Le crime organis� a pris des proportions alarmantes � travers le monde. Face � ce fl�au, un arsenal juridique de lois de trait�s existe pour y lutter sur le plan national et international. Wassila Z. - Alger (Le Soir) - Les lois internationales et organismes de lutte contre le crime organis� existent. L�Alg�rie se situe en t�te des pays ayant ratifi� l�ensemble des conventions internationales, mis � part celle relative � la r�pression du terrorisme nucl�aire, en 2005. Un fait qu�ont longuement rappel�, hier, au forum d� El Moudjahid, juristes et sp�cialistes du droit international, venus exposer l�arsenal juridique existant pour pallier le crime organis�. Celui-ci inclut les affaires li�es au trafic de drogue, au blanchiment d�argent, � la corruption, au terrorisme, � la cybercriminalit� En effet, l�Etat alg�rien a ratifi� 43 conventions internationales depuis 1962, dont certaines avec r�serve. Une r�serve �lui pr�servant sa souverainet�. Concernant les lois alg�riennes, elles sont au nombre de quatre relatives, respectivement � la r�pression de l�usage illicite des drogues et psychotropes, � la lutte contre la contrebande, le trafic et la corruption. On cite, �galement, des organisme tels que �l�Office national de lutte contre la contrebande, l�Office national de lutte contre le trafic et la corruption �. Ma�tre Assoul Zoubida, juriste et membre du r�seau des femmes juristes arabes, soutient que �face � cette nouvelle forme de criminalit�, qu�est la trans-criminalit�, les pays luttent en investissant dans des moyens appropri�s�. Il est fait appel � des services travaillant en coordination, mais surtout instantan�ment. L�intervenante affirme que �le crime transnational peut d�stabiliser tout un pays�. Les deux derniers attentats en sont la preuve. L�int�r�t de chaque pays serait, selon elle, d�utiliser �son arsenal juridique et humain dans la lutte contre le crime organis�. Un lutte qui inclut le facteur humain en d�pendrait. D�ailleurs, selon Mme Assoul, il serait primordial de se baser sur la formation et la restructuration des services sp�cialis�s, tout en restant � l�aff�t des changements et des r�formes. Pour le cas de l�Alg�rie, �les moyens de lutte existent, et la coop�ration est r�alisable �. Le point faible r�siderait peut-�tre dans la formation continue du personnel. Le terrorisme ayant chang� de proc�dure, ceci imposerait �de changer les techniques de lutte�.