B. K., une jeune adolescente de 17 ans, native de Larb�a, n�est pas pr�s d�oublier le cauchemar v�cu il y a quelques jours au niveau de la localit� de Beni-Messous. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Acte un : son �voyage� sur Alger, �pour rendre visite � mon oncle� a pris une autre destination en l�espace d�une rencontre avec M. S. dans le bus qui les transportait de Bouzar�ah vers Beni- Messous. Ce dernier �travaille � la jeune adolescente et r�ussit � la �d�tourner� vers un endroit peu habit�. Le �couple� atterrit dans une maison de fortune construite sur un lit d�oued situ� au niveau de ladite localit�. Acte deux : M. S., un repris de justice voulant co�te que co�te r�ussir son coup promet monts et merveilles � B. K. Le mariage en point de mire. La jeune adolescente, sous �pression familiale� et � la recherche d�un environnement social meilleur, croule sous les promesses de son �demandeur�. Elle accepte de passer la nuit avec lui. Acte trois : coup de th��tre, le jeune gar�on sous l�effet de la drogue et de l�alcool fait appel � ses amis. Ces derniers, au nombre de neuf et habitant dans les alentours, atterrissent chez lui. Le cauchemar commence pour B. K. Les dix gar�ons dont l��ge varie entre 20 et 23 ans passent � l�acte. D�but de l�horreur. Les dix gar�ons abusent tour � tour de la jeune adolescente. Le cauchemar dure toute la nuit et la partie de �plaisir� ne prend fin que tard dans la nuit. Le scandale a �t� mis � nu par les �l�ments de la brigade de gendarmerie de Beni-Messous. Selon le chef de la compagnie de Bouzar�ah, le commandant Berrahal, �l�enqu�te a �t� diligent�e suite � un d�p�t de plainte effectu�e par le p�re de la victime pour viol contre sa fille �g�e de 17 ans�. Les investigations men�es par les �l�ments de la brigade de gendarmerie de Beni-Messous remontent � l�origine de l�affaire. �Le t�moignage de la victime a �norm�ment aid� nos enqu�teurs pour d�busquer les violeurs. Dans un premier temps, nous avons mis hors �tat de nuire six personnes qui ont reconnu leur forfait. Ces derniers citent les noms des quatre autres personnes qui, � leur tour, ont reconnu �galement leur forfait. En l�espace de quelques jours, tous les �l�ments du groupe ont �t� arr�t�s�, explique M. Berrahal. L�assistante-psychologue de la Gendarmerie nationale qui a aussit�t prit attache avec la victime dira que cette derni�re est �tr�s agit�e socialement�. Selon Boukaoula Zohra, �B. K. en prenant la direction d�Alger �tait en situation de fugue. Une troisi�me du genre en moins de dix ann�es�. Selon notre interlocutrice, la premi�re fugue de B. K. remonte � l��ge de huit ans. �C�est sa situation familiale qui �tait � l�origine du malheur de la jeune adolescente. Agress�e verbalement et parfois physiquement, B. K. vivait une situation d�licate au sein de sa famille qui r�side pr�s de la localit� de Larba�. Le refus de ses parents de la laisser poursuivre ses �tudes a provoqu� chez l�adolescente une frustration vite transform�e en confrontation�, explique la psychologue. R�sultat : la jeune adolescente d�cide de quitter la maison de ses parents pour tomber quelques kilom�tres plus loin entre les mains de dix bourreaux. A. B.