Sur les 1 200 pharmacies Endimed mises sur le march�, seules 200 ont �t� privatis�es depuis 1998. Pour encourager la reprise de ces agences, le CPA financera 80% du prix de cession et pour les jeunes pharmaciens qui ne disposent pas des 20% restants, ils pourraient b�n�ficier du dispositif Ansej. Ilhem B. Tir - (Le Soir) - L�Entreprise nationale de distribution au d�tail de m�dicaments (Endimed) est d�cid�e � poursuivre la cession des 1 200 agences � travers tout le territoire national. Un processus engag� maintenant depuis plusieurs ann�es mais qui se heurte, � chaque fois, � des contraintes car, seulement, 200 agences ont �t� c�d�es jusqu�� pr�sent. Outre l�assise juridique, le probl�me de financement constitue le handicap majeur. Il a fallu alors trouver une solution aupr�s des banques pour faciliter aux jeunes pharmaciens l�acquisition de ces officines. Plusieurs banques nationales ont �t� saisies par cette offre, selon des sources proches � la direction g�n�rale, mais c�est le Cr�dit populaire alg�rien (CPA), qui a d�cid� de s�impliquer pour r�gler le probl�me de ces agences en octroyant un cr�dit � hauteur de 80% du prix de l�agence au jeune demandeur avec un taux d�int�r�t n�gociable selon l��ch�ancier de remboursement. Pour les 20% restants, les pharmaciens peuvent b�n�ficier encore de l�appui de l�Agence nationale de cr�dit pour jeunes (Ansej). Ces deux mesures faciliteront sans aucun doute le processus de cession qui se fera par lot, selon le P-dg de l�Endimed qui ne manquera aucune occasion pour rappeler la politique de son entreprise portant sur la cession des actifs de toutes les officines pharmaceutiques. Son entreprise s�est attel�e �en 2002, � assainir sur le plan juridique les titres de propri�t�. Une op�ration qui s�est achev�e dans de bonnes conditions�, dira M. Ammour, pr�cisant que la mise en vente va se poursuivre jusqu�� la cession totale de toutes les officines. Par ailleurs, il est � rappeler que l�op�ration de cession des agences Endimed avait suscit� dans le pass� de vives r�actions des pharmaciens. aL�ancien cahier des charges fixant les clauses et les conditions g�n�rales de cession par voie d�adjudication des agences pharmaceutiques publiques relevant de l�EPE Endimed SPA a �t� critiqu� car il stipulait que les salari�s de l�entreprise pourraient se constituer en soci�t�s commerciales et soumissionner pour l�achat des agences et qu�en cas d��galit� de l�offre faite par rapport � celle d�un pharmacien, l�avantage serait accord� au groupe de salari�s. La r�glementation en vigueur ne permet pas l�exploitation � titre priv� d�une officine par un groupe d�individus m�me si celui-ci est constitu� uniquement de pharmaciens. Le dipl�me de pharmacien ne donne le droit � l�exploitation qu�� une seule officine et � l�exercice d�une seule activit� en relation avec la profession : l�exercice de la pharmacie est r�gi par le code de la sant� (loi sanitaire 85-05 du 16 f�vrier 1985 en vigueur) et par le code de d�ontologie m�dicale. Ainsi, la loi ne permet sous aucune forme l�association d�individus dans l�exploitation d�une officine et la consid�re m�me comme exercice ill�gal puni par le droit p�nal. Ce cahier des charges a �t� corrig� pour permettre la reprise du processus de privatisation mais les probl�mes ne manquent pas, selon les pharmaciens, car l�ordonnance modifiant et compl�tant la loi 85-05 du 16 f�vrier 1985 relative � la protection et � la promotion de la sant� propose une s�rie d'amendements visant, entre autres, l��largissement des formes juridiques d'exploitation des officines pharmaceutiques. En d�autres termes : �dicter de nouvelles normes d�implantation aux officines pharmaceutiques ou aux services m�dicaux sp�cialis�s en fonction de la population. L�amendement en question, selon des sp�cialistes, permettra le regroupement de plus de deux pharmacies lorsque les conditions locales le requi�rent, et ce, quelle que soit la taille de la commune consid�r�e.