C�est avec regret que la Coordination nationale des lyc�es techniques et technicums (CNLTT) a appris l�adoption de la loi sur l�orientation de l��ducation nationale par les deux chambres parlementaires. Meriem Ouyahia - Alger (Le Soir) - R�unis lundi dernier afin d�examiner les d�veloppements en cours concernant le plan du d�mant�lement de l�enseignement technique dans le cadre de la nouvelle r�forme du syst�me �ducatif, les membres de cette coordination ont tenu � relever qu�il �est vraiment dommage qu�un tel projet de loi passe comme une lettre � la poste sans qu�il y ait un v�ritable d�bat�. Dans une d�claration publique, la CNLTT estime que �le minist�re national s�est procur� une assise l�gale pour parachever son plan de d�mant�lement d�un pan essentiel de notre syst�me �ducatif�. Il y est rappel� que la tutelle, ayant entam� la r�forme du syst�me �ducatif depuis septembre 2004, est en contradiction avec la loi d�orientation scolaire dat�e du 16 avril 1976. Pour eux, les responsables de ce plan de d�mant�lement doivent assumer pleinement leur responsabilit� devant l�histoire et devant la patrie. La CNLTT a not� que la commission nationale de la r�forme du syst�me �ducatif n�avait nullement recommand� dans son rapport final la suppression de cet enseignement technique. �Bien au contraire, la commission Benzaghou a propos� trois orientations apr�s l�enseignement obligatoire : l�enseignement secondaire et technologique, l�enseignement technique et professionnel sanctionn� par un baccalaur�at professionnel et enfin la formation professionnelle �, est-il expliqu�. Le probl�me des enseignants du lyc�e technique Ibn El-Ha�them d�Alger a �t� �galement soulev�. Ces enseignants du technique en surplus, mut�s �abusivement� vers des lyc�es d�enseignement g�n�ral, se sont retrouv�s presque dans la m�me situation. �La Direction de l��ducation d�Alger-Centre avait d�cid� de les muter en se r�f�rant � l�article 21 bis qu�elle n�a m�me pas respect� puisqu�il stipule que les mutations pour des raisons de service se font apr�s rapport motiv� et avis de la commission paritaire�, peut-on lire dans cette d�claration. Aussi, les enseignants concern�s ont �tabli des rapports de situation et des recours aupr�s de la Direction de l��ducation avant d�entamer les recours administratifs aupr�s des juridictions comp�tentes. Par ailleurs, les membres de la coordination ont �galement soulev� le probl�me des professeurs techniques aux lyc�es techniques (PTLT), qui ont subi une d�valorisation et une d�gradation consid�rables de leur situation apr�s la parution de la mouture du nouveau statut particulier qui leur pr�voit deux possibilit�s : accepter d�assister les PES ou de travailler en tant qu�agents de laboratoire sans possibilit� de promotion. �Ils ont �t� class�s au m�me titre qu�enseignant d��cole primaire alors que l�ancien statut pr�voit leur int�gration en tant que PES apr�s sept ans d�exp�rience. Ces PTLT qui ont exerc�, pour la majorit�, plus de 20 ans dans l�enseignement technique, n�ont jamais b�n�fici� de cette disposition de la loi 90/49, car elle n�a jamais �t� appliqu�e. La tutelle, qui pr�parait le d�mant�lement de l�enseignement technique depuis plus de 15 ans, a pr�f�r� les laisser en l��tat pour pouvoir g�rer le surplus d�enseignants engendr� par la nouvelle forme�, peut-on encore lire dans cette d�claration. Et le CNLTT de s�interroger : �Le ministre de l�Education nationale n�a-t-il pourtant pas d�clar� en plusieurs occasions que les postes des enseignants du technique seront maintenus ?� Une d�claration consid�r�e par cette commission comme une promesses purement publicitaire pour d�tourner l�opinion publique. M. O.