Ban Ki-moon arrive aujourd�hui � Alger pour une visite �clair. Une semaine apr�s les attentats ayant cibl� une repr�sentation des Nations-Unies, le secr�taire g�n�ral des Nations-Unies vient r�affirmer son soutien � Alger. Nawel Im�s - Alger (Le Soir) - Au cours de son escale, il rencontrera le pr�sident de la R�publique pour un t�te-�-t�te avant de se livrer au jeu des questions-r�ponses avec les repr�sentants de la presse. Ban Kimoon fera auparavant une tourn�e dans les h�pitaux o� se trouvent toujours les bless�s. L'attentat qui avait vis� les si�ges du Haut Commissariat aux r�fugi�s des Nations-Unies (UNHCR) et du Programme des Nations-Unies pour le d�veloppement (PNUD) avait fait 17 morts parmi les employ�s de l'ONU, selon un bilan �tabli par l�organisation. Ban Ki-moon avait aussit�t r�agi, d�non�ant dans un communiqu� les attentats et r�affirmant que la coop�ration entre les diff�rents organes de l�ONU et l�Alg�rie ne saurait �tre compromise par de tels actes. �J�ai appris avec une profonde tristesse que le nombre de morts r�sultant de l�attentat � la bombe perp�tr� � Alger, mardi dernier, est encore plus �lev� qu�on ne le craignait. La mort de 17 coll�gues de l�ONU est d�sormais confirm�e. Un nombre terriblement �lev� d�innocents alg�riens a �galement p�ri de m�me que des ressortissants d�autres pays. Les mots ne sauraient faire justice au chagrin que je ressens�, avait �crit le SG de l�ONU qui avait ajout� : �Ceux qui visent de cette fa�on des civils innocents commettent un crime innommable. Aucune raison ne saurait justifier le terrorisme comme tous les 192 Etats membres de l�ONU en ont convenu l�ann�e derni�re lorsqu�ils se sont r�unis pour adopter la strat�gie antiterroriste mondiale des Nations-Unies. Le terrorisme frappe toutes les nations, grandes et petites, riches et pauvres. Il fait de nombreuses victimes parmi les �tres humains de tout �ge, de tout revenu, de toute culture et de toute religion�. Signifiant clairement son soutien � l�Alg�rie, le SG de l�ONU avait estim� que �l�attaque perp�tr�e � Alger n��tait pas seulement dirig�e contre les Nations- Unies et les Alg�riens mais contre l�humanit� elle-m�me. L�-bas, nos coll�gues n�avaient d�autre mission que celle d�aider le peuple de l�Alg�rie � construire un avenir meilleur�. Emu par l�horreur qui a frapp� l�Alg�rie, Ban Ki-moon avait ajout� : �Je d�die mes pri�res aux proches de ceux qui ont perdu la vie et aux bless�s ainsi qu�� ceux qui luttent contre leur traumatisme apr�s cet �v�nement terrible. Mes pens�es vont � tous leurs coll�gues qui travaillent tous les jours, � travers le monde, dans des circonstances difficiles et dangereuses, pour la paix et la s�curit�, le d�veloppement et les droits de l�homme. Et je reste aux c�t�s du peuple alg�rien et de la r�gion tout enti�re face au fl�au du terrorisme. Je n��pargnerai aucun effort pour m�assurer que l�ONU offre une s�curit� ad�quate � son personnel quel que soit le lieu o� ils exercent leurs fonctions. J��tudierai, avec tous les organismes du syst�me et les Etats membres, toutes les options pour m�en assurer.� Joignant l�acte � la parole, le SG de l�ONU avait d�p�ch� l�administrateur du Programme des Nations-Unies pour le d�veloppement M. Kamel Dervis, qui, d�s son arriv�e, avait d�clar� que l�effectif onusien ne sera pas r�duit. �Je partage la douleur des citoyennes et citoyens alg�riens qui ont �t� frapp�s par ces �v�nements dont des collaborateurs de l'ONU et du PNUD, en particulier� avouant trouver �des difficult�s � trouver les mots� pour exprimer ses sentiments et sa souffrance au sujet d�un �acte dirig� contre des gens, dont une tr�s grande partie sont des Alg�riens et Alg�riennes, qui �uvrent pour la lutte pour le d�veloppement, la solidarit� humaine et contre la pauvret�.