Syndicat national des travailleurs de l'�ducation (SNTE) Le SNTE a �t� cr�� le 15 avril 2000 par une vingtaine de syndicalistes ayant adh�r� � l�Union nationale des personnels de l��ducation et de la formation (Unpef). Se consid�rant comme ayant �t� �trahis� par le pr�sident de ce syndicat, en l�occurrence, Mohamed Ider, ces enseignants se sont regroup�s autour de Dridi Rachid, qui sera �lu pr�sident. Pr�sent lors de sa cr�ation dans 15 wilayas, le SNTE regroupe actuellement pr�s de 24 000 adh�rents. Apr�s une ann�e d�exercice, soit en 2001, la pr�sidence est pass�e � Mohamed Bennouis en poste jusqu�� pr�sent. Le 30 mars 2003, lors de la tenue de son conseil national � Oran, une dissension a eu lieu. Mohamed Bennouis estime que Boudjenah et quelques membres du SNTE ont voulu s�emparer de la pr�sidence et ont falsifi� des documents avec la complicit� des minist�res du Travail et de l�Education nationale. Bennouis a rappel� que le jugement rendu en date du 14 novembre 2007 stipule l�annulation de la commission nationale pour la gestion du SNTE d�Oran pr�sid� par Boudjenah. A relever que l�aile de Bennouis participe � la gr�ve d�aujourd�hui et l�aile de Boudjenah � celle du 24 f�vier prochain. Syndicat national des professeurs d'enseignement param�dical (SNPEPM) Agr�� le 24 juin 1996, le SNPEPM a appel� � la gr�ve pour la premi�re fois en 1999. Apr�s un �flottement� de pr�s de cinq ans, Hadji Sma�n a �t� �lu secr�taire g�n�ral de ce syndicat vers la fin 2003. Une plate-forme de revendications socioprofessionnelles a �t� �labor�e. Et c�est pour la faire aboutir que le SNPEPM a initi� une gr�ve de 40 jours � dater de septembre 2004. Certaines dispositions de cette plate-forme, estime Hadji Sma�n, sont appliqu�es graduellement. Ce syndicat est actuellement pr�sent dans 34 wilayas. Conseil des lyc�es d'Alg�rie (CLA) Syndicat non agr��, il a �t� fond� par Osmane Redouane en 2003. Il d�coule de la Coordination des lyc�es d�Alg�rie qui avait anim� la premi�re gr�ve du secondaire dans l�Alg�rois entre d�cembre 2002 et f�vrier 2003. Apr�s plusieurs mois de mobilisation, la n�cessit� d�offrir un cadre de lutte syndicale s�est impos�e de fait. La conf�rence des d�l�gu�s des lyc�es d�Alg�rie les 21 et 22 juin 2003 va donner naissance au CLA en tant que Conseil des lyc�es d�Alger. Ce n�est qu�en 2007 qu�il deviendra national. Sa repr�sentativit� sur le terrain n�est plus � prouver. Syndicat autonome des travailleurs de l'�ducation et de la formation (Satef) Profitant de l��ouverture� du champ syndical, le Satef a vu le jour en 1990. Apr�s son congr�s national qui s�est tenu en 1997, le Satef a �largi son champ d�action aux quatre coins du pays. Le Satef milite pour les droits mat�riels et moraux des travailleurs, la cons�cration des libert�s syndicales, la cr�ation d�une conf�d�ration de syndicats autonomes, la refonte radicale du syst�me �ducatif en vue de l�av�nement d�une �cole neutre, performante et ouverte sur l�universalit�, la d�mocratie et les droits de l�Homme. Le Satef se bat pour une revalorisation cons�quente des salaires et des primes, l�int�gration de tous les travailleurs vacataires et contractuels en assurant une r�mun�ration �gale ou sup�rieure � celle du poste d�origine et la stabilisation d�finitive des personnels. Le Satef a �t� au centre de toutes les initiatives pour la cr�ation d�une conf�d�ration des syndicats autonomes. En 1994, c�est au si�ge du Satef qu�est n�e la Conf�d�ration des syndicats autonomes (CSA) qui a, malheureusement, �t� torpill�e par le pouvoir. En avril 2001, le Satef �tait parmi les membres fondateurs de la Conf�d�ration alg�rienne des Syndicats autonomes (Casa) que le pouvoir refuse de reconna�tre et ce en violation de la convention n�87 de l�OIT, pourtant ratifi�e par l�Alg�rie. Selon M. Sadali, le Satef n�a pas encore de si�ge national � Alger et ses demandes pour l�obtention de si�ges dans les wilayas o� il est implant� sont toutes rest�es sans suite tandis que ses syndicalistes subissent un harc�lement administratif et parfois m�me policier. Syndicat national autonomes des personnels de l'administration publique (Snapap) Le Snapap existe depuis 1990. Son agr�ment porte le num�ro 1. Il fait partie des tous premiers syndicats autonomes � avoir �t� agr��. Ses activit�s ont d�but� dans le secteur de l�administration pour faire �face au mutisme du syndicat unique�, explique M. Hadj Djilani qui ajoute que beaucoup de fonctionnaires ont rejoint le Snapap qui a tenu son premier congr�s en 2001. Le Snapap a beaucoup fait parler de lui apr�s la gr�ve de 15 jours de sa direction nationale qui avait �labor� une plateforme de pas moins de 20 revendications. La raison m�me d�exister du Snapap est la cons�cration du pluralisme syndicale. Ses animateurs esp�rent arriver � une totale ind�pendance des syndicats aussi bien par rapport au r�gime que par rapport aux partis politiques. Il faut savoir que le Snapap a connu une zone de turbulences qui a conduit � sa scission, ce qui explique l�existence aujourd�hui de deux ailes. Coordination nationale des sections Cnes N�e le 11 mai 2007, la Coordination nationale des sections Cnes est venue au monde suite � un conflit interne au Cnes. Alors que la gr�ve au niveau des universit�s avait �t� vot�e par le conseil national, le coordonnateur national de l��poque, Boukaroura, avait d�cid� de mani�re unilat�rale d�arr�ter le mouvement. Une d�cision qui n�avait pas �t� du go�t de plusieurs syndicalistes qui y avaient vu une violation de la volont� de la base. Depuis, 19 sections Cnes ont quitt� le Cnes �officiel� pour se regrouper au sein de la coordination Il s�agit de l�USTO, l�USTHB, Chlef, Tiaret, Beja�a, Blida, Boumerd�s, l�Ecole normale de Bouzar�ah et l�INA entre autres. Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) C�est en octobre 2003 que le Cnapest a fait parler de lui. La gr�ve qu�il avait initi�e avait �t� une r�ussite. Pourtant, il n�avait que quelques mois d�existence. Le Cnapest s�est impos� comme repr�sentant des professeurs qui, aux dires de M. Lemdani, �taient d��us par le syndicat unique. �tiquet� �syndicat des gr�ves�, le Cnapest affirme n�anmoins n�avoir jamais opt� pour une gr�ve �de gaiet� de c�ur�. La gr�ve a toujours �t� un dernier recours. Pour ses positions, le Cnapest a toujours �t� consid�r� comme un �agitateur� par la tutelle qui n�a pas �t� tendre avec ses membres. N� le 17 avril 2003, le Cnapest n�a r�ussi � avoir un r�c�piss� d�enregistrement qu�en juillet 2007. Entre-temps, six de ses animateurs ont �t� plac�s sous contr�le judiciaire. En d�pit de ce harc�lement, le Cnapest poursuit son combat et consid�re que sa lutte ne peut qu�aboutir puisqu�elle est l��manation de la base. Le conseil national est l�unique organe souverain qui peut ent�riner une d�cision.