La nouvelle configuration du secteur public sera valid�e dans quelques jours par le Conseil des participations de l�Etat (CPE). La cr�ation d�un groupe d�engineering, la mise en place du syst�me de qualit� et de 6 centres techniques industriels (CTI) et le lancement de 26 �tudes de positionnement d�entreprises sont en vue. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - A l�initiative du Centre de presse d� El Moudjahid, une table ronde consacr�e � la place du secteur public dans la strat�gie industrielle a r�uni hier des consultants et des repr�sentants du minist�re de l�Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI). L�occasion pour le directeur du d�veloppement industriel aupr�s du MIPI, Mohamed Ould Mohammedi, et un conseiller aupr�s du MIPI, Hassan Rafik Bouklia, d�expliciter le red�ploiement du secteur public marchand. Celui s�inscrit dans le cadre de la mise en �uvre de la nouvelle strat�gie de relance et de d�veloppement industriels. Celle-ci est sous-tendue par une vision �forc�ment volontariste�, une vision � moyen et long terme, un d�sengagement progressif de l�Etat, la poursuite du processus de privatisation et de partenariat, ainsi que le d�veloppement de grands groupes publics puissants. Selon le directeur du d�veloppement industriel, une nouvelle configuration du secteur public a �t� examin�e par le Conseil des participations de l�Etat depuis l�ann�e derni�re. Le 16 f�vrier dernier, un groupe de travail a �t� charg� d��laborer une nouvelle organisation des Soci�t�s de gestion des participations (SGP) et a finalis� ses travaux. Cr�ation de 3 types de soci�t�s publiques Ainsi, la nouvelle configuration sera valid�e prochainement par le CPE, selon Mohamed Ould Mohammedi qui a pr�cis� que le nouveau sch�ma s�articule autour de trois nouvelles soci�t�s. Celles-ci sont les Soci�t�s �conomiques de d�veloppement (SED), � travers lesquelles l�Etat va accompagner le d�veloppement d�un certain nombre de secteurs industriels existants identifi�s comme porteurs (ISMEE, sid�rurgie, p�trochimie et engrais, mat�riaux de construction�) et de plusieurs grandes soci�t�s publiques, telles SNVI, SNTA, Air Alg�rie, Saidal�, non affili�es aux 27 SGP actuelles. Le nouveau sch�ma cr�e �galement les SPI ou soci�t�s de promotion industrielle, pour promouvoir le d�veloppement d�activit�s embryonnaires ou nouvelles dans les secteurs de l�industrie automobile, les technologies de l�information et la communication, la construction navale� Quant aux SPP ou soci�t�s de partenariat et de privatisation, elles sont appel�es � poursuivre les missions d�volues actuellement aux SGP et relatives � la privatisation et au lancement de partenariats dans les secteurs non porteurs. Vers le d�veloppement de l�engineering R�agissant � l�intervention d�un consultant industriel, R�da Amrani, le directeur du d�veloppement industriel a relev� la n�cessit� de la d�p�nalisation de l�acte de gestion et un meilleur int�ressement des managers et employ�s. Mohamed Ould Mohammedi a aussi relev� l�int�r�t des pouvoirs publics pour la cr�ation d�un groupe d�engineering national. Cela dans la finalit� de d�velopper les capacit�s nationales de ma�trise d��uvre de production et de maintenance et assister les entreprises dans le processus de mise � niveau dans son volet immat�riel. Un aspect que l�Etat prendra en charge int�gralement selon le conseiller aupr�s du MIPI, Rafik Hassan Bouklia. Vers un nouveau syst�me de qualit� Ce dernier a aussi fait �tat de la mise en place d�un syst�me national de la qualit�, qui pr�voit, outre la r�habilitation des organismes (IANOR notamment), le d�veloppement de laboratoires de contr�le et la ma�trise de 1 500 param�tres analytiques. Le conseiller a relev� �galement la mise en place de 6 Centres techniques industriels (CTI) par fili�re (trois dans l�agroalimentaire, la datte et la production vinicole et trois dans les fili�res de l��lectricit�, l��lectronique et le packaging). Par ailleurs, Rafik Bouklia a indiqu� que 26 �tudes de positionnement sont envisag�es, en vue d�am�liorer la comp�titivit� de certaines industries manufacturi�res, le textile et le cuir notamment. Des activit�s dont le potentiel de comp�titivit� reste probl�matique et qui pourront b�n�ficier d�un programme sp�cifique de mise � niveau.