, Les travaux de réalisation de la nouvelle aérogare de Constantine «tirent à leur fin» et devront être entièrement achevés d'ici le «premier trimestre 2011», a-t-on affirmé lundi à la direction du logement et des équipements publics (DLEP). L'aménagement extérieur de cette infrastructure aéroportuaire qui viendra renforcer l'aéroport Mohamed-Boudiaf de Aïn El-Bey avance à un rythme «appréciable», a-t-on assuré de même source, précisant qu'il sera procédé à la réception des parties externes «avant la prochaine saison hivernale». Le paysage extérieur de cette nouvelle aérogare sera doté d'un mobilier urbain «des plus sophistiqués, nécessaires au fonctionnement d'une telle infrastructure», a-t-on souligné. Selon les responsables de la DLEP, l'ameublement extérieur de cette aérogare a fait l'objet d'une mûre concertation entre les différents services concernés par la réalisation de ce projet. La livraison de la nouvelle aérogare de Constantine, implantée sur une superficie de plus de 80 000 mètres carrés et dont les travaux ont été lancés en 2005, a connu plusieurs reports pour des raisons «objectives et autres», a-t-on rappelé. Estimé initialement à 441 millions de dinars, le coût de réalisation de cette aérogare a été multiplié par deux durant les années 2007 et 2008 pour être revu une autre fois à la hausse et atteindre un montant actuel d'au moins 1,250 milliard de dinars, reports ayant généré «une perturbation considérable dans l'avancement des travaux», a-t-on souligné à la DLEP. Le taux d'avancement des travaux de réalisation des bâtiments intérieurs de cette nouvelle aérogare est à 85%, selon des estimations avancées par les services de la DLEP, ajoutant que 12 entreprises au moins, spécialisées dans les travaux de réalisation de ce genre d'infrastructures, sont à pied d'œuvre pour permettre sa livraison dans les délais fixés. Une fois réceptionnée, cette infrastructure aéroportuaire devra accueillir annuellement au moins 1 million de voyageurs, a-t-on estimé. «M. Tramway» pour le suivi des chantiers du projet du tramway d'Oran «M. Tramway» sera prochainement désigné pour prendre en charge en permanence le suivi des travaux de déviation des réseaux pour la concrétisation du tramway d'Oran, a-t-on appris lors d'une rencontre du comité pilotage du projet, tenue lundi au siège de la wilaya. Un «M. Tramway» sera désigné par chacune des entreprises d'assainissement et des eaux d'Oran, SEOR, Algérie Télécom, Sonelgaz et des directions de l'hydraulique et des travaux publics pour suivre, sur le terrain, les travaux de déviation des réseaux et, par conséquent, permettre d'accélérer le rythme des travaux de concrétisation du projet et assurer une coordination entre les différents concessionnaires, a indiqué le wali. A ce sujet, le chef de l'exécutif a souligné que les rues du centre-ville d'Oran qu'empruntera le tramway disposent d'un réseau dense contrairement aux autres régions du tracé de cette voie qui ont des réseaux dispersés comme c'est le cas dans la localité de Sidi Maârouf et la commune d'Es-Sénia. A noter que le taux d'avancement des travaux de ce projet, qui comprend un tracé de 18,7 km, est de 70% pour le génie civil (transfert des réseaux) et 58% pour le terrassement, alors que le taux des travaux de réalisation d'ouvrages d'art est de 33% et de dépôt de Sidi Maârouf 36%, a indiqué le représentant de la direction des transports de la wilaya. Le wali, qui avait effectué mercredi dernier une visite sur le terrain où il a inspecté les travaux en cours au niveau de haï El-Maqqari d'Oran, a mis l'accent, par ailleurs, sur la nécessité de prendre en considération les préoccupations de la population et des commerçants établis dans ce quartier, en conseillant, à titre d'exemple, d'effectuer l'arrosage afin d'atténuer le problème de poussières qui se dégagent des chantiers. Cette rencontre a permis d'aborder les principales questions inhérentes aux canalisations du centre-ville que la compagnie Tram Nour a proposé de veiller à leur maintien et si nécessaire à leur protection en raison de la vétusté du bâti. A noter que cette proposition a été mentionnée lors d'une étude réalisée par un bureau d'études et a été soumise à la direction de l'hydraulique pour approbation.