La grogne des militants du FFS de la commune d�Azeffoun ne compte pas s�estomper de si peu et s�amplifie davantage en opposant les adeptes de la �souverainet� de l�assembl�e g�n�rale en conformit� avec les instructions du parti� et les tenants du �droit de regard de la tutelle politique, au nom des int�r�ts du parti�. Il est certain qu�il ne s�agit pas l� d�une jactance �tal�e au grand jour par des r�fractaires en mal d�une publicit�, puisque ce sont des candidats de la liste aux �lections municipales, qui port�s par un �lan contestataire, passent � l�acte en se retirant de la liste du parti et en appelant, ni plus ni moins, au vote sanction. Retour sur les p�rip�ties de ce malaise qui a pris naissance, selon les candidats en rupture de ban, d�s l�organisation de la deuxi�me assembl�e g�n�rale qui devait ent�riner la liste confectionn�e par la commission de choix de candidatures, instruite � cet effet par la premi�re AG en date du 21 septembre. Ce jour-l�, le bureau f�d�ral de Tizi-Ouzou avait d�p�ch� un superviseur, en la personne de Brahimi. Une d�marche, somme toute l�gale, car consacr�e par une circulaire du conseil national. Cette nouvelle organisation, faut-il le rappeler, fait place � l�absence des traditionnelles sections syst�matiquement dissoutes apr�s le congr�s du parti. Nos interlocuteurs reprochent au superviseur un choix d�lib�r� de pervertir la r�alit� en omettant de remettre un P-V fid�le au d�roulement de l�AG, laquelle, assurent-ils, avait approuv� � main lev�e la liste pr��tablie (31 militants pour sur les 44 pr�sents). Un acte qui r�pond, selon les contestataires, � la strat�gie observ�e par la commission lors de la collecte des dossiers o� l�ex-premier secr�taire de la commune d�Azeffoun s�est m�me arrog� le droit de r�unir quelques dossiers de candidatures en dehors de ceux habilit�s � le faire. Des vell�it�s de remettre en cause la souverainet� de l�assembl�e et de la commission de candidatures pour bien, se placer sur la liste, concluent-ils. �Alors qu�on croyait que tout allait pour le mieux, l�on �tait loin de se douter qu�une autre strat�gie a �t� adopt�e par ces messieurs pour arriver � leur fin�, nous disait Seddar, t�te de la premi�re liste, accompagn� pour la circonstance par d�autres candidats et des membres de la commission du choix des candidatures qui se relient pour dire : �Au dernier jour du d�p�t des dossiers de candidatures au niveau de la Drag, jusque-l� confin�s au si�ge de la f�d�ration de Tizi-Ouzou, on nous inventa une histoire de recours. Pour trancher sur certains cas, nous devons attendre, donc, la commission nationale qui arriverait d�Alger, ce que tout le monde a fait pendant toute la journ�e du 9 octobre, en vain, il n�en fut rien�. Ces d�sormais ex-candidats ajoutent que les militants ont fr�l� le pire et ont m�me failli en venir aux mains quand ils ont d�couvert que certaines listes ont �t� chang�es. D�ailleurs, ils n�arrivent pas � comprendre par quel subterfuge celle d�Azeffoun a atterri au bureaux de la Drag dont le classement a �t� compl�tement modifi�, avec la b�n�diction du bureau f�d�ral de Tizi-Ouzou, o� la t�te de liste choisie par les militants s�est retrouv�e dans la deuxi�me moiti� du classement et que l�ex-premier secr�taire d�Azeffoun, comploteur d�sign� par ces frondeurs, s�est adjug� la premi�re vice-pr�sidence. Ils s�interrogent, enfin, sur l�incompatibilit� entre le fait d�avoir invalid� l�AG et d�avoir gard� toute la liste choisie par celle-ci. Les contestataires reconnaissent une responsabilit� dans l�affaire au premier secr�taire du FFS Tabdou, en expliquant qu�il a �t� � maintes fois contact� sans qu�il daigne leur signifier, tout au moins, une suite � leurs dol�ances. Interrog�e sur les faits, la partie adverse, c�est-�-dire l�actuelle t�te de liste et son adjoint, nous livre sa version tout en se gardant de parler d�une contestation importante puisque les anciens du FFS les soutiennent dans leur d�marche ainsi que la majorit� des militants, affirment-ils. D�ailleurs, ils se f�licitent de la r�habilitation des hommes politiques qui �taient de tout temps fid�les au FFS. S�agissant des modifications op�r�es sur la liste, pourtant approuv�e par la derni�re AG, pour Tessa et Moussaoui, la commission nationale a un droit de regard sur la liste et a proc�d� conform�ment aux int�r�ts du parti. Ils avancent ensuite que le changement op�r� ob�it aux consid�rations purement politiques. Ainsi, pour eux, la t�te de liste a �t� d�class�e pour avoir d�clar� en plein AG qu�il �tait un membre des arouchs et que le troisi�me de la liste n�a jamais pay� ses contributions d��lu lors de son pr�c�dent mandat. A leur tour, ils accusent les protestataires d�avoir bloqu� par l�interm�diaire du charg� de l�organique 19 dossiers de structuration de militants qui n��taient pas de leur mouvance dans le but de pr�parer une AG sur mesure.