Les relations et la coop�ration alg�ro-canadiennes ont fait l�essentiel du point de presse qui s�est tenu, hier, � la r�sidence de l�ambassadeur du Canada � Alger. Une rencontre des plus informelles qui intervient � quelques jours du d�part de Robert Peck, qui le 3 octobre dernier, a transmis ses adieux officiels au pr�sident de la R�publique. �Plusieurs �v�nements ont marqu� mon s�jour, dont deux qui ont �t� particuli�rement marquants : le 40e anniversaire des relations diplomatiques en novembre 2005, l��moi qu�a suscit� la toute premi�re visite d��tat de la gouverneure g�n�rale du Canada, la tr�s honorable Micha�lle Jean, en novembre 2006 ; et le d�but des vols directs entre Alger et Montr�al en juin de cette ann�e. Les deux �v�nements ont �t� symboliques et remplis d��motion, et ils ont servi � resserrer les liens entre le Canada et l�Alg�rie�, �crit Robert Peck dans sa lettre d�adieu publi�e sur le site Web de l�ambassade. Un point sur lequel dissertera longtemps l�ex-ambassadeur qui revient sur �l�excellence � des relations �conomiques entre le Canada et l�Alg�rie. L�Alg�rie qui reste le premier partenaire du Canada en Afrique. Des relations bilat�rales qui se sont traduites, dans plusieurs domaines, par la signature de protocoles et de conventions. Il en est ainsi dans les secteurs de l��ducation et de la formation, � l�exemple des tout r�cents partenariats entre les universit�s des deux pays. Le Canada, qui reste l�un des principaux fournisseurs de bl� � l�Alg�rie appr�cierait une coop�ration plus accrue dans le monde de l�agroalimentaire avec notre pays. L�occasion pour les journalistes, hier invit�s de l�ambassade du Canada, d�ouvrir une parenth�se quant � la qualit� de la pomme de terre import�e de ce pays de l�Am�rique du Nord. Pour rappel, l�ambassade du Canada avait, par le truchement d�un communiqu�, r�fut� toutes les accusations port�es � l�encontre des exportateurs canadiens. �Le contr�le est des plus rigoureux au Canada, nous sommes intransigeants sur la qualit� car il y va de la r�putation de notre pays. Il faut savoir que le contr�le est des plus stricts au niveau du port d�Alger aussi o� aucune anomalie n�a �t� relev�e. Le probl�me se situe probablement au niveau de l�entreposage et des conditions d�entreposage �, indique Gilles Poirier, charg� d�affaires � l�ambassade du Canada, qui assure l�int�rim en attendant la nomination d�un nouvel ambassadeur du Canada � Alger. Le diplomate souligne, � l�occasion, la pr�sence de nombreuses soci�t�s canadiennes travaillant en Alg�rie dans le domaine de l�ingeneering. S�agissant des visas � l�ambassade, on pr�cise que l�on est � la recherche des meilleures conditions de traitement des dossiers. �D�ici � la fin de l�ann�e prochaine, on appliquera le principe des rendez-vous, pour �viter aux citoyens alg�riens de longues cha�nes devant le si�ge de l�ambassade par temps de pluie et de chaleur�. En 2006, l�octroi de visas a connu une croissance de 37% et devrait �tre plus important pour l�ann�e en cours. L�ex-ambassadeur, qui pr�cise que la ligne Alger-Montr�al est op�rationnelle m�me si l�accord a�rien entre les deux pays n�est pas encore sign�, �met le v�u de voir la communaut� alg�rienne au Canada participer au renforcement des liens entre les deux pays. �L�imposante communaut� alg�rocanadienne comprend 50 000 membres dans tout le Canada et sert de pont humain entre les deux pays�, est-il �crit dans sa lettre d�adieu. Robert Peck, en poste en Alg�rie depuis septembre 2004, qui conna�t particuli�rement bien l�Alg�rie pour y avoir s�journ� avec ses parents dans les ann�es 1970, confie avoir �t� tr�s impressionn� par la t�nacit� des Alg�riennes dont il salue la pers�v�rance.