Un sch�ma de financement de la strat�gie industrielle devrait �tre finalis� d�ici la fin de l�ann�e en cours. Selon Bouklia Hassan Rafik, consultant aupr�s du minist�re de l�Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI), ce financement n�cessitera la mobilisation de l��pargne nationale, fort exc�dentaire. Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - M. Bouklia suppose, n�anmoins, que le programme d�action de relance et de d�veloppement industriels soit affin�. Ce qui n�est pas encore le cas pour cette strat�gie industrielle, discut�e lors des assises nationales de f�vrier 2007 et dont un plan d�action a �t� adopt� en conseil de gouvernement. Mais une strat�gie encore en cours de maturation et de concertation avec les associations patronales et professionnelles, priv�es et publiques. En effet, des groupes de travail ont �t� mis en place pour �laborer �des feuilles de route� de la politique � mettre en �uvre dans chaque fili�re industrielle. La part du secteur chute de 3% par an si� Ces groupes de travail n�ont pas encore formul� des recommandations devant permettre la relance industrielle, envisag�e � l�horizon 2015, selon certaines projections �conomiques. Sinon, le secteur industriel national, d�j� tr�s faible, continuera de plus belle son processus de d�clin. En effet, il est attendu que la part de ce secteur dans la richesse nationale chute chaque ann�e de 3% si rien n�est entrepris pour parer � cette �ventualit�. Pour le consultant Bouklia Hassan, il s�agit de la restructuration du secteur industriel public, en tant qu��amorceur�, en privil�giant �le pragmatisme, au-del� de toute id�ologie �. Notamment en d�veloppant les branches et fili�res industrielles, porteuses, � haute valeur ajout�e et comp�titives � l�international (p�trochimie, fertilisants, acier, fibres textiles, les m�taux non ferreux, la pharmaceutique, les ciments, l�automobile, l��lectronique, les t�l�coms,�). En encourageant aussi la cr�ation de �champions �conomiques� publics et la mise en �uvre de partenariats et d��alliances strat�giques �. Toutefois, ce consultant a affirm� qu��il ne s�agit pas de revenir aux ann�es 1970� puisque les conditions ont chang� depuis. Selon cet expert, l��conomie nationale n�est plus prot�g�e mais �elle est une des �conomies les plus ouvertes au monde�. De m�me, selon lui, les investissements directs �trangers (IDE), hors hydrocarbures s�entend, sont de plus revendiqu�s et doivent �tre attir�s dans des projets capitalistiques et de partage de risques, sans discrimination aucune avec l�investissement national. Des IDE qui doivent �tre mobilis�s � charge de contribuer � la richesse du pays, au transfert de savoir-faire et technologique et � l�acc�s au march� mondial. Une synergie Etat-public-priv�, la mise � niveau, l�innovation� La mise en �uvre de cette strat�gie implique �galement que le secteur priv� joue le r�le �moteur� dans la croissance et puisse prendre �le relais�. Mais aussi que l�Etat joue un r�le d�accompagnement, donne une �forte impulsion� et soit pr�sent dans la mise en �uvre des politiques de d�ploiement industriel notamment public. En fait, la strat�gie industrielle implique une synergie entre l�Etat, le secteur public et le secteur priv�, le d�ploiement sectoriel mais aussi spatial (encouragement des r�seaux) ainsi que la mise en �uvre de politiques d�accompagnement et structurelles. Elle suppose �galement de poursuivre la modernisation et le processus de mise � niveau des PME dont l��valuation est attendue � terme. Comme il s�agira de d�velopper les Technologies de l�information et de la communication (TIC) et l�innovation. En ce sens, un texte de loi est attendu pour assurer l�articulation de la nouvelle architecture des TIC et du syst�me national de l�innovation.