Aceux qui sont en qu�te de passions renouvel�es et raviv�es, en qu�te aussi du message des anciens, de raffinement, je ne saurais que vivement, entre m�lomanes, vous proposer l��coute attentive, attentionn�e de Mechmoum, ou le titre �ponyme du troisi�me CD de Farid Khodja. Mechmoum ou un bouquet de fleurs blid�ennes, plut�t de volutes andalouses sur le mode rasd eddil, tress�es de mani�re suave, g�n�reuse, par la voix de cet enfant de la ville des Roses o� il a vu le jour en 1964. Un enregistrement de cette nouba de l�aube, chez Soli Music, est disponible depuis le d�but de l�ann�e en cours chez les bons disquaires. Ce CD est accompagn� d�un livret pr�fac� par le professeur et interpr�te de musique andalouse, Noureddine Saoudi, et contenant les traductions des textes d�clam�s ; une contribution du musicien et journaliste Mohamed Belarbi. Reflet de la tradition musicale h�rit�e tant � Blida qu�� Alger aupr�s des ma�tres Mohamed Khodja dit Dziri, Mahfoud Sameti, Mohamed Tobal, Dahmane Benachour et Mustapha Benguergoura, cette �uvre lyrique est le troisi�me enregistrement de l�interpr�te Farid Khodja apr�s un premier opus, la Nouba Mezmoum en 2002, et d�un second, le floril�ge hawzi/aroubi, Oum El Hassen, en hommage � une cousine d�c�d�e en 2005. Dans ce mechmoum, �vocation de la nature qui s��veille � l�aube, des sentiments, du bonheur, de la tristesse des amoureux se s�parant, de la nostalgie de l��tre perdu, le m�lomane est invit� � d�couvrir entre autres pi�ces envo�tantes, un morceau in�dit, le Btaihi lahet min seneh ou comment les feux de l�amour consument le c�ur de celui qui aime profond�ment. Jugez-en et bonne �coute. �L��clat de ses dents qui jaillissait de sa bouche Nous parvenait tout �tincelant Br�lant dans les entrailles et les poitrines D�cidant de la mort De son regard d�coule une douceur Telle la d�licatesse � repos de mes tripes malades � nourriture des �mes L�ve-toi et verse-nous les coupes de vin Et donnons l��clat � nos visages assombris.�