La pomme de terre import�e du Canada a �t� qualifi�e par le repr�sentant de l�Union nationale des commer�ants � Constantine, M. Bendjama�, de mauvaise qualit�. M. Bendjema� a pr�cis� qu�il avait avis� le ministre du Commerce de cet �tat de fait, car �cette situation est intol�rable et n�cessite une intervention rapide�. Cette pomme de terre qui vient du Canada est de couleur noire ayant un go�t amer et une odeur infecte. Elle n�est pas bonne pour la consommation de l�avis des commer�ants et des consommateurs malgr� son prix attractif. Elle se vend � travers les march�s constantinois � 40 DA au lieu de 30 DA impos� par le gouvernement. Quant � la pomme de terre locale, elle se vend � 65 DA. Le produit import�, selon ce responsable, est rest� pendant une longue p�riode dans les hangars au Canada avant d��tre introduit en Alg�rie. En outre, des responsables au niveau du laboratoire de contr�le des produits de consommation ont affirm� ne pas avoir contr�l� ce tubercule. Par ailleurs, la crise de la pomme de terre est due, selon M. Bendjama� aux derni�res d�cisions �centrales � prises avant cette crise qui n�a pas �t� une surprise pour les responsables de l�union des commer�ants. Ces derniers avaient averti le minist�re et l�opinion publique au d�but de l�ann�e 2007 quant � la hausse du prix de ce l�gume pour atteindre 100 DA. M. Bendjama� revient sur les causes de cette p�nurie dues essentiellement � la d�cision du minist�re de l�Agriculture relative � l�interdiction de l�utilisation des berges des oueds pour la culture et l�implantation de la pomme de terre par les fellahs. En effet, la surface de l�implantation a �t� donc r�duite et la production nationale a diminu� au tiers. Sur un autre volet, M. Bendjama� a soulign� que l�union n�est pas contre l�irrigation par les eaux des oueds, car plusieurs sont bonnes pour cette derni�re. Une autre d�cision � l�origine de cette situation est celle de la dissolution des coop�ratives qui se chargeaient de r�guler le march� des fruits et l�gumes en essayant de trouver un �quilibre entre l�offre et la demande et ce, � travers tout le territoire national. Par cette d�cision, l�anarchie a r�gn� dans le secteur et plusieurs producteurs se sont heurt�s � des contraintes, notamment en mati�re de cueillette et de distribution. C�est un probl�me de gestion, selon le repr�sentant de l�Union nationale des commer�ants qui pr�cise �galement que �cette crise des produits � large consommation durera jusqu�� la premi�re semaine du mois de Ramadan�.