Le secr�taire g�n�ral du RND, Ahmed Ouyahia, a anim� un important meeting � 15h mercredi dernier dans la salle de cin�ma Doui, qui n�a pas d�sempli depuis le d�but de la matin�e, alors qu�il �tait � Chlef animant un autre meeting dans le cadre de la campagne pour les �lections des APC et de l�APW. Rappel du pass�, diagnostic sans complaisance du pr�sent et perspective d�avenir tels ont �t� les grands axes de son allocution devant une assistance tr�s nombreuse et tr�s attentive. Il commence par rappeler ce qu�a �t� la situation tr�s douloureuse avec la trag�die nationale des ann�es 1990 avec toutes les affres endur�es � cause du terroriste, une crise qui avait succ�d� � la situation �conomique tr�s critique apr�s la chute des cours du p�trole, le r��chelonement de la dette... S�agissant de la situation actuelle, il dira : �La paix est revenue gr�ce au d�vouement de tous les patriotes auxquels je rends un hommage public... et les gens n�ont plus peur d��tre �gorg�s, eux et leurs familles chez eux ou sur les routes...� Cependant, �comme si cela ne suffisait pas, les citoyens deviennent victimes du banditisme, de la drogue, de la corruption...� Et ajouter : �Comme si cela ne suffisait pas encore, les citoyens voient certains dilapider les biens publics et sociaux...� allant jusqu�� traiter certains chefs de da�ra d�avoir des comportements de �ca�ds�. Pour ce qui est des perspectives d�avenir, Ahmed Ouyahia pr�ne le vote de lois plus r�pressives contre ceux qui oublient ou se d�sengagent de la mission pour laquelle ils ont �t� �lus et parle de loi qui permettrait de dissoudre les assembl�es qui ne r�pondent plus aux attentes des citoyens et leur remplacement pour ne pas garder les collectivit�s locales prises en �otages�. Il ajoutera : �Le changement des hommes s�est av�r� vain puisque c�est ce que nous n�avons pas cess� de faire depuis des d�cennies...� et pr�ne : �C�est le changement du syst�me de gouvernance qu�il faut op�rer...� A propos d�abstentionnisme, Ahmed Ouyahia est on ne peut plus clair : �Ne pas voter n�est pas la solution puisque les assembl�es seront constitu�es avec ceux qui auront vot�. Et d�ajouter : �Pour preuve, les derni�res l�gislatives...� Pour Ouyahia, c�est le choix des hommes qui est primordial. Parlant de d�veloppement local, faisant allusion � une �ventuelle r�vision du code des APC et des APW, en rappelant les textes statutaires de cette derni�re institution (APW) qui doit �participer� � la gestion de la wilaya, le SG du RND propose plus de pr�rogatives aux assembl�es locales pour qu�elles puissent prendre toutes les mesures incitatives (comme cela se fait ailleurs, dit-il) pour attirer les investisseurs. Tout comme il pr�conise des lois plus r�pressives contre la corruption et les corrompus. S�agissant de s�curit� nationale, A. Ouyahia s�interroge : �Avons-nous assur� � notre pays la s�curit� pour les 20 prochaines ann�es avec toute ce que nous avons fait ?� Il en doute puisqu�il dit : �Qu�est-ce qui nous dit que dans quelques ann�es un autre �derwich� ne viendra pas encore emmener nos jeunes dans les maquis ?� Et pour preuve, il �voque le triste sort r�serv� aux harragas, �mourir en mer ou dans le pire des cas �tre rapatri�s...�. �Malgr� cela, malgr� tous les al�as, nos jeunes prennent le risque...�, d�clare-t-il. Tout comme il se demande : �Qu�avons-nous � dire pour nous justifier devant ces g�n�rations ?� Pourtant, dit-il, �nous avons maintenant les moyens en insistant sur l�embellie financi�re issue des recettes p�troli�res, �plus de 100 milliards de dollars�. Parlant d�agriculture aux agriculteurs, Ahmed Ouyahia trouve que �poursuivre en justice le fellah parce qu�il n�a pas rembours� ses dettes dans les d�lais, lui saisir ses biens... n�est pas la solution, �ponger toutes ses dettes ce n�est pas non plus la bonne solution parce que ce serait trop facile... � Et de proposer un r��chelonnement des dettes sans int�r�ts �sinon tout le monde perdra : le fellah, les banques et m�me la production agricole�. �On doit cesser de faire les petits comptes d��picier...�, conclut-il. Karim O.
BOUBEKEUR BENBOUZID ET AMAR TOU A MILA Une visite sur fond de campagne �lectorale Boubekeur Benbouzid, ministre de l�Education nationale et Amar Tou, ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re �taient en visite � Mila, respectivement mercredi et jeudi derniers. L�un pour le compte du RND et l�autre pour le FLN, tous deux d�une mani�re ou d�une autre, ont fait en sorte d�apporter leur grain de sel � une campagne qui n�arrive pas � d�marrer, chacun d�appuyer bien qu�indirectement, les listes de son parti. Entamant son p�riple � Tadjenanet, au sud de la wilaya, M. Benbouzid a commenc� par poser la premi�re pierre (du moins symboliquement puisque les travaux ont d�j� commenc�) pour la r�alisation d�un nouveau CEM, avant de passer toujours dans la m�me ville, � l�inauguration et � la baptisation d�un lyc�e qui a d�j� ouvert ses portes en septembre. Des gestes protocolaires qui se sont reproduits � Mechira- Bouhatem-Ferdjioua-Rouached- Zegha�a et Mila, chef-lieu de wilaya. La wilaya de Mila qui enregistre la r�alisation en cours de 15 �tablissements moyens, va avoir besoin, selon les pr�visions, d�une vingtaine de CEM pour la prochaine rentr�e, �tant donn� que les �l�ves de 6e ann�e, mais aussi ceux de 5e ann�e (1re ann�e de r�forme) vont rejoindre en m�me temps le cycle moyen. Mais est-ce r�alisable ? La visite de Amar Tou, le lendemain jeudi, n�a pas d�rog� � cette r�gle, puisqu�il a eu � visiter les travaux de r�habilitation de l�EHS de Oued-Athmania avant de passer � la pose de la premi�re pierre de l�h�pital 120 lits � Chelghoum-La�d dont les travaux sont bien avanc�s. Ensuite, ce fut l�inauguration, du centre d�h�modyalise et du service des urgences de l�h�pital de Ferdjioua, la visite des travaux de la nouvelle polyclinique de Mila, la pose de la premi�re pierre du Centre d�imagerie m�dicale (radio diagnostic) visite des travaux de r�habilitation de quelques services de l�h�pital de Mila et de la polyclinique de Sennaoua. Les deux ministres se sont surtout affich�s avec les responsables de leurs formations politiques, campagne �lectorale oblige ! Benbouzid s�est m�me permis d�embarquer � bord du v�hicule officiel qui le transportait durant son p�riple milevien, le coordinateur de wilaya de son parti, le RND. Visite de travail et d�inspection dites-vous ? A. Mha�moud MEETING DU MSP A AIN-SMARA La p�dagogie de Amar Ghoul Allant du postulat que la gestion des affaires des communes n�est gu�re une mince affaire, Amar Ghoul a d�velopp�, lors d�un meeting tenu jeudi dernier � A�n-Smara dans la wilaya de Constantine, un discours � caract�re p�dagogique adress� aux candidats, pour les �lections municipales du 29 novembre prochain. M. Ghoul, faut-il le signaler, n�a cit�, � aucun moment dans son allocution, la couleur de sa formation politique, soit de la liste de candidats qu�il devait promouvoir pour la circonstance. Aussi, axera-t-il son intervention sur les crit�res auxquels doit r�pondre tout candidat, � savoir l�honn�tet�, l�int�grit� et la comp�tence. Selon M. Ghoul, �l��lu doit imp�rativement et en premier lieu l�honn�tet� puisque comptable au demeurant devant Dieu et la Nation�. Il expliquera, dans une allusion aux �lus, que l�int�grit� est synonyme de mains propres. �Nous voulons des mains propres�, insiste-t-il. Cet ancien d�put� de la wilaya de A�n-Defla et pas moins ministre des Travaux publics, soulignera �galement le fait que cette valeur, qui veut dire � ses yeux trouver des solutions pour la moralisation de la soci�t�, requiert de l��lu d��tre juste avec tous les citoyens, que ce soit parmi ses �lecteurs ou ceux qui ont d�autres choix politiques. Ainsi, M. Ghoul s�est pench� sur l�autre exigence, la comp�tence. Selon ses termes, c�est l�aptitude � g�rer les affaires des APC. Une facult� qui exige des �lus des projections qui vont audel� de leur mandat afin de pr�parer l�avenir des g�n�rations futures. �La responsabilit�, qui est plus une charge qu�un honneur, impose aux �lus de se projeter dans des perspectives � long terme et non pas circonscrites � leur mandat uniquement �, avance-t-il. Il ajoutera que l��lu doit avoir le sens du sacrifice, �tre � l��coute des pr�occupations des citoyens et �galement ouvert et respectueux des opinions d�autrui. Dans ce contexte, appuie M. Ghoul, l��lu doit composer avec les diff�rentes institutions civiles et militaires dans un cadre de concertation. Et pour justifier son choix de la commune de A�n-Smara, il s�est permis cette digression : �Vous me connaissez tous. Je ne fais jamais dans la complaisance et s�ils ne m�ont pas donn� une id�e sur le t�te de liste, je n�aurai pas d�barqu� ici�, dira-t-il afin d�annoncer que la couleur partisane de l��lu ne l�int�resse pas et ce, avant de s��taler sur les potentialit�s agricoles, industrielles et touristiques dont dispose cette commune et que l�imminent passage de l�autoroute Est- Ouest lui donnera, selon ses dires, une dimension encore plus importante. Enfin, il a avanc� que le pr�sident de la R�publique a fourni les moyens financiers n�cessaires pour le d�veloppement local. Un v�u qui ne se concr�tisera pas, d�apr�s lui, sans des hommes capables d�assumer cette responsabilit�. Lyas Hallas
LOUISA HANOUNE DANS SON MEETING A RELIZANE : �La souverainet� nationale est la garantie du d�veloppement local� La secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a anim�, dans l�apr�s-midi d�hier, un meeting au niveau du Palais des sports de Relizane pour pr�senter son programme dans le cadre des �lections du 29 novembre, les Relizanais, qui �taient nombreux au meeting �, ont soutenu la secr�taire du PT. Cette derni�re a d�velopp� un discours ax�, comme � l�accoutum�e, sur ses inamovibles obsessions. Elle a annonc� que �la souverainet� nationale est la garantie du d�veloppement local�. �Nous avons pr�f�r� entam� la campagne �lectorale en vous r�unissant afin de consacrer et consolider l�homog�n�it� et l�unit� du PT au niveau national�, a-t-elle d�clar�. En outre, la porte-parole du PT a estim� que la campagne de son parti �n�est pas une campagne politico-politicienne, mais plut�t une campagne politique visant une mobilisation nationale, afin de r�gler les probl�mes des citoyens au niveau des collectivit�s locales�. Mme Hanoune a affirm� que la souverainet� du peuple ne peut �tre garantie que par une Assembl�e constituante souveraine. Elle a indiqu� que son parti consid�re que les probl�mes des collectivit�s locales sont similaires, reconnaissant toutefois l�existence de particularit�s locales. La porte-parole n�a pas manqu� d�appeler � voter le 29 novembre.