Sous la dict�e des �cueils financiers et l�absence d�activit�s �conomiques susceptibles de g�n�rer des ressources, la commune d�A�t-Aggouacha affiche de grandes ambitions de d�veloppement et d�am�lioration du niveau de vie de sa population forte de pr�s de 4 000 habitants. Cette derni�re, situ�e � 31 km au sud du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou, vit � un rythme tendu � l�instar de nombreuses autres communes. Son am�nagement urbain inachev� et le d�labrement avanc� de ses chauss�es illustrent parfaitement sa situation ; sans �voquer quasiment le manque de services publics dignes de ce nom. �C�est une petite commune qui survit gr�ce aux attributions et subventions de l��tat, et qui souffre de multiples probl�mes qu�on ne peut s�rier � la h�te�, d�clare le secr�taire g�n�ral en compagnie du chef du service technique. En fait, l�op�ration de la premi�re tranche de l�extension du si�ge communal est bel et bien lanc�e. Son enveloppe financi�re allou�e est d�environ cinq millions de dinars, dans le cadre du plan communal de d�veloppement (PCD). Quant � l��tat d�plorable des routes communales, une mesure a �t� prise pour le rev�tement en b�ton bitumineux du tron�on reliant les villages Ighil Teguemouine, Tassafrt Guezra, El Misser. Les travaux d�am�nagement urbain du chef-lieu sont enclench�s et observent un rythme moins avanc� de l�ordre de 30 % environ. Dans le volet infrastructures �ducatives, on recense bien d�autres r�alisations en cours ; � l�exemple d�une biblioth�que communale qui conna�t un avancement soutenu. Cette derni�re est situ�e en contrebas de l��cole primaire, au bonheur des potaches qui trouveront go�t et satisfaction, et un endroit pour les r�visions de leurs devoirs scolaires ainsi qu�� l�ensemble du lectorat de la localit�, � condition d��tre dot�e d�un fonds documentaire riche et diversifi�. Il est pr�vu �galement la r�alisation d�une salle de lecture au village El Misser, qui demeure � l��tat embryonnaire. Le chapitre de l�habitat enregistre aussi des efforts d�ploy�s afin d'�radiquer les habitations pr�caires avec l�octroie d�aides � l�auto-construction, qui demeurent en de�� de la moyenne esp�r�e. Dans le m�me souci, le projet de construction des 40 logements sociaux participatifs est en cours, suite � une premi�re tranche d�j� r�alis�e de 50 logements du m�me type. L�absence flagrante d�entreprises en activit� except� le secteur du b�timent ; qui devaient g�n�rer des richesses en termes de fiscalit� et parafiscalit� p�nalise lourdement le budget communal. �Le budget de notre commune conna�t une gestion rigoureuse et parfois on a du mal � budg�tiser le montant des d�penses de notre personnel�, ajoute le secr�taire g�n�ral. Devant cette situation dramatique o� le ch�mage et la pr�carit� prennent une allure alarmante, la jeunesse demeure la plus touch�e. Ce qui incite bon nombre d�entre eux � quitter la r�gion dans le but de fuir l�oisivet� assassine, en l�absence de lieux de loisir. Dans le but de combattre ce ph�nom�ne, l�instance communale a lanc� l�op�ration de construction des 100 locaux pour jeunes ch�meurs de la r�gion, relevant du programme national, et dont l��tat d�avancement est estim� � pr�s de 80%. Reste � revenir sur la lanc�e des probl�mes que rencontre cette jeune commune issue du dernier d�coupage administratif de 1984, le r�current obstacle du foncier immobilier. Les responsables ont envisag� de r�soudre le probl�me en transformant des terrains forestiers en zones � vocation urbaine, mais il faut souffrir le martyre pour d�crocher la moindre parcelle avec la direction des for�ts. Sans oublier la multiplicit� et la complexit� des proc�dures. A titre illustratif, le SG nous cite l�aire de jeux am�nag�e, fin pr�te, sur la route communale assurant la liaison avec les deux villages Icherid�ne et A�t Meraou qui rel�ve du miracle quant � sa r�ception. Faut-il souligner, par ailleurs, le d�ficit d�encadrement technique des services municipaux ; de fait, cela contribue � retarder la r�alisation et l�accompagnement des travaux. En dernier lieu, nous pouvons dire qu��norm�ment d�efforts ont �t� d�ploy�s mais il reste beaucoup � faire avec un staff dirigeant aussi enthousiaste et ambitieux pour concr�tiser une v�ritable redynamisation et att�nuer une d�pendance accrue de l�argent vers� par l�Etat et r�duire le gap d�ficitaire dans les ann�es � venir.