Il s�en est pass� des choses durant la traditionnelle longue parenth�se hivernale d�entre la phase de poules et le premier tour � �limination directe. Deux mois de tr�ve active durant lesquels les habituelles t�tes de liste de la sc�ne europ�enne ont connu des fortunes diverses. Les uns se sont plut�t bonifi�s alors que d�autres ont gliss� sur les pentes raides menant aux enfers. Ainsi, deux des outsiders devant entrer en sc�ne ce soir pour l�une des grosses affiches de ces huiti�mes � Liverpool et l�Inter � �voluent carr�ment dans deux mondes diff�rents. Si les Nerazzuri ont donn� encore de l��clat � cette domination qu�ils exercent sur le football transalpin depuis deux ans maintenant, les Reds de Liverpool, de leur c�t�, n�ont pas fini d�encha�ner avec des performances � faire perdre les paroles de ses chants � son Kop. Un myst�re, ce Liverpool qui trouve un malin plaisir � tomber de haut pour rebondir au moment o� on l�attend le moins. L��pisode de la phase de poules d�o� les hommes de Rafael Benitez ont failli se faire �jecter comme des n�ophytes de la Ligue des Champions est encore assez frais dans les m�moires. Plus pr�s encore : une semaine apr�s �tre pass� tout pr�s de faire subir � Chelsea sa premi�re d�faite � Stamford-Bridge depuis presque quatre ans, Liverpool se fait sortir de la Cup, � Anfield qui plus est, par le �petit� Barnsley, un club de la seconde moiti� de tableau de la deuxi�me division. C�est tout Liverpool ! Mais comme on se pla�t � le dire chaque fois en Angleterre et partout en Europe, ces Redsl�, sur un seul match, ils sont capables d�avoir la peau de n�importe qui. Ce dont sont certainement au courant Mancini et son staff interiste. Tr�s aguichante empoignade qui n��clipse tout de m�me pas le reste de ce plateau de reprise avec un Roma-Real sur lequel se focalisera principalement l�attention. Une double confrontation qui rappelle d�excellents souvenirs aux Madril�nes, bien plac�s parmi les trois ou quatre favoris des bookmakers pour cette �dition, m�me si les hommes de Bernd Schuster ont, eux aussi, quelques moments �d�absence� comme cela a �t� le cas samedi dernier chez le B�tis S�ville. Quant aux deux autres huiti�mes, ils ont certainement leurs favoris, � en croire les sp�cialistes du Vieux continent, mais qui sait ? Azedine Maktour START (CE SOIR A 20H45) Schalke 04-FC Porto Liverpool-Inter Milan AS Rome-Real Madrid Olympiakos-Chelsea
LE DUEL DES AS Totti-Raul, trajectoires jumelles Francesco Totti et Raul, plut�t que de b�tir leur carri�re au gr� des appels du pied des clubs europ�ens, ont choisi de se lier ad vitam aeternam avec l'AS Rome et le Real Madrid, deux �quipes qui s'affrontent en 8es de finale aller de la Ligue des champions aujourd�hui � Rome. Les deux attaquants et capitaines, issus de la m�me g�n�ration � 31 ans pour le Romain, 30 ans pour le Madril�ne �, n'ont jamais �t� tent�s par l'infid�lit�, jurant amour �ternel � leurs couleurs. �Raul est le Totti du Real Madrid ou Totti est le Raul de la Roma, c'est au choix, souligne Totti. Mais, au final, nous sommes des personnes similaires. � �Similaires par la fa�on dont nous avons �volu�, toujours dans la m�me �quipe, avec la volont� de rester, poursuit- il. Malgr� les ann�es et tout ce qui a pu changer, cette volont� ne nous a jamais quitt�s. On veut rester avec le club que l'on aime et l'emmener le plus loin possible.� Ames de leurs �quipes, les deux hommes ont des trajectoires jumelles : des d�buts pr�coces, un talent qui les situe ind�niablement au-dessus du lot, un statut de titulaire jamais remis en cause et une influence consid�rable sur et en dehors du terrain. A Rome, Totti s'arroge ainsi progressivement tous les records de buts et de pr�sence depuis 1993. Romain pur sucre, il ne cesse de d�clarer sa fid�lit� � la �Ville Eternelle� sous les regards transis d'amour des tifosi. A Madrid, les passions sont peut-�tre un peu plus feutr�es, mais Raul, qui est de tous les succ�s depuis 1995, est incontestablement le patron. Au point que s'il prend un de ses co�quipiers en grippe, celui-ci peut commencer � pr�parer ses valises. Preuve de son importance, le pr�sident Ramon Calderon lui a r�cemment offert un contrat �� vie� : une prolongation jusqu'en 2011 puis un renouvellement automatique d'une saison s'il participe � au moins 30 matches. Les deux buteurs ont un autre point commun : si leur talent est unanimement reconnu et lou�, ils ne sont paradoxalement par encore consid�r�s comme comptant parmi les plus grands. Le Ballon d'or leur a ainsi toujours fil� sous le nez. Sans doute est-ce parce que Totti a choisi de rester � la Roma, une �quipe irr�guli�re qui ne peut pas encore rivaliser avec les grands clubs du Nord de l'Italie, tandis que Raul a vraisemblablement p�ti de la folie qui a entour� l'�re des Galactiques (Figo, Zidane, Ronaldo, Beckham). Handicap suppl�mentaire : la s�lection nationale. Totti, qui revenait de blessure, n'a pas �t� le plus en vue lors de la victoire de l'Italie du Mondial-2006. En juillet 2007, il a, par ailleurs, annonc� qu'il quittait d�finitivement la Squadra azzurra, apr�s 58 s�lections et 9 buts sous le maillot de l'Italie. De son c�t�, Raul, malgr� 102 capes et 44 buts (record national), paie l'incapacit� chronique de la Furia roja � s'illustrer lors des grandes comp�titions. Depuis septembre 2006, il p�tit �galement du choix du s�lectionneur espagnol, Luis Aragones, de ne plus le convoquer en �quipe nationale. En revanche, ce qui s�pare nettement les deux hommes, c'est l'objet de leur rencontre d�aujourd�hui au stade olympique : la Ligue des champions. Si Raul a remport� trois fois (1998, 2000, 2002) une �preuve dont il est de surcro�t le meilleur buteur de l'histoire (59 buts en 114 matches), Totti n'a lui jamais d�pass� les quarts de finale et poss�de des statistiques bien plus modestes (11 buts en 33 matches).
LIVERPOOL FC Torres, l'homme � tout faire L'attaquant Fernando Torres a quitt� l'Atletico Madrid pour le ch�que que lui offrait Liverpool mais aussi parce qu'il pensait �tre moins �cras� par les responsabilit�s, espoir largement d��u � l'heure de recevoir l'Inter Milan en Ligue des champions mardi. �Il n'y avait personne pour partager le r�le de leader avec lui � l'Atletico. Un aussi jeune joueur n'est pas pr�t pour une telle pression. Ils attendaient qu'il fasse tellement de choses qu'ils auraient pu l'ab�mer�, disait son compatriote de Bolton, Ivan Campo, peu apr�s le transfert de Torres. �A l'Atletico, il a �t� le joueur le plus important que le club ait eu depuis longtemps. Ici, beaucoup de joueurs se partagent les responsabilit�s � , disait le gardien espagnol des Reds , Pepe Reina. Mais six mois plus tard, �El Nino�, devenu � 23 ans le �Kid du Kop�, se retrouve exactement dans la m�me situation : son �quipe, qui traverse une crise profonde, attend tout de ce joueur, achet� 36 millions d'euros, soit le transfert le plus cher pour un Espagnol. L'humiliation subie par Liverpool samedi en Coupe d'Angleterre face � une �quipe de deuxi�me division, Barnsley (1-2), t�moigne de cette �Torres d�pendance�. M�nag� pour ce match, l'Espagnol a pu voir son �quipe cadrer vingt tentatives pour ne trouver qu'une fois le chemin des filets. Dirk Kuyt comme Peter Crouch ne sont pas des attaquants de niveau mondial comme lui. Quitter le soleil de Madrid pour le froid de Liverpool n'a rien entam� de son talent. Quand l'Espagnol a marqu�, les Reds n'ont jamais perdu. Ses statistiques sont encore meilleures en Angleterre qu'en Espagne. En 29 matches, il a marqu� 18 buts (0,62 par rencontre). Pour l'Atletico, il en a inscrit 91 en 243 apparitions (0,37), dont 61 en 138 matches de Liga (0,44). Beaucoup redoutaient qu'il ne soit trop fr�le pour r�pondre au d�fi physique du championnat anglais. Il les a d�mentis. Ses trois buts en quatre matches en Ligue des champions, dont celui, splendide, � Marseille, montrent qu'il est fin pr�t pour cette comp�tition qu'il n'avait jamais disput�e. Le probl�me, c'est que Torres est (avec Javier Mascherano) la seule bonne chose qui soit arriv�e cette saison � Liverpool, rel�gu� � 19 points d'Arsenal en championnat. Campo se f�licitait qu'� e n Angleterre, Torres dispose du calme et d'une �quipe� qui devaient lui permettre d'exploser. Aujourd'hui, rien n'est moins vrai. Liverpool n'a gagn� qu'un de ses six matches de championnat en 2008, s'est fait battre par une �quipe du ventre mou de D2 en Coupe d'Angleterre, est secou� par des conflits internes... La C1 est la derni�re comp�tition dans laquelle les Reds sont encore en lice. Convoit� par Chelsea, Manchester United et l'Inter Milan, Torres avait choisi Liverpool parce que Rafael Benitez �tait le seul � lui avoir parl� en espagnol. Mais l'avenir de l'entra�neur des Reds, qui entretient des relations ex�crables avec ses patrons, ne tient qu'� un fil et d�pend beaucoup du duel face � l'Inter. Ce soir, face aux patrons du Calcio, Anfield attendra un miracle de son �Kid�, comme Vicente-Calderon en esp�rait un chaque week-end d�El Nino. C'est � ce prix que Torres pourrati continuer � travailler avec Benitez l'an prochain, en espagnol, et ne pas regretter d'avoir rejet� les avances des Italiens. MILAN AC Les deux gardiens incertains Le Milan AC devra s�rement faire face � l'absence de ses deux meilleurs gardiens pour son huiti�me de finale de la Ligue des Champions aujourd�hui � Londres face � Arsenal, apr�s la blessure au doigt de l'Australien Zeljko Kalac � l'entra�nement dimanche. Le Br�silien Dida, devanc� dans la hi�rarchie par Kalac, s'est lui bless� au dos alors qu'il �tait assis sur le banc des rempla�ants lors du match nul 0-0 du Milan � Parme samedi. �Kalac souffre d'une luxation de la phalange de l'index de la main droite�, a annonc� le club sur son site internet ( w w w . a c m i l a n . c o m ) dimanche. �Sa condition sera �valu�e demain pour d�terminer s'il peut jouer contre Arsenal.� La derni�re apparition du troisi�me gardien Valerio Fiori en comp�tition remonte � la saison 2003/04. Kaka "milanais � vie" Le meneur de jeu br�silien Kaka affirme vouloir rester �jusqu'� la fin de (sa) carri�re � � l'AC Milan, dans un entretien au quotidien britannique Daily Mail dimanche, deux jours avant le d�placement � Arsenal en 8s de finale aller de la Ligue des champions. �Je pense rester � Milan jusqu'� la fin de ma carri�re. Je me suis adapt� � la vie ici et je me suis install� dans la ville. Je ne me vois pas ailleurs, m�me si on ne sait jamais ce qui peut se passer�, a d�clar� Kaka. �Ce serait impossible de jouer pour un autre club italien apr�s Milan, donc ce serait Barcelone, le Real ou l'une des �quipes en lutte pour le titre en Angleterre, Arsenal, Manchester United, Liverpool ou Chelsea�, a-t-il ajout�. MANCHESTER UNITED Benzema cibl� Un transfert du Lyonnais Karim Benzema � Manchester United la saison prochaine est �une possibilit�, a affirm� l'entra�neur des Anglais Alex Ferguson, dans le Manchester Evening News, hier, � la veille du choc de Ligue des champions entre les deux �quipes. �C'est une possibilit�, a reconnu Ferguson. �Benzema n'a que 20 ans, Ben Arfa aussi. Lyon forme de jeunes joueurs et Benzema est un joueur du cru, ce qui j'en suis certain les remplit de fiert�, a d�clar� l'Ecossais. Mais Ferguson sait que le joueur sera cher : �Leur pr�sident (ndlr : Jean-Michel Aulas) est un homme tr�s malin. Il est si malin qu'il r�ussit � vendre des milieux de terrain (ndlr : Mahamadou Diarra au Real) pour 20 millions de livres (environ 27 millions d�euros). C'est stup�fiant�. �Ce Jeremy Toulalan qu'il a achet� � Nantes s'est install� et fait exactement le m�me boulot que Diarra. Quand ils ont vendu Michael Essien, ils ont pris Tiago, puis ils l'ont vendu � la Juventus pour 6 millions de livres (8 MEUR). Eric Abidal (ndlr : vendu � Barcelone) : 10 millions de livres (environ 13,5 millions d�euros) pour un arri�re gauche... C'est un club tr�s bien g�r�.�