Routes bloqu�es, quartiers inond�s, �coliers en danger, d�connexions, r�seau satur� Tels sont les importants faits constat�s lors des pluies torrentielles qui se sont abattues sur Skikda durant le week-end. Le ph�nom�ne d�enfilement des bottes pour acc�der aux habitations est toujours en vigueur. La m�t�o, qui a pr�vu une pluviom�trie de l�ordre de 60 mm, a annonc� un ciel plus cl�ment les prochains jours. Malheureusement, c�est le m�me d�cor qui est plant� � chaque averse. On n�a pas encore tir� les le�ons du pass�. Les inondations des ann�es 1985, 1990 et 2003 sont toujours vivaces dans les m�moires. Leur retour n�est pas � �carter ; il serait m�me imminent, si jamais des mesures ne sont pas prises dans les d�lais qui s�imposent. Les instances comp�tentes sont aux aguets. Une r�union regroupant le P/APC avec leurs vice-pr�sidents, les d�l�gu�s communaux et les directeurs des diff�rentes structures communales s�est tenue en fin d�apr�s-midi du jeudi. Il en ressort qu�hormis le ruissellement des eaux dans les cit�s, l��clatement des canalisations (en vigueur m�me en p�riode estivale) et l�abondance des graviers qui obstruent les avaloirs du fait de la multiplication des chantiers dans la ville, on ne d�plore aucun d�g�t mat�riel ni humain. Fait notable, les chauss�es des all�es du 20-Ao�t sont inond�es par les eaux us�es d�vers�es des regards d��gouts jouxtant les locaux commerciaux. Beaucoup de g�rants ont ferm� boutique et port� assistance aux agents de l�Office national de l�assainissement qui se sont d�plac�s sur les lieux. Un cas de figure r�current. Des �quipes d�intervention, dont la mission est de rem�dier � la situation pr�valente, ont �t� mobilis�es en la circonstance. En pole position, Merdj-Eddib. Comme de coutume, sa voie principale est impraticable, une grande mare s�est form�e au niveau du contournement menant vers le si�ge de l�agence fonci�re de la wilaya de Skikda, � l�entr�e de la cit�. Une situation qui a incit� les automobilistes � bifurquer vers la rocade Houari-Boumedi�ne, en passant par la cit� de Boulekeroua, pour pouvoir atteindre leurs objectifs. Au moment o� nous mettons sous presse, une coupure touchant l�approvisionnement en �nergie �lectrique n�a pas encore �t� r�tablie par les agents de Sonelgaz. Dans la nuit du jeudi, une confrontation est � signaler entre ces derniers et les habitants. Les premiers conditionnaient leur intervention par le soutien inconditionnel des �l�ments de la Protection civile, afin de vider le transformateur �lectrique inond�. Selon le t�moignage des riverains, lorsque les pompiers son venus, les agents de Sonelgaz �taient d�j� sur le chemin du retour. Aux cit�s des Fr�res-Saker et des Fonctionnaires (Camus Rossi Lakdim et Djdid), on enfile les bottes pour acc�der aux immeubles. A chaque hiver, ce sont les m�mes endroits qui sont sujets � des inondations. L�APC pr�voit de prendre en charge le projet de lutte contre les inondations. Les grands p�nalis�s sont les �coliers, notamment ceux suivant leurs cours au groupement scolaire Amar-Legrel, d�nomm� la petite �cole. Des infiltrations des eaux pluviales sont � relever, ce qui peut provoquer un affaissement de la toiture sur la t�te des �l�ves. Les recommandations de l�entreprise de r�alisation d�interdire la scolarisation n�ont pas �t� prises en consid�ration. �En d�pit des insistances d��vacuer les lieux, on ne m�a pas �cout�. En plus, je n�ai le soutien d�aucune instance, ni l�APC ni le BET ne sont venus contr�ler mes travaux. Moi, je dois me soumettre � l�ODS, offre de service, qui ne m�a �t�, il faut bien le souligner, d�livr�e qu�une semaine avant la rentr�e scolaire du 13 septembre, pour un d�lai de r�alisation de 8 mois. Je ne porte aucune responsabilit� en cas de d�g�ts�, nous dira Zerouali Tarek, entrepreneur charg� des travaux. Selon l�ODS, les travaux � entamer consistent en la r�fection et r�habilitation de l��cole (enduits et peinture), r�fection de la toiture et r�habilitation des fa�ades. Le danger existe toujours, les responsables concern�s se doivent d�intervenir pour sauver la vie de nos enfants.