pass� puisque Rachid Mekhloufi montrait d�j� la voie en 1975 en remportant la m�daille d'or des Jeux m�diterran�ens. Mohamed Maouche, Rachid Mekhloufi, Khalef Mahiedine et Rabah Sa�dane ont assur� la qualification pour la Coupe du monde 1982 et 1986 haut la main et enfin Abdelhamid Kermali a permis � l'Alg�rie de remporter pour la premi�re fois la Coupe d'Afrique des nations en 1990. Si les capacit�s de nos entra�neurs nationaux sont consid�r�es insuffisantes et par voie de cons�quence ne peuvent leur ouvrir les portes de la s�lection demeure le choix des d�cideurs auquel personne ne peut s'y opposer, il n'en demeure pas moins que le monde sportif alg�rien a pleinement le droit d'exiger un entra�neur de grande valeur qui puisse redorer le blason du football alg�rien.