Qui l�eut cru ? Comment se fait-il que le premier responsable du plus vieux parti de l�opposition, le FFS en l�occurrence, et dans la wilaya de Tizi-Ouzou pour ne rien cacher, en soit arriv� � qu�mander le soutien de l�ex-parti unique, le FLN pour ne pas le nommer, et de son rival de toujours le RCD, pour installer l�ex�cutif d�une commune du fond de la wilaya ? Le pire dans cette histoire est que les sollicitations se sont sold�es par un cuisant �chec. En 2005 d�j�, le FFS avait pris le risque d�engager son f�d�ral du moment, Rabah Brahimi, dans la course � la magistrature de la commune de A�n-Zaou�a avec le r�sultat que tout le monde conna�t : � savoir un �chec face au candidat du FLN. Voil� qu�en 2007, le parti d�A�t-Ahmed revient � la charge en lan�ant � nouveau son f�d�ral dans la bataille. Cette fois-ci, il a pour nom Belkacem Ben Belkacem. Il a postul� � la pr�sidence de l�APC d�Assi-Youcef, dans la da�ra de Boghni, � 40 km au sud de Tizi-Ouzou. Tout comme son pr�d�cesseur d�infortune, il n�a pas obtenu la confiance de ses concitoyens, du moins en nombre suffisant pour s�adjuger une confortable majorit� qui sied � son rang au sein d�un prestigieux parti qui a pour nom le FFS. Ainsi donc, avec trois si�ges, soit autant que le RCD mais avec quelques voix de plus, le FFS a obtenu gr�ce � une disposition d�cr�t�e en derni�re minute par le d�partement de Zerhouni, la pr�sidence de l�APC d�Assi-Youcef, une majorit� somme toute relative qui lui impose de composer avec les �lus des autres formations pour installer l�ex�cutif de l�APC. Dans l�apr�s-midi de samedi, M. Ben Belkacem a convi� les �lus ainsi que la population pour une s�ance de travail qui avait pour ordre du jour l�installation de l�ex�cutif communal. Quelques heures auparavant nous l�avions appel� pour savoir si la question avait �t� tranch�e avec les autres �lus. Il nous avait r�pondu que des contacts avaient �t� nou�s sans pour autant arriver � un quelconque accord. Ce qui avait fini par se confirmer avec le refus des trois �lus du RCD et les deux du FLN ainsi que de la liste des Ind�pendants de donner leur aval � un ex�cutif compos� de deux �lus du FFS avec un du FLN, puis un du RCD et enfin de trois �lus du FFS. En r�sum� le FFS avait propos�, dans chaque cas de figure, de garder la pr�sidence ainsi que la premi�re vice-pr�sidence, pour ne c�der � ses concurrents que la deuxi�me vice-pr�sidence ; ce que ces derniers n�ont pas accept�. Le P/APC a alors lev� la s�ance en prenant � t�moin l�assistance de l�absence de volont� aupr�s des autres �lus pour �viter � l�APC une pr�judiciable situation de blocage. Ces derniers ne l�entendent pas de la m�me oreille. Pour eux, le FFS a us� d�un stratag�me qui consiste � leur faire des propositions inacceptables pour ensuite leur faire endosser la responsabilit� de l��chec. Une attitude qu�ils n�arrivent pas � expliquer autrement que par une tentative de diversion aux intentions inavou�es. Ils estiment que Ben Belkacem aurait d�, comme le veut l�usage, mener des consultations avec les �lus et sceller un accord avant de se pr�senter � la r�union. De plus, ils n�arrivent pas � expliquer sa volont� d�imposer deux membres de l�ex�cutif issu de son parti alors que celui-ci n�a obtenu que trois si�ges sur neuf. La logique aurait voulu qu�il offre la premi�re vice-pr�sidence au RCD et la seconde au FLN pour respecter �la volont� populaire� si ch�re au parti de Da l�Hocine. A moins que...