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KIOSQUE ARABE
Dur, dur d'�tre un agent Par Ahmed Halli [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 01 - 2008

Les Arabes ne sont pas racistes. C�est le lieu de le r�affirmer ici. Ils sont m�me victimes du racisme juif en Palestine, du racisme fran�ais en France, du racisme am�ricain partout sur la plan�te. C�est donc � juste titre et en �tat de l�gitime d�fense qu�ils vitup�rent contre tout ce monde-l�. Lorsqu�un commer�ant traite de �sale Juif� son voisin, ce n�est pas parce qu�il n�aime pas les Juifs (QSM) (1), c�est simplement ainsi qu�il manifeste sa solidarit� avec les Palestiniens.
La Palestine, Isra�l, ensemble ou s�par�ment, c�est la raison de vivre, ou de mourir, des Arabes. A tel point qu�on se demande ce qu�ils vont faire quand les Isra�liens et les Palestiniens se seront mis d�accord. Je sais, cela risque de prendre du temps, beaucoup de temps, et on y travaille de part et d�autre mais la question demeure : Et apr�s ? Ils pr�f�rent ne pas y penser. C�est tellement plus reposant d�immoler un mouton dans sa baignoire en ayant une pens�e �mue pour les habitants de Ghaza affam�s par Isra�l (2). Et puis, il y a tellement d�occasions de s�invectiver de part et d�autre des fronti�res, de s��triper � l�occasion, et sur ce chapitre la providence est pourvoyeuse et g�n�reuse. Entre deux guerres, et s�il reste du temps pour les joutes oratoires, nos biblioth�ques regorgent de locutions et de mots qui ont fait leurs preuves. Il faut juste les utiliser avec discernement et pr�cision, sinon ces armes sont de peu d�effet. Evitez par exemple de traiter un adversaire politique de �hizb-Fran�a� lorsque vos enfants voyagent avec une pi�ce d�identit� fran�aise au fond de la valise. Ayez la d�cence, apr�s avoir vitup�r� contre la France et ses agents locaux, de ne pas vous pr�cipiter � Paris, d�s la premi�re alerte cardiaque. Proscrivez les impr�cations d�cadentes et contreproductives du genre �bouchkara�, quand vous croisez un confr�re journaliste qui ��marge�. M�me s�il faut admettre que de tous les n�ologismes n�s de la guerre et de l�apr�s-guerre, �bouchkara� (3) est le plus s�duisant. Les d�tracteurs du �bouchkarisme�, comme �cole pratique de journalisme, trouvent un plaisir jubilatoire � l�utiliser, souvent � mauvais escient. Les dipl�m�s et les buissonniers de cette fili�re sont convaincus depuis longtemps que c�est la garantie d�une �volution rapide vers les sommets sans obligation de transiter par l�IBM. Pas d�examens, pas de concours et encore moins de contr�les d�orthographe. La r�daction d�un rapport n�exige pas de son auteur qu�il soit agr�g�. Il reste encore des formulations plus actuelles et plus populaires, h�riti�res directes du �hizb-Fran�a� et autres �supp�ts du colonialisme�. Actuellement, les fins limiers de la nouvelle alliance islamo-baathiste font la chasse aux �agents am�ricains�. Ces derniers n�op�rent pas ouvertement sur les champs de p�trole arabes ou sur les bases militaires. Ces valets de l�imp�rialisme nouveau se pr�sentent sous l�habit lib�ral et ils sont, en majorit�, traqu�s comme l�est, du reste, le terrorisme r�siduel. Ces lib�raux pr�chent la d�mocratie, selon les crit�res occidentaux qui sont les seuls, les vrais et les plus cr�dibles. La nouvelle alliance, qui si�ge dans les parlements et r�chauffe les bancs pour les futurs ��lus� du califat, r�fute cette d�mocratie. Elle veut une d�mocratie sp�cifique, comme le fut notre socialisme, une d�mocratie qui permette aux islamistes d�arriver au pouvoir et d�appliquer la �choura � (4), antith�se de la d�mocratie. Ces lib�raux, vivant g�n�ralement � l��tranger par n�cessit� non vitale, refusent g�n�ralement d�accepter qu�ils soient abusivement assimil�s � des agents de l�imp�rialisme am�ricain. L�un d�eux, l�Egyptien Sammy Buha�ri, a d�cid� de faire le grand saut. Il se dit fatigu� d��tre trait� d�agent des Am�ricains, � tout bout de champ, par des lecteurs du magazine Elaph qui publie ses �crits. Quitte � avoir l��tiquette d�agent, autant faire valoir les droits aux indemnit�s qui vont avec, dit-il. Et puisque cette �tiquette me colle � la peau, autant aller proposer mes services � la CIA. Ainsi, ajoute-t-il, avec les largesses traditionnelles des services de renseignement am�ricains, je pourrais gagner beaucoup d�argent et marier la richesse � la c�l�brit�. C�est ainsi que notre ami Sammy Bouha�ri est re�u � sa demande par un responsable local de la CIA pour le Moyen- Orient, un certain George Abu. S�ensuit alors ce dialogue que je r�sume, parce que trop long pour cet espace :
Sammy Buha�ri : Voil�, je suis ing�nieur et je publie dans la presse arabe des textes dans lesquels je d�fends la libert�, la justice et j�attaque le terrorisme et les terroristes.
George Abu : Qu�attendez-vous de nous exactement ?
Sammy Buha�ri : Comme je suis accus� par beaucoup de lecteurs d��tre un agent am�ricain, je voudrais le devenir r�ellement.
George Abu : Oui nous serions heureux de pouvoir vous aider mais que savez-vous faire ?
Sammy Buha�ri : Je n�ai aucune exp�rience du renseignement mais je sais �crire et je peux vous aider dans, ce domaine, � r�aliser le plan am�ricain.
George Abu : Quel plan am�ricain ?
Sammy Buha�ri : Voyons ! Le plan de George Bush pour le Moyen-Orient. Tout le monde en parle.
George Abu : Revenons � vous, que me proposez-vous ?
Sammy Buha�ri : R�pondre aux attaques des journalistes contre les Etats-Unis.
George Abu : Mais les journalistes qui critiquent et attaquent les Etats-Unis servent les Am�ricains, en d�finitive. Regardez le Qatar, ils ont une cha�ne de t�l�vision qui nous attaque sans cesse mais nous avons dans ce pays la plus grande base militaire, hors des Etats-Unis. En nous attaquant partout, cette cha�ne d�tourne le regard de la r�alit� de notre pr�sence au Qatar.
Sammy Buha�ri : Mais, vous avez menac� de bombarder cette cha�ne.
George Abu : Cette rumeur, c�est nous qui l�avons propag�e, elle a contribu� du m�me coup � accro�tre l�audience de la cha�ne.
Sammy Buha�ri : Que dois-je faire alors ?
George Abu : Je vous conseille de changer d�orientation, de commencer � attaquer les Etats-Unis et le plan dont vous avez parl�. A ce moment-l�, votre audience va grandir, votre c�l�brit� cro�tre et vous pourrez int�resser les services de renseignement am�ricains.
Sammy Buha�ri : Je suis donc venu pour rien ?
George Abu : Je suis navr�, je ne peux rien pour vous.
Sammy Buha�ri : Vous pourriez au moins me rembourser le prix du taxi ?
George Abu : D�sol�, je n�ai pas les pr�rogatives n�cessaires. Fin du dialogue et des esp�rances de carri�re � la CIA.
Moralit� : on n�est un bon agent que dans son propre pays, encore faut-il en avoir l��toffe.
A. H.

(1) Formule lapidaire par laquelle on exorcise toute tentation ou suspicion de sympathie avec les peuples vou�s � la col�re de Dieu selon l�abr�viation QSM (Qu�ils soient maudits). Mais Dieu n�entend et n�agit que selon sa propre volont�, � dissocier fatalement de la volont� arabe. Sinon, on n�en serait pas l��
(2) Il serait tr�s int�ressant de soumettre les dirigeants du Hamas et leurs prog�nitures � un bilan de sant�. Juste pour voir si leurs taux de prot�ines, de calcium, etc., correspondent � ceux des habitants de leur bantoustan.
(3) Durant la guerre de Lib�ration, l�arm�e fran�aise recouvrait la t�te de ses d�lateurs, volontaires ou non, d�un sac de jute pour garantir leur anonymat et les prot�ger des exactions en retour. D�o� leur appellation de �bouchkara�.
(4) Premi�re mesure : suppression du vote � bulletin secret. Vous avez vu un ministre s�opposer ouvertement � Bouteflika ? Non ! C�est �a la �choura�. Par contre, si tous les ministres de Bouteflika votaient � bulletin secret, il aurait une mauvaise surprise. C�est la d�mocratie. Bien s�r, vous me direz que m�me � bulletin secret, il passe quand m�me�


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