Le march� hebdomadaire du lundi est devenu un point de regroupement r�gional de commer�ants, malheureusement l�APC de Skikda n�en tire pas profit p�cuniaire depuis 4 longues ann�es. La gestion et la r�organisation des souks sont des attributions communales conform�ment � la r�glementation en vigueur, Skikda qui en compte six, du dimanche au vendredi, Beni-Malek, la cit� des Fr�res- Saker (Camus Rossi Lekdim), Boulekeroua, Merdj-Eddib, les 700-Logements et la cit� des Fr�res-Ayachi (la CIA), souffre am�rement des r�percussions sur le plan s�curitaire, organisationnel, hygi�nique, urbanistique induites par le laisseraller dans lequel se morfondent ces derniers. Le plus encombrant demeure � coup s�r le souk du lundi, implant� dans la cit� des Fr�res-Saker (Camus Rossi Lekdim), il a envahi depuis la voie principale de la cit� des all�es du 20-Ao�t vers l�est et pr�voit de s�introduire dans la cit� des Fonctionnaires (Camus Rossi Djeddid), du c�t� ouest. D�une mani�re illimit�e, les commer�ants, pas tous, min�s par le gain, s�installent sur le petit espace vacant et strat�giquement attractif, bloquant la circulation automobile et des pi�tons. M�me l�acc�s aux commerces pour les g�rants implant�s sur le long de la voie, dans les centres commerciaux de l�OPGI, est devenu difficile. Des acrobaties et des n�gociations entre commer�ants r�glement�s et ceux de l�informel sont n�cessaires pour rendre cette accessibilit� � sa propri�t� plus accessible. Parfois des mots durs sont �chang�s entre ces deux cat�gories pour d�nouer une situation qui est du ressort des pouvoirs publics. La nature expansionniste du souk du lundi a g�n�r� une recrudescence de vols et de banditisme sans pareil. �Quand tu laisses un vendeur s�installer, ce sont 40 voleurs qui font leur apparition corollairement �, nous dira d�une mani�re perspicace un citoyen Les �l�ments des forces de l�ordre initient p�riodiquement des op�rations coup-de-poing, qui se soldent par des arrestations proportionnellement moindres par rapport au nombre d�interpellations. Tentaculaire et �touffant, Souk-Lethnine (traduction du Souk du lundi) demeure l�attraction de pr�dilection de beaucoup de citoyens, plus particuli�rement la gent f�minine. Des femmes de tous �ges le sillonnent du nord au sud, de l�est � l�ouest, parfois de 8h jusqu'� midi, elles se font voler, bousculer par les voyous, sans que cela vienne � bout de leur �amour� pour la �balade� dans les march� ; y en a m�me qui ont �gar� leurs�. enfants ! La disponibilit� de produits de tous genres et � des prix comp�titifs en est l�effet incitatif. A la fermeture du souk, � 13 h souvent, c�est le branlebas de combat pour les agents de l�Econeg et des diff�rentes entreprises de nettoyage ayant remport� le march� de la zone de la cit� des Fr�res-Saker, des monticules de d�tritus accaparent le site et disputent aux habitants leur espace vital. Durant le Ramadhan, o� l�heure de plier produits pour les commer�ants est �tendue jusqu'� 15h et parfois 16 h, ce n�est qu�� quelques minutes de l�Adhan que tout rentre dans l�ordre. Depuis 2003, l�APC ne profite d�aucun sou de cette �tentacule commerciale�. Cette derni�re n�a pas �t� int�gr�e dans la politique de rentabilisation du patrimoine lanc�e par la commune, ciblant les locaux et habitations. On devrait y penser un peu, compte tenu que les recettes p�troli�res constituent les principales rentr�es communales, � hauteur de 97/%. Un peu d�organisation du souk nous fera du bien. �a y va de la cr�dibilit� des institutions �tatiques.