La conf�rence des Nations- Unies sur le r�chauffement climatique, qui se tiendra au si�ge de l�ONU � New York et dont les travaux s�ouvrent demain, ne figure pas sur le calendrier mensuel du pr�sident de la R�publique, a-t-on appris, hier, de source proche du palais d�El-Mouradia. Pourtant, ce rendez-vous se tient � la veille du d�bat annuel de l�Assembl�e g�n�rale de l�ONU qui abordera, entre autres points, la strat�gie antiterroriste mondiale. Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) Abdelaziz Bouteflika ne sera pas de ce rendez-vous plan�taire. Une �r�union de haut niveau convoqu�e par le secr�taire g�n�ral des Nations-Unies�, comme aime � le pr�ciser l�affiche qui annonce cet �v�nement mondial intitul� �Changements climatiques : un d�fi � relever pour nos dirigeants� auquel prendront part les chefs d�Etat et autres hauts dirigeants de plus de 150 pays. Sont attendus � cette r�union port�e par Ban Ki-moon une soixantaine de chefs d�Etat et une trentaine de chefs de gouvernement. L�objectif �tant de faire avancer les initiatives et les r�solutions par l�obtention d�un engagement politique des chefs d�Etat et de gouvernement pour mieux appr�hender la conf�rence de l�ONU sur le changement climatique qui se tiendra du 3 au 14 d�cembre en Indon�sie. Plus exactement sur l��le de Bali. �Bali doit offrir une r�ponse politique aux rapports scientifiques r�cents du groupe d�experts intergouvernemental sur l��volution du climat. Tous les pays doivent faire leur possible pour arriver � un accord d�ici 2009 et faire en sorte qu�il entre en vigueur en 2012 � l�expiration de la p�riode d�engagement en cours du Protocole de Kyoto�, estime le secr�taire g�n�ral des Nations-Unies qui a choisi d�organiser la r�union des chefs d�Etat ce 24 septembre, soit la veille de la r�union annuelle de l�Assembl�e g�n�rale de l�ONU dont l�ordre du jour des travaux comprend, entre autres points, en plus du r�chauffement de la plan�te et son incidence sur le climat, le financement pour le d�veloppement et la mise en �uvre de la strat�gie antiterroriste mondiale. �D'autres questions, comme celles de la r�forme du Conseil de s�curit�, de la coh�rence � l'�chelle du syst�me ou des dialogues interculturels et inter-religieux, seront �galement au centre des d�bats�, rel�ve-t-on sur le site Web des Nations-Unies. Une feuille de route qui ne peut que motiver le voyage du pr�sident de la R�publique qui, depuis son av�nement, fait de la pr�sence de l�Alg�rie sur la sc�ne internationale une priorit�. En t�moignent ses innombrables d�placements pour tout �v�nement r�gional, continental ou mondial et ses longs p�riples et s�jours � l��tranger auxquels se sont habitu�s les Alg�riens. Si bien qu�aujourd�hui, c�est le fait qu�il reste chez lui, en Alg�rie cela s�entend, qui surprend. Est-ce la situation interne du pays, plus exactement la situation s�curitaire, qui oblige le chef de l�Etat � rester � la maison ? Lui qui consid�re la r�conciliation nationale comme le moyen le plus efficace de lutter contre le terrorisme islamiste.