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LES �LUS LOCAUX SONT-ILS VRAIMENT A L'�COUTE DU CITOYEN A ORAN ?
Un passe-droit qui dure depuis pr�s de sept ans � A�n-Turck
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 11 - 2007

Instruction par-ci, promesse par-l�, et le tout dure depuis sept ann�es. Pendant ce temps, la situation empire. Le cas de la famille Mokadem n�est qu�un exemple parmi tant d�autres qui se retrouve face � une bureaucratie qui elle-m�me ne s�y retrouve plus. Cette famille qui a � sa charge deux filles handicap�es ne veut qu�une chose : le respect de la loi. Un voisin, apr�s avoir achet� une parcelle de terre mitoyenne � leur maison, a construit sans m�me respecter l�espace des 4 m�tres et se retrouve nez � nez avec ses voisins les obligeant � subir son diktat, car il serait de ceux qui se disent �appuy�s� par des personnes �bien plac�s� et au-dessus des lois.
Tout semblait se d�rouler paisiblement pour la famille Mokadem qui a finalis� la construction de sa maison depuis l�an 2000 et s�appr�tait � vivre sereinement en prenant soin de ses deux filles handicap�es dans le calme et le bonheur d�un confort. Seulement, cette famille ignorait ce qui l�attendait comme tracas et probl�mes de voisinage. Habitant � Trouville (A�n Turck), les Mokadem apprennent que la parcelle de terre (143 m2) qui leur est mitoyenne et qui est cens�e �tre un espace vert est la propri�t� de la commune, donc �inconstructible et invendable�, fut bien vendue � une femme. Constatant l�infraction, la famille d�pose une plainte pour manifester son opposition en application de la r�glementation 1/5 de l�urbanisme qui stipule que toute construction doit �tre situ�e � une distance de 4 m�tres de la route, ce qui n��tait pas le cas. De proc�dure en proc�dure et sans obtenir gain de cause, le propri�taire de la parcelle de terre sujet � conflit finit par la vendre � une deuxi�me personne, qui d�cide de la revendre � une troisi�me qui en est l�actuel acqu�reur et principal adversaire de la famille Mokadem. Le nouveau propri�taire des 143 m2 a entam� les travaux de la construction d�une maison malgr� les diverses plaintes d�pos�es � son encontre et les protestations aupr�s du P/APC afin qu�il intervienne �au moins pour d�terminer les limites de la loi concernant l�urbanisme�. Convaincue que le nouveau propri�taire n�avait pas de permis de construire, nous dira l�un des membres de la famille Mokadem, �nous avons fait appel une fois de plus aux services de l�urbanisme de A�n Turck, qui se sont d�plac�s sur les lieux et ont accompli convenablement leur travail et ce, en date du 10 janvier 2005, et ont dress� un proc�s-verbal pour le contrevenant comme suit : �Nous avons constat� le refus de mise en conformit� des travaux par M. B. H., demeurant au lot n�6 (Trouville), et la nonex�cution du proc�s-verbal n�287 du 10/01/2005 et ordonnant l�arr�t des travaux non conformes aux dispositions r�glementaires en vigueur.� Le mois suivant, la m�me inspection se rend sur les lieux et dresse au contrevenant un autre proc�s-verbal dat� du 5 f�vrier 2005 �pour �dification de construction sans permis de construire sur terrain avec titre de propri�t�. S�en est suivi l�arr�t des travaux. Puis en 2006, les travaux reprennent et la famille Mokadem, qui va se renseigner, apprend que l�ordonnance de l�arr�t des travaux �tait toujours d�actualit�. Le contrevenant n�ayant toujours pas de permis de construire en �tait pourtant au deuxi�me �tage de sa construction. De suite, les plaignants se sont adress�s � nouveau aux services de l�urbanisme qui se sont d�plac�s sur les lieux le 17/04/2007 et dress� un �ni�me proc�s-verbal n�16 de constat d�infraction � la l�gislation et � la nonr�glementation en mati�re d�urbanisme : construction sans permis et d�clare �l�arr�t des travaux�. Or, lors de la visite demand�e par la famille Mokadem d�un huissier de justice, il atteste lors de son d�placement du 9 octobre 2007 que les travaux se poursuivent. Notre interlocuteur nous r�v�le : �J�ai pu voir de mes propres yeux le document dat� du 07/10/2007 remis par l�APC de A�n Turck au profit du contrevenant lui permettant de poursuivre les travaux. Or, poursuit-il, le document contredit totalement la d�cision des services de l�urbanisme dat�e du 27/08/2007 enregistr�e sous le n�733 qui rejette la demande d�octroi du permis de construire pour nonconformit� � la r�glementation �. Plusieurs plaintes ont �t� adress�es au wali d�Oran ainsi qu�aux plus hautes autorit�s de l�Etat et l�espoir de cette famille soumise au diktat d�une dr�le de bureaucratie attend une prise de conscience au moins vis-�-vis de la valeur des am�nagements urbains et des espaces verts cens�s �tre une partie prenante de l�am�lioration du cadre de vie des citoyens. Cette famille se d�sole surtout, dira notre interlocuteur, que �c�est l�une des principales pr�occupations du wali d�Oran qui avait d�ailleurs donn� instruction lors de sa visite au mois de f�vrier 2005 � ce que les travaux au niveau de ce terrain soient arr�t�s. Seulement aujourd�hui, ce terrain est bel et bien haut et sera r�ceptionn�. Nous esp�rons toujours une d�cision ferme ou encore que le wali exige une enqu�te administrative en tant que premier responsable de la wilaya. Sinon comment peut-on exiger de nous une confiance vis-�-vis des �lus et le choix du vote comme solution � nos tracas ? Qu�ont-ils fait tous ces �lus durant ces sept ann�es de calvaire qui nous est impos� ?

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