Irr�m�diable est l�ouverture du champ audiovisuel aux investisseurs priv�s. L�Etat en a conscience mais n�est pas encore pr�t � sauter ce pas. C�est la r�ponse faite hier par le ministre de la Communication, M. Rachid Boukerzaza. Ce dernier, intervenant en marge de l�ouverture de la conf�rence internationale intitul�e �la radio, situation actuelle et perspectives�, a indiqu� que le moment n�est pas opportun. �L�ouverture du champ audiovisuel aux priv�s est une n�cessit� irr�m�diable. Mais avant, il faut consolider les capacit�s du secteur public�, a-t-il d�clar�. Et pour ce qui est du champ radiophonique, le d�partement de la communication pr�voit la multiplication des radios locales et r�gionales jusqu'� couverture de tout le territoire national. Il est ainsi pr�vu, selon les propos de Boukerzaza, la mise en place avant la fin 2008 d'une radio dans chaque wilaya. �Apr�s, nous nous orienterons vers les t�l�visions locales en les installant dans chaque wilaya�, a-t-il ajout�. �La cr�ation de radios th�matiques et l'�largissement de l'�mission des programmes de la radio du Coran et la radio culturelle � travers tout le territoire sont �galement pr�vus�, a rappel� encore le ministre. S�agissant de la conf�rence internationale intitul�e �la radio, situation actuelle et perspectives�, elle a �t� organis�e par la Radio alg�rienne alg�rienne en coordination avec l�Union des radios et t�l�visions des pays arabes (ASBU). Cette rencontre, � laquelle participent 15 organisations de Radio arabes ainsi que les directeurs et pr�sidents des organismes professionnels, a �t� scind�e en trois s�ances. Elles ont comme titre : �les programmes radio et les nouvelles formes de diffusion�, �l�influence des nouvelles technologies sur la radio� et �la radio entre le service public et la logique commerciale �. A ce sujet, Mohamed Chelouche, cadre de l�Entreprise nationale de la radio a indiqu� dans sa communication que les recettes de publicit� en 2007 sont de 1,5 milliard de dinars. �Les recettes publicitaires sont pass�es de 200 millions de dinars en 2004 � 1,5 milliard de dinars en 2007. Elles se situaient � 10 millions de dinars en 1999�, a-t-il d�clar�. De ce fait, la contribution de la manne publicitaire participe � pr�s de 50% dans le budget de gestion de cette entreprise. Alors que ce taux se situait � 1% en 1999. �Le d�lai fix� de la publicit� sur tous les canaux est de 0,75% du temps global de diffusion�, a soulign� ce cadre. Il est � noter qu�aujourd�hui devra s�ouvrir la 12e r�union de la commission permanente de l�ASBU. Meriem Ouyahia