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INTERVIEW DE DJILALI BENCHEIKH
�Le v�ritable �tranger, c��tait vraiment le colon, plus par son statut que par ses origines europ�ennes�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 12 - 2007

Le Soir d�Alg�rie : Quelle est la connotation affective du titre de votre roman Tes yeux bleus occupent mon esprit ?
Djillali Benchekh : En fait, il ne s�agit pas d�une connotation affective. Elle proc�derait plut�t du domaine de l�admiration distante que nous autres jeunes bl�dards des ann�es 50 portions aux yeux bleus des Europ�ens. Et surtout de leurs femmes. Les yeux bleus faisaient fantasmer et le titre s�inspire en fait d�une chanson, il me semble d�origine tunisienne qui chante Yanass Mel A�n Zarga. Les anciens s�y retrouveront.
Toutefois, le regard bleu n��tait pas toujours le monopole des pieds-noirs ou des Fran�ais. Il y avait aussi des indig�nes qui exhibaient des yeux clairs entra�nant parfois des allusions grivoises sur leur ascendance. De l�, qu�on les soup�onne d��tre des b�tards d�Am�ricains en r�f�rence au d�barquement alli� en 1942, il n�y avait qu�un pas qui �tait vite franchi. Oui, c�est une terrible chose que la querelle des couleurs. C�est une formule du po�te Ahmed Azeggagh que j�appr�cie particuli�rement. Elle figure d�ailleurs en exergue au d�but du roman
Quelles sont les parts respectives de fiction et de r�alit� dans ce roman ?
C�est difficile de r�pondre avec pr�cision tant les deux sont imbriqu�es. Bien s�r, ce qui est bien r�el, c�est le d�cor g�ographique, g�ographique, historique, sociologique d�une Alg�rie plut�t rurale dans les ann�es 50. L�Alg�rie du Fils du pauvre de Mouloud Feraoun, mon idole de plume. Sont vraies les terribles frustrations mat�rielles et morales des Alg�riens, la condescendance des colons, le d�sir du jeune homme de monter au maquis � Mais aussi les mentalit�s de busards r�trogrades des villageois ou les sc�nes de l��cole coranique y compris les c�lins suspects du taleb sur les enfants. Il est vrai aussi que j�ai appris la mort de Amirouche alors qu�on nous emmenait un jeudi apr�s-midi aux activit�s sportives. En entendant la nouvelle, mon copain A�t Hamouda a �clat� en sanglots. Ce n�est qu�au moment de l�ind�pendance qu�il m�a avou� que c��tait son oncle. C�est dire la peur et la m�fiance qui r�gnaient. Il est vrai aussi que je suis tomb� amoureux fou des yeux bleus d�une coll�gienne � l��ge de 14 ans. Probl�me : c��tait la fille d�un capitaine fran�ais. La fiction, ce sont en fait les palpitations et les sensations amoureuses qui sont parfois exag�r�es. Salim est un sentimental fleur bleue. Une vraie midinette. Mais s�il tombait syst�matiquement amoureux du premier jupon venu, cela n��tait pas tout � fait mon cas. Le personnage de la berg�re Mahrouza est totalement invent�. C�est en fait un conte fantastique qui m�est tomb� dessus en �crivant. Mais la r�alit� de l�inceste n�est pas une fiction dans nos campagnes. Pas plus que dans les contr�es fran�aises d�ailleurs �
Vous d�crivez votre personnage, Salim, comme un enfant sage, ob�issant, un bon �petit Arabe� capable cependant de damer le pion, � l��cole, � ces fanfarons de petits Blancs. Qu�est-ce qui motive chez lui ce d�sir d��tre le premier, de faire mieux que les petits Fran�ais ?
Salim est un enfant du douar qui r�ve de devenir civilis�, c�est-�-dire donc ressembler aux urbains villageois et surtout aux roumis. Leur ressembler dans ce qu�il suppose �tre leur intelligence et leur bonne mani�re. Puis, quand il les croise vraiment � l��cole et au lyc�e il tombe de haut. D�sillusion. Du coup, il a envie de leur donner une le�on en apprenant bien les siennes. Etre premier de la classe, ce n�est pas seulement plaire � la ma�tresse d��cole et r�colter ses bons points et ses c�lins. Pour lui, il y a aussi �a : je vous croyais sup�rieur, � vous de baisser le front. Mais sans aucun d�sir d�humilier. Sans esprit de revanche. Juste pour dire, chacun son tour, pour les lauriers. Vous avez ceux de la hi�rarchie sociale ou coloniale. J�ai ceux du savoir et du m�rite . Ce qui est vrai donc, c�est que Salim, le h�ros du livre, est un excellent �l�ve et il en est fier. Alors qu�aujourd�hui, du moins dans les cercles bobo, il est de bon ton de flatter le cancre. Les enfants de pauvres ne pouvaient pas se permettre ce luxe. Obtenir des dipl�mes, c��tait pour eux une question de survie. Mon p�re ne m�a jamais fait de cadeau pour mes r�sultats brillants. Il me disait, si tu travailles bien en classe c�est pour ton avenir, pas pour moi. Tout cela est vrai.
Contrairement � beaucoup d��crits (fiction ou pas) sur la p�riode coloniale, on ne trouve pas dans votre livre cette id�alisation a posteriori des rapports entre Europ�ens et Arabes. Au contraire, on sent la diff�rence, surtout celle des int�r�ts respectifs. Quelle est la toute premi�re confrontation de votre personnage au colonialisme ? Vous d�crivez la mont�e d�une prise de conscience nationaliste. Peut-elle �tre possible dans une forme coh�rente � cet �ge-l� ?
Oui, je connais cette tendance aux relents r�visionnistes qui consiste comme vous dites � id�aliser aujourd�hui des rapports qui �taient loin de l�harmonie. On ne gagne pas � mentir. Et si la fraternisation devait se faire avec par exemple les pieds-noirs, personnellement je n�ai pas attendu les donneurs de le�ons pour tourner la page. Mais sans rien oublier. A vingt ans, nous avions il me semble, une maturit� politique formidable. Notre g�n�ration a parfaitement compris la nature du combat. La lutte pour l�ind�pendance ne se faisait pas contre le peuple fran�ais ni contre la population europ�enne mais contre le syst�me colonial. Une fois l�objectif atteint, nous sommes pass�s � autre chose dans notre t�te. Nous �tions pour un bon bout de chemin avec les Fran�ais d�autant que culturellement, nous �tions fr�res siamois. Mais pas question d�oublier le sacrifice de ces milliers de candides qui ont donn� sinc�rement leur vie. Heureusement qu�ils n��taient pas l� pour voir la trahison perp�tr�e sur leur id�al apr�s l�Istiqlal. Pour eux, je me souviens, sans rancune ni haine � l��gard de quiconque. Je n�en veux m�me pas � ce garde champ�tre qui portait le m�me pr�nom que moi et qui n�a pas h�sit� � me traduire devant le juge de paix alors que j�avais dix ans. Mon tort, avoir laiss� par inadvertance notre vache aller p�turer dans le champ du colon. J��tais plong�, je crois dans le roman d�Hector Malot, Sans famille. Mon p�re m�a accompagn� pour plaider la cl�mence � Missiou el djuge. Heureusement, elle a �t� accord�e. Si on avait pris une amende, c��tait un mois de disette assur�. Et pour moi une rouste m�morable.C�est dire que la fermentation nationaliste est venue tr�s t�t. Surtout apr�s le 1er nov 54. Ce jour-l�, j�ai appris les mots Istiqlal, moudjahid et alg�rien. Jusque-l�, on disait arabe pour nous d�signer. Et puis Thaoura. Mais l�, je ne suis pas s�r d�avoir tout compris.
Cet �ge-l� est aussi celui des premiers �mois amoureux ?
La s�gr�gation entre Arabes et Europ�ens ajoute-t-elle du fantasme � ces �mois ? Incontestablement l�Autre, l�exotique, le diff�rent, le barani, voire l�ennemi attire plus que le proche. Inconsciemment, il me semble que les filles fran�aises, surtout celles des colons, nous apparaissaient comme des butins de guerre. Quelle prouesse de s�duire dans le camp de l�ennemi ! Et aussi quel piment ! C��tait peut-�tre aussi une fa�on de se faire reconna�tre dans la caste qui occupait les tr�teaux sup�rieurs de la soci�t�. Mais les couples arabes-pieds-noirs �taient rares. Ils se faisaient tirer dessus des deux c�t�s. Surtout quand la guerre s�est exacerb�e.
Comme dans Mon fr�re ennemi, votre premier roman, on retrouve ce fr�re. Vous n�en avez donc pas fini avec lui ?
Il avait deux ans de plus que moi, j��tais donc le chouchou � la maison.. Il a d� me supporter pendant dix-huit ans avant que nos choix diff�rents � l�universit� ne nous s�parent. On s�est beaucoup tap� dessus en bas �ge. A l��cole primaire, je lui faisais de l�ombre avec mes belles notes. Lui, passait pour le cancre. Peut-�tre �cras� de jalousie devant le pu�n�, le petit mazouzi, il a mis son intelligence en friche avant de se r�veiller au Lyc�e. Aujourd�hui ; il est chirurgien. Par la suite, la cohabitation commune � l�internat a fini par nous unir. Face d�abord � l�inconnu du mode de vie en pensionnat. Moi, je n�avais jamais vu un pyjama ou une brosse � dents avant l��ge de treize ans. Face ensuite aux citadins arabes qui narguaient les ploucs que nous �tions. Enfin, face � certains pieds-noirs dont le racisme s�exacerbait devant nos brillants r�sultats. J�ai donc beaucoup partag� avec ce fr�re ennemi qui est, depuis, devenu un ami. Mais rassurez-vous : sa pr�sence sera moins encombrante dans les prochains �crits. Son r�le s�arr�te l�.
Comme dans votre premier roman aussi, il y a souvent des r�f�rences aux journaux de l��poque, Alger R�publicain, �L��cho d�Alger�. Quels r�les ont tenu des journaux dans l�enfance des gens de votre g�n�ration ?
La presse �crite �tait le seul moyen de s�informer de ce qui se passait au-del� de nos collines. Les premiers temps, les gens se passaient Alger R�publicain, du moins les rares qui savaient lire et se transmettaient les informations en lisant entre les lignes. J�ai une longue histoire sentimentale avec ce journal que m�envoyait chercher le ma�tre � le seul enseignant alg�rien � en m�interdisant de divulguer � qui il �tait destin�. Il craignait bien s�r d��tre catalogu� nationaliste avant que le journal ne soit interdit vers 1955. Il a bien fallu se rabattre sur ce que nous appelions la presse coloniale que nous lisions entre les lignes. Il suffisait de prendre l�envers de tout ce qui se disait pour avoir notre v�rit�. Surtout en mati�re de statistiques sur les rebelles ou les fellagas abattus. Les commentaires des journaux sont devenus l�attraction principale des soir�es entre adultes, puis entre jeunes � mesure que montait le vent de la R�volution. Puis la TSF, la radio, a pris le relais . Mais le prix des piles nous imposait une consommation r�duite. Je me souviens de ces ondes crachotantes et ondoyantes qui nous venaient du Caire ou de Tunis et qui diffusaient la contre propagande anticoloniale. Je me souviens de la communication de Ferhat Abbas au Caire au lendemain de la capture des cinq chefs de la R�volution, Ben Bella, A�t-Ahmed, Boudiaf etc. Alors que les ultras fran�ais se r�jouissaient. Il avait ass�n� de sa voix rocailleuse : Vous avez arr�t� un Ben Bella mais l�Alg�rie compte neuf millions de Ben Bella. Et en fran�ais, il clamait: l�ind�pendance ne s�offrrrre pas elle s�arrrrache. A travers les ondes, c��taient des mots qui nous transportaient�en nous faisant frissonner
Quand vous arrivez au lyc�e � Orl�ansville, vous rencontrez un Kabyle et vous en parlez comme d�un �tranger. En �tait-il ?
Bien s�r que non. En fait, pour les bl�dards, un quidam qui provenait d�un village de derri�re les collines �tait d�j� un �tranger, un barani. Mais sans exclusion. Il �tait mieux accueilli que le proche, par esprit d�hospitalit� Concernant les Kabyles que nous appelions Zouaoua, le h�ros parle d�un �tranger de chez nous .Vous ne trouvez pas la formule d�licieuse. Etranger oui c'est-�-dire par son parler, parfois son physique, mais il est bien de chez nous. C�est �a qu�il veut dire.. Le v�ritable �tranger, c��tait vraiment le colon, plus par son statut que par ses origines europ�ennes. Du reste, vous l�avez lu, le h�ros de ce roman est toujours fourr� avec les marginaux, les diff�rents, les canards boiteux . Nicolas, son copain pied-noir est fils de balayeur municipal. Hamadouche vient de Tassaft autant dire le bout du monde. L�un de ses meilleurs admirateurs, c�est Serge, le fils du commer�ant juif du village� Tous trouvaient en lui un esprit ouvert, une tol�rance pr�coce et surtout une absence totale de pr�jug�s. L�enfant parfait quoi. Et �a c��tait vrai aussi. Mais depuis, il a bien chang�.
Votre ouvrage est publi� par un �diteur tunisien. Pourquoi ?
La litt�rature comme l��dition n�a pas de fronti�re. Et si vous connaissiez l�itin�raire de mon �ditrice� N�e au S�n�gal de p�re palestinien et de m�re nantaise. A Tunis, sa librairie se trouve rue d�Alger. Que de signes. Et comme c�est une ancienne prof de fran�ais j�ai �t� ravi de lui remettre ma r�daction. Elle fait un travail remarquable. Rigueur dans les corrections et un soin scrupuleux apport� � l�esth�tique des ouvrages. Cela �tant, j�aimerais bien que mes livres soient lus par le public alg�rien. Mais nul n�est proph�te en son pays. Tes Yeux bleus a �t� heureusement command� par Chihab. Il est disponible chez cette maison. J�en suis ravi. Quant aux �diteurs fran�ais vous connaissez le syst�me. Or moi je ne suis d�aucun r�seau. Et je me porte tr�s bien dans mon coin. Tout en gardant les yeux et les bras ouverts au moindre fr�missement humain.
Propos recueillis par Bachir Aggour
Bibliographie
Djilali Bencheikh est n� en D�cembre 1944 dans la vall�e du Ch�liff en Alg�rie. Son village natal, les Attafs pr�s d�El Asnam (ex-Orl�ansville), inspire la plupart de ses ouvrages.
Venu en France pour suivre des �tudes, il s�est attard� depuis 37 ans dans l�Hexagone. Apr�s un DES d��conomie, il s�est tourn� progressivement vers le journalisme. Actuellement, il est responsable d��dition � Radio Orient, une station franco arabe bas�e en France. Il y anime aussi une chronique quotidienne de livres, intitul�e Au fil des Pages.
Il est l�auteur de deux romans :
Tes Yeux bleus occupent mon esprit. Ed Elyzad Tunis. 2007 Mon fr�re ennemi. Ed S�guier. Paris 1999
Un recueil de nouvelles Voyage au bord de l�enfance. Paris M�diterran�e 2000 Il a collabor� � des revues comme Alg�rie Litt�rature action ou Paris Plus
Djilali Bencheikh obtient le prix de l�Adelf
L��crivain alg�rien, Djilali Bencheikh, obtient le prix de l'Adelf - M�diterran�e Maghreb. Cette r�compense litt�raire sera remise officiellement le 15 mars au S�nat � Paros. Parmi les membres du jury, l��crivain franco�tunisien, Albert Memmi (auteur du Portrait du colonis�), Tassaadit Yacine, qui anime la revue berb�re Awal, et l�universitaire Guy Dugas (� qui l�on doit la publication chez Omnibus d��uvres li�es au Maghreb et au Proche-Orient). Djilali Bencheikh, �galement journaliste � Radio Orient (o� il anime notamment Au Fil des Pages, chronique quotidienne consacr�e � l�actualit� du livre), est r�compens� pour son nouveau roman : "Tes Yeux Bleus occupent mon esprit",aux �ditions Elyzad. Fond�e en 1926, la Soci�t� des �crivains coloniaux rebaptis�e Adelf sous la pr�sidence de Henri Queff�lec (1964-68), a pour objet de favoriser dans le monde l'expansion des litt�ratures de langue fran�aise, de soutenir les �crivains de langue fran�aise r�sidant hors de France, de grouper les activit�s d'ordre intellectuel et social relatives � la d�fense et au rayonnement des civilisations du monde francophone, de sauvegarder les int�r�ts moraux et mat�riels des �crivains appartenant � l'association. L'Adelf compte plusieurs centaines d'�crivains appartenant � 65 nationalit�s : les �crivains de pays dont le fran�ais est langue nationale, de culture ou d'usage, et aussi des �crivains qui ont choisi le fran�ais pour �crire.
Adelf - 14, rue Broussais - 75014 Paris
Pour contacter Djilali Bencheikh : "[email protected]"


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