�Il est devenu honteux pour moi d�accompagner des journalistes pour inspecter ce chantier.� Telle est la r�plique du wali de Constantine, M. Abdelmalek Boudiaf, donn�e, sur le chantier, aux responsables concern�s par l�ex�cution des travaux de r�alisation de la nouvelle a�rogare et �galement du nouveau salon d�honneur de l�a�roport Mohamed-Boudiaf et ce, � la fin de sa tourn�e effectu�e, hier, dans la commune du chef-lieu de wilaya dans le but d�examiner certaines op�rations de d�veloppement local. Le chef de l�ex�cutif de Constantine a laiss� �clater toute sa col�re � cause des retards accus�s dans les livraisons des diff�rentes tranches de cette nouvelle infrastructure a�roportuaire. Le bureau d��tudes charg� du suivi de ce projet a r�v�l� des probl�mes purement bureaucratiques, alors que le directeur du logement et des �quipements publics (DLEP) a imput� la responsabilit� � ce bureau en l�accusant de d�faillance dans l�accomplissement de sa mission. Le repr�sentant du bureau d��tudes, architecte de son �tat, a avanc� l�argument de la couverture contractuelle pour justifier, d�abord, son d�sengagement du chantier de l�a�rogare depuis le 9 septembre dernier. �On nous a afflig�s une mise en demeure par le biais de la presse que nous consid�rons injuste puisque notre contrat a expir� en octobre de l�ann�e pass�e. Cela dit, nous avons assum� le suivi du projet, plus de 10 mois, sans aucune couverture contractuelle. Nous nous sommes inqui�t�s pour notre situation�, ass�ne- t-il. Ensuite, cet architecte a soulign� le fait que l�ach�vement de cette a�rogare exige une r��valuation parce que, � ses yeux, les �quipements informatiques et autres de t�l�surveillance sont �des corps d��tat lourds� qui n�ont pas �t� pris en consid�ration � l�avance et n�cessitent �une �tude qui n�est pas faite, l��laboration d�un cahier des charges, le lancement d�un appel d�offres et �galement une dur�e de plus de 6 mois pour leur installation�. Dans ce contexte, le DLEP a affirm� que le dossier ayant trait � cette r��valuation dans son volet de g�nie civil est actuellement au niveau du minist�re des Transports. Un �tat de fait qui a �t� d�menti cat�goriquement, sur place, par le repr�sentant du d�partement de Maghlaoui � Constantine. En ce qui concerne le salon d�honneur, le DLEP a reproch� au bureau d��tudes d�implanter des poteaux inutiles � l�int�rieur du hall du salon minist�riel, une balle que l�architecte concepteur avait rejet� dans le camp du CTC en charge du contr�le de cet ouvrage, lequel a d�cid�, selon ses termes, l�ajout de ces poteaux pour des raisons de s�curit� par rapport aux constructions du deuxi�me niveau du salon. En fait, aucune fiche technique n�a �t� placard�e pour indiquer l��tat d�avancement des travaux qui risquent de durer plus longtemps ou encore de co�ter davantage que le montant des cr�dits consomm�s jusqu�ici dans le cadre de cette op�ration. Si le DLEP s�est engag� � livrer et l�a�rogare et le salon d�honneur, qui accusent d�j� un retard d�une ann�e, au mois de juillet prochain, le wali s�est montr� sceptique quant � ce d�lai imparti. Il convient de noter que cette sortie du chef de l�ex�cutif de Constantine sur le terrain a �t� une occasion pour lui d�inspecter un nombre de projets qui demeurent aussi � la tra�ne � l�image du parking � �tages, l�am�nagement de la place Krikri et le carrefour de Zouaghi � l�entr�e sud de la ville des Ponts. L� aussi, M. Boudiaf n�a pas �t� satisfait de l�ex�cution de cette derni�re op�ration qui pr�voit la r�partition du march� en deux, le rond-point pour un montant s��levant � hauteur de 3 milliards de centimes et une cascade d�un montant de l�ordre de plus de 2 milliards de centimes.