Le cas de la vieille A�cha que nous avions suivie depuis le d�but a eu un �cho, non seulement aupr�s du lectorat, qui fut affect� par l�histoire de cette dame et de ses fils expuls�s de leur logement, mais �galement aupr�s des autorit�s locales, � leur t�te le wali d�Oran. Pour rappel, nous avions �voqu� lors de nos pr�c�dentes �ditions le cas de khalti A�cha, expuls�e cet �t� dans le cadre du d�logement des habitants du quartier des Planteurs. A�cha Seddik (veuve Echeikh), 87 ans, fut expuls�e des Planteurs, du terrain n�3450 Hadj Hassan le 5 juillet 2007 et transport�e � Diar Errahma, car son �tat de sant� avait empir� face � ce qui lui arrivait ; elle n�a pas support� de se retrouver apr�s tant d�ann�es � la rue, elle et ses deux fils. Lazreg Echeikh, le plus lucide des deux, nous avait racont� leur mis�re et la �perte� de leur carte de relogement. Suite � la m�diatisation de leur histoire, nous avions su que l�administration avait re�u instruction de se pencher sur leur recours, seulement en attendant une r�ponse favorable � leur requ�te, la maladie et la tristesse ont eu raison de la vielle dame qui s��tait �teinte le 10 septembre 2007. Elle s�en �tait all�e tourment�e, car sa plus grande crainte elle l�exprimait en ces termes : �Vont-ils avoir piti� de mes fils et leur donner leur logement ? O� vont vivre mes fils ? Vont-ils souffrir jusqu�� ce qu�ils me rejoignent ?� Quatre mois apr�s son d�c�s, la r�ponse � ses craintes fut des plus salu�e par ses fils puisqu�ils ont appris la nouvelle tant attendue : ils b�n�ficient enfin d�un toit o� ils pourront vivre dignement comme le souhaitait leur m�re. Le wali d�Oran leur a octroy� un F2 au niveau de Ha� Yasmine. Le premier responsable de la wilaya leur a �galement donn� une aide financi�re de l�ordre de 20 000 DA, alors que le directeur de Diar Errahma qui les h�bergeait depuis leur expulsion, leur a offert pour sa part le mobilier et la literie. Depuis ce 14 janvier 2008, les deux fils de feue A�cha sont bien au chaud, install�s convenablement dans leur appartement. Leur m�re peut enfin reposer en paix, l��quipe de notre journal est quant � elle invit�e � un couscous pour f�ter avec Menaouer et Lazreg cet heureux �v�nement. Repose en paix, khalti A�cha, la bont� existe toujours lorsqu�on prend la peine d��couter les plus d�munis que soi et leur tendre la main avant qu�il ne soit trop tard.