Apr�s avoir pass� plus de 48 heures � l�h�pital, transf�r�e comme nous l��voquions dans l�une de nos pr�c�dentes �ditions sur ordre du directeur de Diar Errahma de Misserguine o� elle fut orient�e apr�s la d�molition de sa maison, nous avons pris de ses nouvelles ce dimanche. Nous avons su qu�elle avait regagn� Diar Errahma m�me si elle ne parvenait toujours pas � s�alimenter, toujours aussi affaiblie et d�prim�e ne sachant quel sort avait subi ses fils, handicap�s, durant son absence. Alert�es sur le cas de cette vieille femme, les autorit�s locales, � leur t�te le wali d�Oran, ont r�agi en diligentant une commission d�enqu�te pour se pencher sur le cas de cette expuls�e des Planteurs, plus pr�cis�ment du terrain Hadj Hassan, qui aurait, selon nos informations, �t� d�lest�e de sa carte d�affectation. Hier matin, face � la n�cessit� d��vacuer les derniers r�calcitrants parmi les exclus du relogement, qui ont d�ailleurs r�sist� autant qu�ils ont pu � leur expulsion, seulement, nous disent-ils, �� la vue de nos affaires partir en fourri�re, nous savions qu�il n�y avait plus d�espoir�. Parmi ces personnes, les fils de la vieille A�cha qui avaient pass� leur quatri�me nuit dehors. La seule disposition d�urgence prise par les autorit�s toujours en attendant l��tude de leur dossier de logement et �la question� de leur carte �perdue�, est la d�cision de leur affectation au niveau de Diar Errahma de Misserguine o� ils ont rejoint hier leur m�re. Pourquoi ce lieu, qui ne semble pas leur convenir, �tant des attard�s mentaux adultes ? L�on saura que justement il n�existe pas de lieu qui leur soit adapt�, d�s lors il n�y avait que cette solution. Nous avons de suite contact� par t�l�phone le directeur de Diar Errahma pour avoir des nouvelles de sant� de la vieille A�cha. A ce propos, il nous dira que son �tat est plut�t inqui�tant m�me si elle demeure sous surveillance m�dicale. Le premier � �tre admis aupr�s d�elle est son fils Menaouar, celui-l� m�me qui ne cessait de nous montrer le bout de papier o� �tait inscrit le lieu o� on avait emmen� sa m�re. D�s lors, le directeur s�est dit qu�� la vue de son fils elle accepterait peut-�tre qu�on la fasse manger (car elle n�a pas la force de manger seule). Effectivement, en voyant son fils, elle a fourni plus d�effort. Leur sort ? Pour l�heure, ils sont � Diar Errahma, mais la question est de savoir jusqu�� quand ? Amel B. Report du proc�s des �meutiers Pour rappel, c�est suite aux affrontements entre les forces de s�curit� et les protestataires des Planteurs, qui avaient eu lieu le 1er juillet 2007, qu�une quinzaine de personnes avaient �t� arr�t�es. Ce jour-l�, aux environs de 11h du matin, des manifestants ont br�l� des pneus au niveau de l�arr�t de bus qui longe la rue Kleber et qui m�ne aux Planteurs. Ils voulaient emp�cher tout v�hicule de se rendre sur le site, sujet � d�logement et � d�molition. Suite � cela, des accrochages avaient �clat� entre les services de s�curit� et les contestataires et se sont sold�s par 14 arrestations et plusieurs bless�s des deux c�t�s, dont une vingtaine parmi les forces de s�curit�. Au lendemain des affrontements, les 14 manifestants arr�t�s avaient �t� pr�sent�s devant le juge d�instruction avec pour chefs d�inculpation : attroupement ill�gal, trouble � l�ordre public, r�bellion, d�gradation de bien public et d�autrui, coups et blessures et port d�armes prohib�es. Leur proc�s, devant avoir lieu au niveau du tribunal correctionnel d�Es Seddikia, a �t� report� au 16 juillet 2007.