Outr�s, les restaurateurs du quartier de la P�cherie d�Alger ne savent plus quoi faire devant l��tat de d�gradation dans lequel se trouve la p�cherie d�Alger. Propri�taires ou locataires, ils en appellent aux pouvoirs publics et aux autorit�s locales pour mettre fin � la d�t�rioration d�un site historique. Cens� �tre un lieu convivial et touristique, la rampe de la P�cherie ayant longtemps �t� un endroit o� se retrouvaient hommes d�affaires et familles, est devenu, faute d�entretien et de surveillance, un lieu de rencontres pour les drogu�s, ivrognes et autres personnes de m�urs l�g�res qui, la nuit tomb�e, mais aussi durant la journ�e, s�y adonnent � leurs besognes. Une situation qui fait fuir les clients au grand dam des quelques commer�ants. Dans une lettre, les restaurateurs de la rampe de la P�cherie interpellent le wali d�l�gu� de Bab-El-Oued, le commissaire du 3e arrondissement ainsi que le pr�sident de l�APC de La Casbah pour r�tablir la s�curit� dans ce lieu, qui plus est, se situe � proximit� d�un lieu de culte hautement historique qu�est Djama� el Djedid. Une requ�te rest�e lettre morte. Au lieu de d�penser des milliards dans d�hypoth�tiques projets touristiques, les pouvoirs publics gagneraient � pr�server ce qui reste des lieux historiques de la capitale dont le quartier de la P�cherie.