Le mouvement de protestation dans les lyc�es en est � son sixi�me jour. A Alger, les �l�ves de terminale tentent d�organiser la protesta afin de faire face au minist�re de l�Education. Ils attendent toujours une r�action officielle de Boubeker Benbouzid. Tarek Hafid Alger (Le Soir) - Tous les �tablissements de la capitale ont d�sign� leurs d�l�gu�s. Ce sont eux qui sont charg�s de rencontrer les responsables du d�partement de l�Education nationale. Mais la situation semble incontr�lable, tant pour les lyc�ens que pour l�administration, puisque ces pourparlers sont men�s en rangs dispers�s. �Aujourd�hui, ce mouvement de protestation est une r�alit�. Le minist�re se doit de satisfaire nos revendications, car nous sommes pr�ts � toute �ventualit�. M�me � aller vers l�ann�e blanche. Mais les acad�mies d�Alger tentent de casser notre mouvement en privil�giant le dialogue avec des d�l�gu�s au d�triment d�autres. C�est un jeu tr�s dangereux qui n�aboutira � rien�, pr�cisait hier un des repr�sentants du lyc�e Bouatoura. Selon lui, les engagements pris par les directeurs d�acad�mie s�opposent � ceux des responsables du minist�re. �Mis � part la lettre du minist�re de jeudi dernier, il n�y a eu aucune r�action officielle. Depuis, des responsables ont promis � certains d�l�gu�s que les sujets du bac qui seront �labor�s ne porteront que sur les cours r�alis�s, d�autres encore ont assur� que les sciences islamiques seront retir�es du baccalaur�at. Les pouvoirs publics n�ont qu�un seul objectif : �viter que les lyc�ens ne sortent dans les rues. Et pour �a, ils sont pr�ts � nous promettre monts et merveilles.� Et la reprise des cours ? �Il n�y aura pas de reprise des cours sans une satisfaction de notre plateforme de revendications�, dira-t-il. Ce n�est pourtant pas l�avis d�un d�l�gu� du lyc�e Amara-Rachid. �Les cours reprendront lundi (aujourd�hui). Nous avons rencontr� le directeur de l�acad�mie de Ch�raga qui nous a garanti que le programme de terminale sera all�g�. Il nous a �galement d�clar� que les sciences islamiques pourraient �tre supprim�es du baccalaur�at �, assure cet autre repr�sentant. D�apr�s lui, ces propositions seront �tudi�es par l�ensemble des d�l�gu�s des lyc�es de la capitale � l�occasion d�une rencontre qui se d�roulera jeudi prochain. �D�ici l�, nous devons mettre un terme � notre mouvement. Il ne doit surtout pas y avoir de r�cup�ration�, ajoute-t-il. Quant � la gr�ve g�n�rale pr�vue samedi prochain, notre interlocuteur pr�cise qu�il n�est pas certain qu�elle ait lieu. Cependant, le d�l�gu� du lyc�e Bouatoura soutient le contraire : �Si, elle aura lieu. Il suffit de voir la r�action des �l�ves dans les autres villes du pays pour comprendre qu�il sera impossible de casser notre mouvement. A moins de satisfaire nos revendications.�